Alteo

Je pense que les TR890 et 990 s'adressent à des joueurs de fond de court cherchant le lift et la prise d'effet. Mais conformément à la philosophie "Oxylane" (le sport pour tous), les cogneurs à plat y trouveront aussi leur compte grâce à sa puissance, son confort et sa (relativement) bonne maniabilité.

Je reviens sur ce sujet, non pour poser davantage de questions, mais cette fois pour vous remercier ! Vous m'avez fait prendre conscience de pas mal de petites choses, à un moment où je stagnais dans ma progression et où la succession de défaites m'a fait me poser des questions sur mes aptitudes à jouer au tennis. Du coup, j'ai fait une introspection, et j'ai tenté des petits riens sur le terrain, qui m'ont quand même grandement aidé. Premièrement, la question du mental. Même si je savais que 99,99% de mes soucis venaient de là, ce n'était pas évident pour moi de trouver un moyen autre que ceux que je connaissais déjà pour les résoudre. Respirer, me calmer, ne pas paniquer... Tout ça ne marchait pas en match. Et puis il y a eu l'idée de penser "positivement" : placer la balle à un endroit, au lieu d'essayer de ne pas la louper. Et en combinant avec "la technique est au service de la tactique", ça marche ! Après quelques matchs amicaux, je réalise que c'est bien plus performant de ne penser qu'à jouer sur les côtés par exemple que de songer avant tout à réussir mon coup droit. Deuxièmement, l'idée de jouer sur la ligne, et non derrière. Ca a été extraordinaire, car contre des adversaires qui jouent long, je ne me plaçais jamais là de peur ne pas laisser suffisamment de temps à mon corps pour réagir face à la balle. Et au contraire, ça l'a forcé à réagir plus vite ! Du coup, moins de "cogitage", mes frappes partent bien plus facilement à l'instinct et je suis moins tendu. Surtout, parce que j'ai moins le temps de penser au "comment", je pense davantage au "quoi" : donc ça m'aide encore plus à me focaliser sur la tactique. Ces deux points aidant, et parce que j'ai pu discuter de tout ça sur le forum, j'ai un idée un peu plus claire de ce que je dois réaliser sur le terrain. Le verdict réel sera donné lors de mon prochain tournoi, en avril. J'ai maintenant hâte de le jouer.

Oh ! Je pensais que j'aurais la primeur des tests des nouvelles Artengo, je me suis fait devancé. Mais par contre, moi, j'ai pu tester la TR990 ! Et je vais commencer par répéter mes impressions visuelles : cette raquette est très belle, et très réussie au niveau de l'aspect ! Les couleurs choisies inspirent bien le côté haut de gamme et performant, avec cette alliance du gris foncé mat et de l'orange presque fluo. Ca rappelle un peu les nouvelles Head Radical, et ça tranche avec les TR920 et 930, aux couleurs que je trouve douteuse (avis personnel). Mais le plus surprenant, c'est bien sûr l'épaisseur du profil, ainsi que celle du coeur ! De prime abord, cela rend la raquette moins typique et plus unique, et on prête alors à cette TR990 le fait qu'elle ait réellement été conçue de A à Z par Artengo, et non piochée dans un catalogue pour être rebadgée. Mais surtout, elle rappelle immédiatement les Babolat Aeropro, d'autant que taille du tamis et poids sont identiques, même si par rapport à la lyonnaise, la lilloise est plus rigide (73Ra vs 69) et moins inerte (300kg/cm2 vs 316). On s'attend alors à une vocation proche : s'adresser à des lifters. La forme du tamis est moins ovale qu'à l'accoutumée, elle se rapproche davantage d'un cercle. Sur le terrain, cette raquette est réellement surprenante ! Je paraphrase Saty : par rapport à la Pro Staff 95, c'est le jour et la nuit ! Ce n'est pas que l'une est meilleure que l'autre, mais les philosophies de jeu sont totalement différentes. Tout d'abord, son tamis de 645cm2 autorise une grande tolérance, très appréciable. En plus, elle est puissante, et ce, même par rapport à d'autres tamis de 645cm2 ! Les coups partent facilement, la balle file comme l'éclair. Le gain de puissance, notamment par rapport à la Pro Staff 95, était évident ; néanmoins, je m'attendais en contre-partie à trouver un niveau de contrôle moins élevé : il n'en a rien été ! Au contraire, il a été très aisé de placer la balle où je voulais dans le terrain, tout en maîtrisant la longueur. Et sa propension à s'adresser à un jeu en lift se confirme : les premières balles ont évidemment fini dans le filet. Mais comme cette TR990 est maniable (mon avis diffère de Saty, pour le coup) et facile à prendre en main, au final, seules les deux ou trois premières balles d'engagement m'ont posé souci. Pour le reste, on arrive extrêmement facilement à prendre le dessus sur le filet (sans jeu de mot), tout en arrivant à lifter avec une aisance impressionnante. Quant au confort... Quel confort ! J'ai joué sans anti-vibrateur, et pourtant, le toucher de balle est bon, on sent peu de vibration. En outre, la raquette m'a paru d'une grande stabilité à l'impact. Au final, je ne sais que dire de négatif sur cette raquette. Peut-être regretterai-je l'absence d'un modèle à tamis plus petit (mais les 645cm2 sont dans la tendance actuelle)... Mais à part ça, cette TR990 est bien partie pour devenir l'arme absolue d'Artengo pour toucher le public des joueurs de compétition. Il y a juste la question de l'image à régler...

