Caïn

Y'a un moment où elle est nettement au niveau de la bande...

C'est vrai que vu l'efficacité de cette option il aurait tort de se gêner. Et Rodger est d'autant plus "coupable" qu'il a les solutions dans sa raquette (retourner en chop très court croisé par exemple) mais qu'il ne les utilise pas ou pas assez parce qu'il manque de... enfin de gnaque quoi.

Et une plombe pour la mettre dans le filet. Bon plus sérieux, je me souviens d'une stat dans la dernière finale de RG sur un set, en deuxième, il les avait toutes mises, toutes 100%, sur le revers de Fed. Bon rien à dire, le résultat plaide en sa faveur mais quand on me dit que ce joueur sait varier son jeu, je pouffe à peine.

J'avais.

Même 3/4 ans avec une n six one team, ça commence à faire hein... Et je suis sûr que le mec dans ce cas tu lui conseillerais la Stisher ! (Fisher Vacuum pro)

Oui mais non, le boyau a une très bonne durée de vie même en jauge fine. Manquerait plus qu'il casse en deux heures au prix qu'ça coûte !

Le problème c'est que c'est elle qui a les cartes en main. Si tu ne trouves pas de solution de rechange elle peut parfaitement te dire "ok alors on joue la rencontre le jour prévu et si vous n'êtes pas là vous êtes WO". Et, malheureusement, elle sera dans son droit. Donc il faut te plier à ses éxigences. Ou bien tu laisses tomber le mariage. De toutes façons c'est toujours pareil tout le monde est bourré puis malade. Et ça se termine plus d'une fois sur deux par un divorce.

Non, je suis de l'avis de Curio. C'est bien d'une prise marteau qu'il s'agit. Sinon il ne pourrait pas fouetter la balle comme il le fait. Mais c'est vrai que la plupart de joueurs ont une prise plus fermée (pensez à Liubicic) qui se rapproche d'une prise revers.

Le truc Rodo, c'est que t'as l'air de penser qu'une volée amortie est plus risquée qu'une volée claquée ou jouée en rythme. C'est pas évident à mon sens. De deux choses : 1) tu la claques dans le contrepied mais s'il anticipe t'es mort, au moins autant que si tu amortis... 2) tu la claques dans le sens de la course, et alors là si le gars a des cannes attention au passing en bout de course ou au lob qui te fait manger ta raquette parce que tu es encore en train d'avancer (et si t'es pas en train d'avancer, alors c'est juste que t'as raté ta volée, et c'est emmerdant aussi). L'une : Tout dépend de la bonne réalisation du coup, de l'effet de surprise etc. Autrement dit, y'a pas forcément une option meilleure que l'autre. Comme toujours, c'est à toi d'être meilleur que l'autre. Si quand même un truc, il faut pas abandonner l'amortie, quitte à en limiter l'usage si tu le sens pas. Parce que la plupart des joueurs sont relativement à l'aise de droite à gauche (ou de gauche à droite) alors que quand tu les obliges à rajouter une course vers l'avant, ben ils aiment pas. Et ils aiment encore moins choper l'amortie après une course de ouf'... et se prendre un petit lob alors même qu'ils finissent de se rétablir. Là c'est bon.

Tant mieux pour toi, moi j'ai vraiment des problèmes avec les changements de prise. Ce que j'ai dit sur les changements de prise facilités, ce n'est qu'une question de fraction de seconde mais à un certain niveau, ça compte. Surtout que ça vient s'ajouter au fait que les joueurs à deux mains en revers ont plus de facilité à jouer en appuis ouverts, ou semi fermés.

Deux solutions (pour un droitier) : Revers à deux mains avec prise cd de la main droite et cd de la main gauche dans ce cas si la balle arrive en cd pas de chgt tu lâches juste la main gauche. Revers à deux mains avec prise revers de la main doite et cd de la main gauche, dans ce cas il y a juste un ajustement rapide facilité par le fait que la main gauche aide à la maneuvre. Ceci explique d'ailleurs que les meilleurs retourneurs jouent souvent à deux mains en revers (Agassi est évidemment le meilleur exemple).

