Grandcase

Salut à tous, S. Grosjean utilise une Prestige 630 avec des joncs normaux (comme la Radical, par exemple) et non les joncs carénés qu'on trouve sur les Prestige grand public. J'ai plusieurs questions : - est-ce que des joncs de Radical Liquid Metal Mid Plus vont sur la Prestige LM Mid Plus ? - est-ce qu'on peut commander des joncs "normaux" (non carénés) ou bien est-ce réservé au team compète ? Merci

J'ai le document imprimé de la "méthode JayCee" mais tu sais, un mec qui n'écoute pas ta répartition de tes tensions parce qu'il est persuadé qu'il sait mieux que tout le monde, on lui dit pas non plus où finir ses noeuds ... ... vais p't'êt' bien finir par y venir ...

Tiens, je pousse mon petit coup de gueule du jour ! J'en ai un peu plein le luc de cette espèce d'arrogance avec laquelle les cordeurs dits "de métier" se comportent. C'est simple : ils ont à peu près tous fait Roland Garros (ça devait faire du monde ...) ils savent de quoi k'y causent et ils en ont massivement rien à branler de ce qu'on leur demande. Grosso-modo, ils te disent oui-oui et ils font ce qu'ils veulent eux. Illustration : j'ai fait corder la Prestige chez un cordeur dit "Pro" parce que le petit cordeur de mon club était emm... avec les joncs carénés. Bref, j'ai demandé évidemment mes specs habituels (+ 2kg dans les travers et + 4 kg sur les 2 avant les noeuds). Or, depuis quelques temps, j'ai constaté un très bon contrôle du fond du court, notamment en coup droit mais un gros manque de précision, notamment dans mes volées. J'ai attribué ça au changement de raquette et à un temps d'adaptation nécessaire. Hier, je reste dans le magasin pendant le cordage de ma raquette et je vois que la tension part à 23 kg sur les montants alors que j'ai demandé 21/23. Je pose des questions et le mec me dit "non non, c'est toujours 2 kg de moins dans les travers" => il avait juste inversé mes instructions. Là, je me dis que je vais péter un cable. Bref, je reste calme et je dis au gars de laisser les montants à 23 et de me mettre les travers à 25 ... c'est pas ce que j'ai demandé mais au moins c'est équilibré comme j'ai l'habitude. Je ne sais même pas si le + 4 sur les 2 avant les noeuds a été respecté (j'en doute) ... ...

Tiens, si tu lis un peu d'anglais : Review Wilson Hammer H6

PS : t'inquiète, je rigole Je connais pas les H6 => aucune idée.

Non, là c'est les raquettes par classement. Les Wilson, c'est dans "Club House", tu vas dans TCP et tu postes "Coucou Nat". Ensuite, rien. T'attends qu'on vienne te chercher, ça devrait pas être long.

L'en a même paumé ses lunettes au passage ...

Nouveaux pectoraux aussi, non ? CT peut-être livré avec la raquette, va savoir avec toutes ces promotions ... !!

Demande à Kid Creole. En plus je crois qu'il vend la sienne ...

Yo, moi aussi le Wilson. Il est effectivement bien durable et, curieusement, pas tellement salissant (enfin, moins que les autres ...)

Tennis Warehouse En principe c'est assez "acurate" mais ce qui est vraiment bien, ce sont les "reviews". Presque toutes les raquettes majeures sont passées au crible par les testeurs maison et c'est plutôt bien fait.

Ouais mais tu as souple-mou et souple-nerveux. Quand tu sers avec une Prestige, ça descend plutôt bien et pourtant elle est souple. Le même service avec une Völkl Tour 10 (à rigidité sensiblement égale) et tu as l'impression de taper avec un Chewing gum. Ce n'est pas tellement la souplesse qui est importante, mais la restitution de la force. C'est entre autre pour ça que des raquettes ayant des caractéristiques identiques peuvent avoir des comportements très différents.

"manque un peu de rigidité" ? C'est pas nécessairement une tare d'être un peu souple ...

Equilibre autour de 33 non cordée => elle va être à 34/34.5 une fois le cordage posé ! C'est à dire bien en tête.

Sue: "Mick, give him your wallet." Mick: "What for?" Sue: "He's got a knife." Mick (brandishing his own weapon): "That's not a knife. This is a knife."

Certes, mais surtout :

... 'tastes like shit, but you can live on it (Mick Dundee)

Ce sont des coutumes qui viennent d'Australie ...

C'est ce qu'elle m'a dit : 8 jours et pas un message, pas un coup de fil !! Elle avait l'air un peu triste ...

Bah merci à toi, alors

Ecoute, j'abandonne. La réponse à chaque point de ton post se trouve dans l'article. Plus que "un moule de la main", "manche refait entièrement à la main" etc ... je ne vois pas ce que je peux te dire. Tu l'entends ou tu ne l'entends pas, c'est toi qui vois. En ce qui me concerne, continue à prendre tes infos dans le magasin de ton quartier qui s'occupe de toutes les raquettes des pros, ça me va très bien.