La TR990 est disponible dans le magasin Décathlon où j'ai mes habitudes (à la grande surprise du vendeur, qui l'attendait pour la fin du mois). Visuellement, je la trouve très réussie ! On aime ou on n'aime pas, mais les couleurs donnent un aspect haut de gamme, bien plus que les TR920 et TR930. Ensuite, ce qui surprend, c'est effectivement la largeur du cadre, ainsi que le coeur plutôt épais. En ce sens, elle m'a rappelé les Aero de Babolat. En tout cas, là dessus aussi, ça tranche réellement avec les précédentes réalisation d'Artengo ! Et c'est plutôt une bonne chose, car ça apporte une réelle touche spécifique à la marque. Je vais essayer de l'avoir en raquette-test pour la semaine prochaine, histoire de voir si le ramage est à la hauteur du plumage.

Vos réflexions sont hyper-intéressantes ! Et je vous en remercie mille fois ! Du coup, j'ai passé le week-end à faire mon auto-analyse sur le terrain (sans vidéo), et en discutant avec un de mes partenaires de jeu. Et j'ai réalisé beaucoup de choses (dont certaines que je savais déjà au fond, mais sans avoir su mettre des mots dessus avant). Il y a un point abordé par Loulou, qui me plaît bien : c'est la notion de sensation. Effectivement, c'est bien, je pense, un des noeuds du problème. En entraînement, je ressens bien la balle, notamment parce que je centre bien ma frappe (j'en veux pour preuve mon multi-filaments qui s'effiloche toujours au milieu du tamis) et que je n'ai absolument pas l'impression de frapper avec une raquette en bois. En match, je n'ai pas le même ressenti, la balle me semble plus "dure". En fait, je centre moins la balle dans la raquette, ce qui, je pense, est une conséquence de cette fameuse épaule qui se tend et remonte tout le bras (mais j'y reviens). J'avais déjà eu l'idée de jouer avec des balles molles (celles à 75% du rebond normal), ça marche plutôt bien pour reprendre des repères dans les sensations. Je vais utiliser davantage cette méthode. Un autre point intéressant est celui de la proprioception, associé à celui de la prise d'information. Ce week-end, en jouant un match (amical), je me suis rendu compte d'un truc pourtant ultra-évident : mon histoire d'épaule qui remonte, c'est tout bêtement que je frappe la balle un poil plus tard en match qu'en entraînement, et donc, inévitablement, un poil plus près du corps. Et ça, c'est parce que je cogite énormément en match (quoi faire, comment faire, quoi ne pas faire, comment ne pas faire, le tout en boucle). Du coup, à trop réfléchir, j'ai moins de temps pour agir, et surtout pour m'adapter ! Et ma proprioception est faussée, en ce sens où je ne pense même plus à mon positionnement par rapport au jeu, attendant tout simplement la balle arriver sur moi. Un truc également : la balance entre technique et tactique. Comme je le disais, j'essaie de "bouffer" de la technique pour pouvoir la réutiliser sans réfléchir. Le but est de penser davantage à la tactique ensuite. Sauf qu'en match, je suis tellement préoccupé par la technique qui ne revient pas que c'est elle qui occupe mon esprit. Et plus je rate, plus je cogite sur la technique. Ce week-end, pendant le match amical que je jouais, j'ai repensé à ce que vous aviez dit à ce sujet (notamment "la technique doit être au service de la tactique" de totophe), et j'ai eu un "tilt" quand mon partenaire m'a dit : "essaie de me mettre en difficulté en jouant sur les côtés". Et là, magie ! J'ai complètement oublié mes histoires de technique pour tenter de viser les côtés, et tout est devenu limpide ! Bon, j'ai perdu quand même, parce que mon naturel est vite revenu au galop, mais il y a du progrès ! Maintenant, la question est de savoir comment travailler ça. Je vais tenter de suivre deux idées émises par Denebola : Ca, c'est une bonne idée ! Il est vrai que j'ai tendance à jouer en fond de court, derrière la ligne. Je vais essayer. Le problème sera de trouver des partenaires.... Merci, en tout cas, pour vos avis et réactions ! Bien sûr, la solution miracle ne viendra pas en quelques posts sur un forum, mais vous m'avez réellement aidé à trouver des pistes d'améliorations ! (J'ai un match ce midi... on va voir si j'arrive déjà à commencer à mettre certains points émis en application )