J'ajouterais en avantage du deux mains. Les changements de prise + rapide qui donnent un énorme avantage au retour. Et plus de contrôle. Mais à une main. Plus de classe (ben oui). Plus de variation (chop, lift, frappé à plat). Et en général plus de facilité à jouer à la volée (même si y'a des exceptions, je rajouterais Stepanek, Tod Martin, et Bjorkman à ceux qui ont déjà été cités, sachant quand même qu'aucun n'a eu le niveau d'un Rafter, d'un Mac ou d'un Sampras).

PHM champion toutes catégories du match qu'il pouvait gagner, qu'il a failli gagner, qu'il était à deux doigts, un mètre de gagner, qu'il était sur le point de gagner, qu'il méritait de gagner mais qu'il a PERDU ! Et encore PERDU ! Non il n'y a aucune malédiction, c'est tout simplement comme ça et ça ne changera jamais. Il n'y a que Forget et quelques naïfs pour croire le contraire.

On s'achemine vers un pitoyable 0/3. Pitoyable mais prévisible. Merci Guitou. Mais dégagez moi ce con !!!

C'est vrai, joli esprit de synthèse Lou. Mais pour répondre à ta question Greg, là encore c'est une question de point de vue. Soit tu considères que le fait d'être capable de t'arracher sur une demi-douzaine de matchs et sortir des perfs bien au-dessus de ton classement est signe d'un niveau supérieur. Soit tu considères que de faire tout une saison en étant régulier, ne perdant jamais ou rarement en dessous, est le signe d'un niveau de jeu balèze. Pour ma part, je crois que c'est d'être constant qui est le plus dur. Les mecs qui sortent le "match de leur vie" parce qu'ils sont hyper motivés de jouer en perf' et perdent le lendemain à trois échelons en dessous sont quand même plus nombreux que les mecs qui savent serrer le jeu et ne jamais sortir vaincus d'un match en contre. Pour moi mes plus grosses perfs (15/2, 15/1) lors de tournois ont été bien faciles à obtenir que les match qui les ont précédés à échelon égal ou même en dessous. Ben oui une fois la confiance accumulée, les coups bien réglès tout est tellement plus facile. Sans compter la pression qui est moindre.

C'est vrai que l'on a parfois du mal à mettre sur le même plan, un joueur avec une belle technique, une gestuelle harmonieuse et un putain de ramenard qui court partout la langue pendante avec des gestes hyper pas beaux. Ce qui m'irrite particulièrement c'est que ce style de gars (et ils existent à tous les niveaux) ne fait jamais le jeu. Il se contente de provoquer la faute. On dit que ce sont de bons tacticiens mais que penser d'une tactique aussi basique que de remettre la balle en prenant le maximum de sécurité. Sans compter qu'ils ont aussi cette désagréable manie de serrer le poing et s'encourager quand l'adversaire fait la faute. Au niveau fairplay, ils sont souvent moyens. Mais bon ce serait abusif de généraliser. J'ai joué contre des ramenards qui ne carottaient jamais avaient une belle mentalité et de "beaux" joueurs qui avaient un peu tendance à voir très vite mes balles fautes. Bon pour en revenir à ce que disait Goog, c'est une question de goût, de préférence esthétique. Evidemment le mec qui se bat comme un mort de faim qui pallie ses carences techniques par une détermination sans faille et une combativité hors paire, je comprends qu'on puisse lui accorder du mérite. Mais selon moi, celui qui crée sur un terrain, qui prend des risques, des initiatives et ne se laisse jamais dicter le point, en a plus. Certes le tennis, ce n'est pas de la danse ni du patinage artistique mais ça reste un sport qui véhicule une notion d'esthétique. Si je dois résumer ce que je viens d'écrire, je dirais que je préférerais toujours les artistes à la recherche du geste parfait, de l'épure aux bourrinos bas du front. Désolé.

Forget a prouvé sa nullité crasse en évincant Santoro de la sélection pour d'obscures raisons d'humeur et une histoire incompréhensible d'exhibition jouée par Santoro... En plus c'était il y au moins trois ans, depuis il aurait dû passer l'éponge. On ne casse pas la meilleure équipe du monde (Llodra Santoro) par caprice. Du coup Clément est un boulet en double, le point est presque systèmatiquement perdu... Et quand on voit les danseuses que l'on a en simple (Gasquet, PHM la trouille), c'est normal que ça ne passe pas. Llodra, oui il peut faire un exploit, mais deux ? On a tout simplement presque aucune chance. A moins d'un miracle...

Même à des joueurs comme Sampras doté d'une des meilleures techniques de service de l'histoire du jeu, il est arrivé de faire des doubles, de mal servir (relativement à son niveau). La technique quand elle est là peut rassurer, c'est évident. Mais elle ne te garantit en rien de ne connaître aucune crispation, d'être à l'abri de la peur de perdre. C'est un bon mental qui te permet de jouer ton meilleur tennis, d'exploiter ta technique. Combien de joueurs bourrés de talent, à la technique irréprochable, s'autodétruisent par nervosité ?... Et combien de joueurs au moral d'acier mais à la technique approximative qui enregistrent d'énormes résultats ?

+ les lombes, + les pecs, + les épaules etc. Tout le haut du corps quoi.

Moi aussi j'en apprécie 2 !! Sauf que je n'en fume que 2 (sauf occasions excptionnelles) !!! C'est un peu l'idéal, tu as le plaisir sans les inconvénients pour ta santé mais je sais pour beaucoup de fumeurs, il est impossible de se limiter.

Et la petite clope avec le café après un bon repas, t'en as marre ? Mais non, on a qu'une vie, profitons-en, merde alors !

C'était il y a un petit moment mais Brughera, réputé pour avoir une des balles les plus liftées du circuit, tendait très peu (20, 21 je crois) d'autres gros lifteurs préférent des tensions plus élevées. Je crois que c'est surtout le cordage et le cadre qui comptent en la circonstance. Curio a raison.

J'ai un bon chop qui s'adapte bien à mon jeu d'attaque : j'adore le chip and charge. Mais The problem (ben oui des fois je m'la joue bilingue) ou autrement dit l'envers de la médaille, c'est que j'ai tendance à m'enfermer dans la filière chop et que, du coup, j'ai du mal à en lâcher un à plat ou lifté alors que quelques fois ça me permettrait de regagner du terrain ou de reprendre la direction d'un échange mal embarqué. Pourtant lorsque je suis obligé (en passing par exemple ou en retour si le mec en face fait service/volée), je suis capable de sortir des bonnes frappes coté revers. C'est donc pas vraiment un problème technique mais plutôt tactique ou surtout mental. Ceux qui ont un revers à une main, comment faites-vous ? Arrivez-vous à maîtriser le changement d'effet ?

Je suis bien d'accord avec toi, ça recadre bien les fondamentaux. Mais c'est toujours pareil, le gars en face lui envoie exactement la balle qu'il veut pour faire sa démo. Est-ce qu'il ferait autant le malin avec une petite balle bien ripou ou un gros pain qu'il n'a pas vu venir !

Exact, sauf qu'en milieu de troisième série (tu verras ça assez vite) rares sont ceux qui n'ont pas un revers frappé au moins pour les passings. Le passing de revers slicé nest presque plus utilisé, ou alors en bout de course quand le temps manque pour placer ses appuis et qu'il ne reste alors comme seule solution que de glisser un chop croisé court tombant très vite derrière le cable, surtout si le volleyeur a bien bloqué le côté long de ligne mais le taux de réussite est très bas. Reste que le caramel plein centre est une solution trop peu utilisée. C'est pourtant comme ça qu'Agassi arrivait à déstabiliser des volleyeurs du calibre de sampras ou de Rafter.