MDR !! :stuart: Est-ce que tu envisages d'utiliser les sacs Monoprix en hybride avec des sacs Prisunic ?

... tellement l'habitude que ce soit toi qui remontes à la surface des sujets et des articles ... Par contre, je ne sais plus qui l'avait retapé en entier à partir de l'article original pour pouvoir le poster ... 'mérite une statue c't'homme-là !

Tu te trompes complètement et tu ne devrais pas affirmer aussi catégoriquement des choses que tu ne connais pas. Pour ta gouverne : (extrait d'un article publié ici par Nat54 (je crois) et repris à la main par un intervenant du forum (merci à eux) Boca Raton, ville résidentielle à trois quarts d'heure en voiture au nord de Miami. De belles villas à n'en plus finir, des centres commerciaux et des parcours de golfs bordés de cocotiers. Et puis prés de l'un d'eux, au détour de l'une des artères princiaples qui quadrillent la ville, un bloc de bureaux dans une zone d'activité économique. Le batiment 6401 ne paie pas de mine. Les voisins savent à peine que la petite firme fondée il y a trente ans par Warren Bosworth y a élu domicile. "Bosworth International ? non je ne vois pas. Vous êtes sûre que c'est ici ? " S'ils savaient... ces murs renferment l'un des secrets les mieux gardés du tennis mondial. " Ah, d'accord, c'est le monsieur qui s'occupe des raquettes. Alors oui, effectivement je crois que c'est la porte là-bas. " Au moment de franchir le seuil, petit pincement au coeur. Rencontrer enfin, l'homme sans qui Pete Sampras n'aurait peut-être pas été Pete Sampras. Pas plus qu'Ivan Lendl, Jimmy Connors ou Martina Navratilova. Pour ne citer que les plus anciens. Car aujourd'hui encore, la plupart des joueurs professionnels se fient au savoir-faire de ce bonhomme de soixante-neuf ans aux cheveux blancs et à l'humour pince-sans-rire très britannique. Warren Bosworth est " customiseur " de raquettes. Autrement dit en bon français : il personnalise l'outil de travail de bon nombre de stars du cercuit. Ou encore éxpliqué par Warren lui-même : " Nous prenons des raquettes faites en usine et nous les transformons en raquettes avec lesquelles les joueurs peuvent effectivement jouer. " C'est-à-dire ? " Nous modifions la taille et la forme des manches avec des matériaux spéciaux , poursuit celui que les joueurs surnomment le " Magicien de Boz " . Nous refaisons les arêtes des manches, nous modifions aussi les poids et les équilibrages. " N'en déplaise aux équipementiers, entre le modèle vanté par une marque comme étant celui d'un champion et celui avec lequel il gagne des matchs une fois passé entre les mains de l'un des sept employés de Bosworth International, il y a un monde. Et pas mal de manipulations. Tel un luthier face à un Stradivarius, l' "accessoiriseur" démonte avec respect, mais sans faux ménagement, la raquette. il colle, lime et perce. Raccourcit et allourdit. Rallonde et allège. Dans l'atelier encombré de cadres de tous âges, de toutes marques et de toutes provenances, John Tomaszeski, l'un des employés, mesure le manche d'une raquette avant d'y apposer de fines bandelettes transparentes pour modifier de façon infime sa taille. " Aprés je changerai aussi l'équilibre avec des bandes de plomb ", explique-t-il avant de disparaître dans l'arrière-salle et d'en revenir avec un pinceau à colle. Un travail de précision entièrement réalisé à la main, mais assisté avec un logiciel spécialement mis au point par Jay, le fils de Warren Bosworth. Chaque client posséde un dossier informatique dans lequel est répertorié l'ensemble des informations nécessaires à la préparation de sa raquette. lequelles informaions sont, bien entendus, ultra-confidentielles. En ce début de matinée, John Tomaszeski s'occupe d'un lot de raquettes de Robby Ginepri. Comme Alexandra Stevenson la veille, l'Americain est venu passer une journée entière sur place. " Nous avons plusieurs courts de tennis à l'extérieur, explique Warren Bosworth, et les joueurs passent la journée à essayer différentes raquettes. Soit parce qu'ils veulent résoudre un problème physique, de douleur à l'épaule par exemple, soit parce qu'ils sont en contact avec un nouveau sponsor et qu'ils veulent êtres sûrs de parvenir à jouer avec les raquettes qu'on leur propose avant de poursuivre toute négociation." Une fois que leur choix est fait, Warren sort sa botte secrète : il prend l'empreinte de leur main sur un manche qu'il construit et façonne manuellement jusqu'au moindre détail. De cet original qu'il conservera ensuite jalousement, il fabriquera un moule. " Je n'ai jamais montré ces moules à personnes en dehors d'ici, prévient-il avant de dévoiler son trésor poser sur un établi dans un recoin de la pièce. Et je suis désolé, mais vous ne pouvez pas prendre de photos. C'est mon secret, et j'y tiens. Dans les usines, tout le monde me demande comment j'arrive à un tel degré de précision. C'est simple : je fais tout à la main ! " Y compris le mélange à la formule, elle aussi tenue secrète, qui permet ensuite de réaliser les moulages. " De cette façon poursuit-il fièrement, même les plus petites imperfections de la mains de la paume sont repoduites à l'identique. " Ainsi la joueuse Bety Nagelseb ancienne 25° mondiale et veuve du fondateur d'IMG mCCormack, s'était-elle accidentellment sectionné un nerf de la main. " Elle ne pouvait plus jouer, se souvient Warren Bosworth. Nous avons donc travaillé avec elle à la contruction d'un manche qui ferait qu'aucune pression ne s'exercerait à cet endroit-là. L'année d'aprés elle a atteint les huitièmes de finale à Wimbledon. " Autre avantage des moules, n'importe quel joueur, où qu'il se trouve dans le monde, peut décrocher son téléphone et dire : " J'ai besoin de dix raquettes ! " " Si nous faisons partir des raquettes d'ici à trois heures cet après-midi, elles seront à Londres demain à trois heures du matin. Jamais un joueur n'a reçu la mauvaise raquette, et jamais aucun joeur n'a pas été livré à temps ", affirme avec fierté Warren. Avant d'ajouter : " Et cela, ce ne serait pas possible si nous servions quatre ou cinq cents joueurs. " En moyenne, sans compter le service de cordage, c'est une grosse centaine de raquettes qui passe chaque mois entre les mains des experts de Boca Raton. Pas plus. Louer les services de Bosworth International, c'est devenir membre d'une confrérie adepte de la confidentialité. " Nous n'avons pas de brochures, nous ne faisons pas de publicité, nous ne démarchons personne, explique le fondateur. Nous avons suffisament de monde qui vient nous voir. " Seulment grâce au bouche à oreille, donc. Car les joueurs ne sont, eux non plus, pas vraiment prompts à révéler leur secret. Warren se souvient encore de ce champion qui n'avait pas voulu donner le tuyau à son meilleur ami, lui aussi joueur, qui pestait pourtant contre son matériel et s'était justifié d'un : " Et pourquoi je le ferais ? Si çà se trouve, je vais le jouer en quarts de finale ! " Ce choix de confidentialité, Warren le respecte. " Pour les joueurs du "top" nous gardons le secret jusqu'à ce qu'ils prennet leur retraite . Après, ils le font davantage savoir." Martina Navratilova, elle, joue aujourd'hui avec une raquette entiérement dessinée et construite par Bosworth et a carrément fais de Warren un personnage de son roman " total zone " : L'arme du crime était une raquette préparée par un homme qui n'a pas le même nom mais lui ressemble étrangement. " Au faîte de sa carrière, Martina ne parlait jamais de nous, s'amuse t'il. Aujourd'hui elle dit à toutes les filles du cercuit qu'il faut absolument qu'elles viennent ici ! " Parmis les meilleurs pros qui ont recours à ces services citont : Roger Federer , Serena Williams , lleyton hewitt etc ...