Pas de souci ! Prochain match officiel le mois prochain. On verra bien.

Ou alors je suis un cas désespéré... mais si je n'avais pas la certitude au fond de moi de faire mieux que ça, j'aurais déjà arrêté le tennis pour me mettre au curling. Vous pouvez penser que je suis nul ; néanmoins, c'est quelque chose que j'essaierai moins d'admettre que de changer en y mettant tout ce que j'ai. Je n'ai pas utilisé le mot "mystère" dans le sujet par hasard. De même que je ne m'épanche pas de mes soucis dans la catégorie "le divan du Docteur Classim" pour un souci technique. Je pense réellement que c'est purement mental, mais mon corps n'obéit pas à ce qu'ordonne ma tête. Je sais que c'est difficile à croire. En m'adressant aux 2ème ou 3ème série que vous êtes, je réalise parfaitement que je dis quelque chose qui serait équivalent à "Aidez-moi, je sais courir, mais pas quand je me chronomètre" : c'est ultra-difficile à imaginer. Mais j'espérais simplement avoir des éléments de réponse (j'en ai eu, je vous rasssure et vous en remercie). Je vais réfléchir à tout ça, faire le point. Sinon, pour répondre à marian : "Est-ce que tu es en surpoids ou tu choppes tout en match?" >> Non, pas de surpoids : 175cm et 72kg ; et non, pas de chop systématique en match. "Est ce que tu es sûr de servir correctement, faire un service slicé par exemple?" >> Je ne slice pas mes services, mais c'est parce que je suis plus à l'aise sur les services à plat. Du coup, j'ai moins travaillé les slice. "Comment surviennent les fautes, tu fatigues?" >> Aucune fatigue. Les fautes arrivent... sans que je ne sache vraiment pourquoi elles arrivent. Enfin, plus précisément, je fais la faute quand, trop tendu, mon épaule se tend (j'en avais parlé), ce qui empêche mon bras d'avoir de l'amplitude et d'accompagner correctement la balle. Dans ce cas, soit le poignet se tourne précipitamment, et la balle finit dans le filet ; soit le tamis est trop ouvert, et la balle est trop longue "tu as du mal à lire le service de l'adversaire?" >> Aucunement. Dans tous les matchs officiels que j'ai joué, je n'ai rencontré que deux personnes (des faux NC, comme on dit) qui avait des services puissants et rapides. Les autres ne me posaient pas de problème particulier, en tout cas pour le placement. "12 ans de tennis mais tu ne fais qu'une heure de cours collectif ou tu joues à d'autres moment dans la semaine?" >> Je fais une heure de cours collectif par semaine + au moins 4-5 heures de jeu (et, promis, ce n'est pas exagéré : je suis quasiment tous les jours dans mon club) "D'ailleurs c'est 24 défaites match amicaux compris?" >> Non, c'est hors matchs amicaux.

Je savais bien que j'aurais du mal à être crédible et/ou explicite (ce pourquoi, j'avoue, j'ai beaucoup hésité à en parler). Et pourtant... Je ne sais pas. Ma vision du tennis est jouer "beau" et "propre", évidemment, en ce sens où j'aimerais avoir des échanges vifs et spectaculaires en plaçant la balle où je veux. Mais quand un match se profile, qu'importe de cogner, de faire des lifts, de balader son adversaire : à mon niveau de 4ème série, l'objectif est de faire moins de fautes que mon adversaire. Donc, j'essaie de gagner "ugly". Du coup... Ce n'est pas mon cas. Pour moi, la force et la vitesse ne sont qu'une partie des moyens de mettre la balle hors de portée de l'adversaire. Réaliser une balle courte, coupée et croisée, par exemple, en est un autre. Avoir de la chance et taper le haut du filet aussi. Si j'en appelle au forum, c'est justement parce que les gestes les plus simples ne veulent pas venir quand j'ai besoin qu'ils viennent. Et ce n'est même pas que j'essaie de "bourriner". Je pense que la base de la base se situe dans les choses simples. Ben moi, si ! Je suis bien d'accord. Quand on joue avec quelqu'un de bon, on a l'impression d'être bon parce qu'on renvoie la balle de manière vive. Mais quand vient le moment de jouer contre un jeu plus "lent" et moins "physique", on est perdu. C'est la raison pour laquelle je joue de temps en temps avec des personnes qui ne frappent ni ne placent (mais savent quand même, un minimum, renvoyer la balle dans le terrain), et/ou avec des balles de débutant (pour le toucher de balle). Justement, le gros du problème est là. Comme mon épaule remonte, mon bras se crispe, je boise plus facilement, et je ne contrôle plus ma balle. Sur les quelques coups où j'arrive à penser à cette fichue épaule pour qu'elle ne parte pas en vrille, je me rends bien compte que c'est elle qui est responsable de beaucoup de mes maux. 24 depuis 4 ans. Sachant que ma première victoire date d'il y a 4 ans justement, et donc qu'avant ça, j'ai accumulé je ne sais plus combien de défaites. Pour la restituer sur le terrain sans cogiter.

J'ai pas dit que j'avais une technique quasi-parfaite... ou alors si c'est l'impression que mes mots ont laissé, c'est justement parce que, volontairement et dans le but de retranscrire au plus exact possible ma situation, j'ai dit que j'étais à un bon niveau technique. Parce que je sais que ce n'est pas une question de technique : au fil de mes matchs, je perçois parfaitement la différence de gestuelle que j'ai par rapport à l'entraînement ; en outre, j'ai déjà demandé l'avis de mon prof de tennis sur ma technique ; par ailleurs, j'ai fait un stage pour tenter de gommer ce qui n'allait pas ; et enfin j'ai même été jusqu'à me filmer pour vérifier avec du recul ce que je faisais et pour le comparer à ce qu'on enseigne dans les écoles de tennis. Dans tous les cas, j'ai appliqué quasi-à la lettre les conseils des coachs et en entraînement, et j'applique la théorie (vraiment). Du coup, comme la réponse à ma problématique n'est certainement pas "Essaie de t'entraîner sur le mur pour rentre tes coups instinctif" (car c'est déjà fait) ou encore "Change ta raquette, parce que tu ne la maîtrise pas" (ce qui n'est pas exact), j'ai préféré dire, quitte à prendre le risque de paraître faussement prétentieux, que ma technique est bonne. Sinon, oui, ce que je suis en train de dire, c'est bien que je sais faire des coups droits, je sais faire des revers, je sais monter à la volée, je sais servir. Mais que je ne sais pas gagner. Le pire, c'est que je sais pourquoi je gagne pas ! Et je sais aussi que mon corps ne m'aide pas (épaule qui remonte à la frappe, uniquement en match). Bref, tout ce que je dis est la pure vérité, aussi incroyable que cela puisse paraître : en 12 ans de tennis, je n'ai gagné que 5 matchs officiels dans la vie, je perds tous les matchs amicaux à partir du moment où je joue contre quelqu'un qui sait simplement remettre la balle de l'autre côté du filet, aucune de mes victoires n'a réellement servi de déclic. Et c'est parce que ça m'ennuie comme c'est pas permis d'avoir ce profil de looser que je n'ai absolument pas envie d'être que j'ai lancé ma bouteille à la mer ici.

En fait, c'est simple. Dans une telle situation, ce que se dit mon abruti de subconscient, c'est "Super ! Tu as de la marge ! Ne te loupe pas maintenant, sinon c'est la loose". Il y a aussi cette question du relachement, parce qu'au fond de moi, je me dis que le travail est fait.

Là, je me dis "il ne faut pas que je fasse double-faute si je veux conserver mes chances". Mais bizarrement, je fais moins souvent double-faute qu'à 40/0, car dans le meme temps, il y a une part de moi qui pense "bon, ce jeu est mort, on s'en fout de ce que tu vas faire, mais fais-le". Comme tu dis, le cerveau humain est flippant...

(Allez, comme c'est pour trouver des solutions, autant ne pas avoir peur de trop en faire ; en tout cas, j'essaie d'être le plus objectif sur moi-même ) Je suis plutôt bon, même si j'ai quelques lacunes au niveau de la volée. J'ai bien assimilé les techniques du coup droit et du revers, que je réalise bien (à l'entraînement en tout cas). Je ne pense donc pas avoir trop de problème là-dessus... mais bien sûr, c'est difficile de se juger soi-même. Ca tombe bien, ce bouquin est pile sur la table de nuit. Pour le reste, j'aime beaucoup tes conseils, notamment : En effet, c'est systématique : à 40-0 en ma faveur, il m'arrive à 99,99% de penser davantage à ne pas faire de double-faute, et d'en faire une dans la foulée. Je vais tenter ton conseil. Tout à fait d'accord ! C'est d'ailleurs pour ça que j'alterne les partenaires, et suis en quête de nouveaux. Ca c'est intéressant ! Je n'y avais jamais pensé ! Je tente à mon prochain tournoi (normalement dans deux semaines). Merci beaucoup pour ces indications !

Ce forum finit par chercher à garnir ma bibliothèque ! Intéressant... Non, effectivement, je prends vos suggestions en compte. De toute façon, comme j'ai deux heures de RER par jour, je pense que j'ai le temps de lire. Sinon, autre chose dont je me suis rendu compte quand je joue en match : quand un point est en jeu (plus particulièrement quand il est décisif), mon épaule droite (celle qui tient le bras qui joue, hein !) a tendance à remonter. En fait, il s'agit de ma mauvaise habitude à toujours tendre mes muscles quand j'essaie de faire un truc avec la plus grande des précisions. Même si j'en suis conscient, je n'arrive pas à relâcher cette fichue épaule. Du coup, c'est tout le bras qui est retenu, et je n'ai ni force ni contrôle dans ma frappe. Hier, en jouant un match amical, j'ai pensé "positif", en me fixant ce seul objectif simple : frapper avec l'épaule relâchée. Ca n'a marché que la moitié du temps (mais ça m'a permis de gagner le set). Avez-vous des idées pour améliorer ça ?

En fouinant, on trouve la TR990 ici : http://www.decathlon.bg/artengo-tr-990-flax-fiber-id_8297318.html Mais il faut savoir lire... A part ça, elle semble intéressante. Son tamis de 645cm2, son poids de 300g et son équilibre neutre rappellent un peu la TR920 et l'orientent vers un plus grand public de compétiteurs qu'une Pro Staff 90 (exemple extrême, il est vrai). En tout cas, la cosmétique est réussie (goût perso). Elle est bien plus jolie que les TR920 et TR930, dont l'aspect me semblait "cheap". Je l'essayerais bien, juste pour voir.

Dans le mille ! Et effectivement, c'est un truc dont j'étais conscient et que j'ai travaillé depuis quelques mois (en prenant l'exemple de Federer, qui fait partie de ceux qui fixent "longtemps" le point de frappe de la balle). Je savais donc que j'avais une grosse tendance à quitter la balle du regard beaucoup trop vite, et j'ai réglé ça à l'entraînement. Mais en match, mes travers reviennent, et je ne fixe plus la balle sans vraiment savoir pourquoi. Quoi qu'il en soit, je vais commencer par me fixer des objectifs positifs, comme tu l'as suggéré. Peut-être qu'en ajoutant ce fait à mon jeu, je finirai par bien fixer mon regard sur la balle, même sous pression.

L'idée de penser uniquement à l'endroit où je veux placer la balle, et non à ne plus faire la faute, est hyper-intéressante ! Merci ! Je vais essayer de mettre ça en application ce soir. Mais je me connais : dans mon raisonnement, "mettre la balle au dessus du filet" = "ne pas la mettre dans le filet". Et je retombe dans la négation. Plus sérieusement, c'est vraiment une bonne piste, que je vais m'empresser d'explorer. Pour la question de la micro-perte de concentration, est-ce que ça pourrait constituer un début de réponse également ?

C'est prometteur, et surtout, ça offrira une concurrence plus que très sérieuse au Personal Coach d'Artengo. Le Tennis Sensor est plus léger (9g, contre 21 pour l'Artengo) et se loge au bout du manche (contre coeur de raquette chez Artengo), ce qui promet de moins impacter l'équilibre et l'inertie de la raquette. Si on ajoute en plus le savoir-faire de Sony dans le domaine de l'électronique et dans le gyroscopique (Xperia et PlayStation en tête), les lillois d'Oxylane vont certainement avoir à plancher sur des nettes améliorations du Personal Coach pour rivaliser. A voir à la fin de l'année pour l'efficacité et surtout le prix du Tennis Sensor.

Je déterre à nouveau ce sujet (on sait jamais, s'il y en a que ça intéresse ). Après avoir joué quelques heures avec le Dunlop Silk sur ma Wilson PS 95, je peux apporter quelques éléments de comparaison supplémentaires avec le TGV. Au tout début, je le trouvais un peu sec, mais en fait, j'ai fini par le trouver surtout un peu "mou", dans le sens où j'avais l'impression de jouer avec des balles molles. Je craignais de perdre en puissance de frappe... Or, finalement, il n'en a rien été ! Non seulement je n'ai pas rien perdu en puissance, mais en plus, cette impression de molesse a disparu au bout de 5 minutes, juste le temps de m'y faire, et a été remplacée par une belle impression de confort. En outre, les sensations de jeu sont vraiment très proches, et je n'ai pas été perturbé par le changement de cordage. Il y a même eu des moments où j'ai oublié que je ne jouais plus avec un TGV. En définitive, ce Dunlop Silk, c'est du tout bon (comme Jacques) ! Une bonne, très bonne alternative au TGV, surtout vu son prix ! Il ne reste qu'une inconnue : la durabilité. Réponse dans 1 mois (durée après laquelle mon TGV casse, habituellement) ?

Décidément, je me sens moins seul, tout d'un coup, dans mon souci budgétaire relatif au TGV. J'ai connu l'existence du Hexy Fiber après avoir entendu parler du Silk (merci Tambouil) ; pour le moment, je vais le tester en profondeur. On verra pour le Hexy Fiber, si le Silk ne me convient pas avec le temps.

Je déterre ce sujet, car je viens de tester le Dunlop Silk, en 1,30mm, sur ma Wilson Prostaff 95. Je partage donc mes toutes premières impressions, après seulement quelques minutes de jeu. Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est, pour le moment, le cordage qui m'a donné les sensations les plus proches du TGV. Il m'a semblé peut-être un tout petit poil plus sec, mais son confort est à un niveau preque équivalent. Mais ce n'est qu'une toute première impression : j'y verrai plus clair quand je jouerai plus régulièrement avec (en attendant, j'ai encore ma seconde raquette avec un TGV bien entamé). Néanmoins, je suis assez optimiste. La suite dans quelques semaines...

Intéressant, ça. Il s'agit de quel magasin (si tu peux te permettre de balancer ) ?

Salut ! Je relance le sujet, puisqu'il semble que le Personal Coach commence à arriver dans les rayons tennis de Décathlon. Quelqu'un s'en est-il déjà procuré un exemplaire ?

Héhé ! Le TGV en 1,40mm était effectivement une alternative, mais je préfère la sensation d'un 1,30mm. Je teste ce Silk, et on verra bien.

Je veux bien te croire. J'ai essayé beaucoup de cordages, mais c'est le TGV qui avait toujours ma préférence. Je casse le 1,30mm en un mois, à raison de 2 à 3 heures de tennis par semaine (voire un peu plus) ; le 1,35 se brise en deux mois. Si je casse le Silk en deux semaines, alors je resterai sur le TGV.

Merci (encore) !! Je vais tester ce Silk. Je vous dirai quelles impressions il me laissera après le TGV (enfin, je testerai quand j'aurai cassé mon cordage).