Pour la condition physique, certes le facteur génétique joue, mais ça se travaille.
Je n'hésite pas a aller courir 10km au moins une fois dans la semaine (et pas sur piste, avoir des montés, te force a changer ton rythme et ton effort), en plein soleil pour m'habituer aux gros efforts ou faire 30min de footing suivi de 20min de corde à sauter. Il faut aussi une bonne explosivité et faire de grand pas
Typiquement en équipe au printemps, j'ai fais mon simple en 2h20 (7/6 - 7/5) à courir de partout et j'ai embrayé sur le double 10min après ou j'ai repassé 1h40 (7/5 - 4/6 - 8/10), pas une crampe mais une bonne usure.
En match, j'ai trouvé une alimentation qui me permet de tenir, à chaque changement, je mange quelques raisins sec, avec une gorgée d'eau plate + Saint Yore (idéal pour compenser les pertes de sel). Ca fait sourire mais je craque jamais au physique.
A titre perso ce qui me permet de tout ramener, je joue beaucoup sur ma position de départ. Si je me fais décaler sur un coté, au lieu de chercher à me replacer de suite, je vais "temporiser" mon déplacement en ouvrant tout le court. Et naturellement, l'adversaire va chercher, le coté ouvert. Au moment où il commence son mouvement, je commence à partir de l'autre coté. Ca marche si tu lire la position du corps de l'autre. Ca marche jusqu'à un certain niveau et un temps. Mes camarades d'entrainement connaissent la combine et me temporise quand ils y pensent
Et il y a aussi le point psychologique qui joue. A te faire ramener 1 fois, 2 fois, 3 fois, voir l'autre toujours y aller ca use, et on le sait. Il faut oublier ça...
+1, j'ai énormément de mal contre ce type de joueur, à un moment sur l'échange, tu finis a être à la rupture tu ne peux plus , renvoyé long, croisé et placé. C'est sur la balle a mi-court ou moins bien placé qu'il faut envoyé la sauce. Mais ca demande aussi un certain physique et concentration mine de crayon!