Plus j'avance et plus je pense que le tennis elbow n'a pas grand'chose à voir avec le poids. Je m'explique, pour une fois prenons l'exemple des pros : quels que soient les caractéristiques de leurs raquettes, poids, équilibre etc..., vous avez déjà entendu parler de pros qui ont des tennis elbows ? Moi pas (ou très peu) et pourtant, il y a de tout en matière de répartition des masses. Apparemment, ça ne les gêne pas ... Par contre, contrairement à presque tous les joueurs de club (même les bons) les pros ont des manches formatés exactement à leurs mesures => la main épouse naturellement la forme du grip et évite toute crispation inutile. A mon humble avis (qui n'est basé sur aucune étude scientifique et d'ailleurs sur aucune étude du tout) le tennis elbow, qui est une maladie de joueurs de club, trouve peut-être son origine dans une mauvaise position de la main, entraînant des crispations parasites et des déséquilibres qui apportent, à la longue, une lésion tendineuse dont il devient d'autant plus difficile de se débarrasser qu'on ne remédie jamais à la cause, ou alors par hasard à l'occasion d'un changement de raquette ... En effet, vous connaissez combien de joueurs de clubs, même bons, qui se soucient vraiment de la forme de leur grip ? Or, TOUS les pros s'y intéressent de près et il y en a même (plus qu'on ne le croit) qui laissent à leur customizer préféré une empreinte de leur main pour une préparation ultra-précise de leurs raquettes. ... :whistling: