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Forums Tennis-Classim

Alteo

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Tout ce qui a été posté par Alteo

  1. Ben écoute... On ne m'appelle pas "le Christopher Nolan du tennis" pour rien, hein ! "Inception", c'est inspiré d'un de mes matchs.
  2. Oui, voilà. Mais pour être plus précis, ma motivation est axée sur la maîtrise gestuelle mais aussi sur la capacité à envoyer la balle dans le terrain adverse. S'il manque l'un des deux, je n'ai une demi-satisfaction. Car, quand même, si je fais faute directe dès la première frappe, même en ayant centré, en étant relaché, et en ayant les bons appuis, ça m'ennuie. Alors... Techniquement, oui, j'en suis capable, même si tout n'est pas parfait. Il me manque des fois du relâchement ne coup droit, par exemple. Mais en entraînement, quand ça arrive, j'y fais fis et me règle au fur et à mesure. En match, ce n'est pas - toujours - le cas. Après, ma plus grande satisfaction vient, je dirais, du centrage de la balle (à condition qu'elle est bien renvoyée dans le terrain adverse). Mais bon, si je suis mal placé et/ou mal relâché, il m'est difficile de centrer. Je vais suivre son conseil et me focaliser sur placement + centrage dans un premier temps. J'étais comme ça, avant, moi aussi. On avait beau me dire de jouer comme le font tous les NC ou 40 qui me battaient, et que c'est eux qui avait raison, j'avais un peu de mal à l'admettre et j'arrivais pas à m'empêcher de jouer avec sécurité (donc, selon moi, mochement). Puis ce livre a été une révélation, dès que j'ai lu... le titre. Voir un bouquin qui mettait en valeur le jeu moche, c'était comme si j'avais eu la confirmation que cette manière de jouer est une vraie manière de jouer. Du coup, je l'ai acceptée et j'ai commencé à prendre pied à jouer ainsi en jouant ainsi. Mais je reste quand même un adorateur du "beau" jeu. Dans tous les cas, c'est vrai, c'est à chacun de se trouver son style. Merci pour la suggestion ! Je vais me renseigner sur ce livre. Après, pour apporter quelques précisions supplémentaires, j'ai fait deux matchs amicaux depuis que j'ai ouvert ce post (un lundi et un mardi), post qui faisait suite à un match de trophée Philippe Chatrier que j'ai perdu et où j'ai réalisé réellement ma propension à me démotiver inconsciemment par flemme de l'effort. Dans le match de Philippe Chatrier, j'ai perdu le 1er set 6/3 après avoir raté deux ou trois balles de 4/3 en ma faveur. Remonté, je prends direct le premier jeu du second set et puis.... je me "dé-concerne" jusqu'à en perdre les 6 jeux suivants. Score final : 6/3 6/1. C'est à ce moment que j'ai pris conscience véritablement (je le savais déjà, mais ne le disait pas "officiellement") de ma tendance à abandonner l'effort facilement en match. Soit c'est trop dur/chiant, et j'abandonne (au premier set, je me suis dit inconsciemment que, bon, il a pris l'avantage, alors je lui donne le set et me rattraper sur les autres) ; soit ça semble facile et j'y vais coulant (sur le second set, je mène direct 1/0, donc je me dis - inconsciemment toujours - que ça va être facile de faire la course en tête). Dans les deux cas, je ne suis plus concerné par le match. Dans les deux matchs amicaux du début de semaine, j'étais un peu vexé de la défaite au trophée Chatrier, et j'ai donc joué avec un sursaut d'orgueil. Je me suis motivé, me persuadant que jouer ces matchs allait être cool, que j'allais m'éclater, que me battre sur tous les points allait être génial, etc... Je me suis même forcé à être chaud bouillant en étant à l'initiative des matchs. Le pire, c'est que ça a marché... au début. J'ai perdu le match de lundi en un set 6/4, et celui de mardi, 6/2 6/0. Mais j'ai réalisé un truc : dans les deux cas, je commence la partie plein de conviction. Ensuite, comme je vois que ça fonctionne bien (les échanges sont disputés, j'arrive à réussir mes objectifs techniques, et je mène au score), je suis rassuré sur mon niveau de jeu et mon corps décide alors d'abandonner l'effort : plus la peine de travailler, puisque le niveau est là. Résultat, je joue sans conviction et me prends une tôle. Donc, que j'ai l'avantage ou que je ne l'ai pas, je me démotive en plein match ! Dans les deux cas, j'ai quand même pris plaisir à jouer. Mais il y a des "sursauts" de démotivation qui sont fatals. C'est grave, Docteur(s) ?
  3. Plus que la victoire, ce que j'aime en jouant, c'est de frapper sa balle en étant techniquement correct (appuis, relâchement, centrage de balle). Si j'arrive à mettre de la vitesse dans la balle, c'est un plus ; si j'arrive à viser la zone que je veux en mettant l'adversaire en difficulté, c'est aussi un plus ; si j'arrive à faire les deux à la fois, c'est un plus-plus. Si, d'une façon générale, j'arrive à être majoritairement correct au niveau technique, je suis satisfait du match quelque soit le score final (bon, si je me prends 6/0 6/0, je ne serai pas content, quand même).
  4. Ce que je n'aime pas dans les matchs, c'est... perdre. Non, enfin, pas exactement quand même, hein ! Bien sûr, je n'aime pas perdre, mais je me satisfait quand même d'une défaite si j'ai pu malgré tout jouer relâché et en ayant réussi à prendre du plaisir dans les échanges. Car malgré tout, j'ai déjà pris plaisir à jouer un match, même si c'est plutôt rare en comparaison des matchs typés "corvée". Je trouve plaisir quand l'échange est tenu, incertain, et que je garde confiance en moi. Je suis têtu et persévérant. Mais surtout, même si je sais que je ne suis pas parfait techniquement (j'ai clairement des lacunes), je ne veux pas accepter de ne pas "réussir" (relativement parlant) dans ce sport qui me tient à coeur. Et je ne peux pas croire que je sois si mauvais. Dans cette liste de manière de mal aborder la compétition, il y a trois points dans lesquels je me reconnais encore aujourd'hui, ce sont ceux que j'ai mis en gras. Je rentre donc dans un cercle vicieux : en sur/sous-jouant, j'ai peur de rater ma frappe ; du coup, je stresse et flippe devant la difficulté ; à cause de ça, je suis inhibé et refuse de faire l'effort d'aller au combat ; et du coup, je sous-joue par manque d'envie ou sur-joue quand j'essaie de refuser l'abandon. Les autres points, à part "surestimer son niveau" parce que je ne me surestimais pas, je les vivais aussi, mais depuis 1 an, j'ai tenté, avec une certaine réussi, de prendre le dessus et de les contrôler. J'ai fait le point sur moi-même, en me créant une fiche sur le forum (d'ailleurs, tu fais partie de ceux qui y ont laissé des bons messages d'encouragement, et je t'en remercie chaleureusement), et en me poussant à coucher par écrit le bilan de mes matchs. J'en suis arrivé à la conclusion que si je pouvais pas me débarrasser de la peur et du stress, il n'y avait qu'à les admettre, les accepter et jouer avec. Admettre et accepter, pas de souci. J'ai réussi, non sens mal, à intégrer l'idée de la peur, mais je n'arrive pas à jouer avec, parce que je n'aime pas ça et du coup, je ne fais aucun effort sous l'effet du stress et je renonce. Je suis persuadé que si j'arrive pas prendre du plaisir malgré la peur, j'arriverai à la surpasser, et donc à me surpasser moi-même. Il y aurait beaucoup à dire. Depuis un an, je pense avoir réussi à corriger pas mal de choses sur ce plan (notamment sur le service et les montées à la volée), et à l'occasion, je ferai une vidéo pour comparer. Ceci étant, j'ai toujours en tête le mec qui n'avait quasiment pas de technique et qui, malgré tout, m'a battu et est monté 30/2. La différence majeure, c'était qu'il croyait en lui. (En fait, avec le recul, je me dis qu'il est absolument possible qu'il n'ait pas la moindre idée de ses lacunes techniques et qu'il joue tout simplement en s'éclatant sans chercher à comprendre ni les causes ni les conséquences de son jeu ; et je pense qu'il a raison sur ce dernier point) Voilà ! C'est ça ! C'est exactement ça ! C'est l'idée que j'ai, celle que je cherche à mettre en application ! C'est bien résumé. Sauf que je ne peux pas m'empêcher d'être dans le jugement... J'aime taper la balle (en tout bien tout honneur), mais je n'aime pas quand rater ce que je fais peut avoir des mauvaises conséquences pour moi. Donc, j'aimerais apprendre à aimer faire quelque chose quelque soient les conséquences. Tout à fait ! Mais j'espère bien trouver la clé de ce casse-tête.
  5. C'est un livre intéressant, qui met en exergue l'importance de la psychologie au tennis, bien avant celle de la technique. Il essaie de faire comprendre à son lecteur qu'il vaut gagner "moche" que de perdre "beau". Il y a aussi plein de petites astuces pour la préparation d'avant-match, comme l'adoption de routines, notamment. Cela dit, c'est peut-être moins intéressant pour ceux qui ont lu tout le forum Classim... Alors ça, c'est une idée qui m'est venue aussi ! En fait, à l'entraînement, un de mes partenaires m'a dit qu'une faute derrière la ligne était "moins grave" qu'une faute dans le filet, et m'a donc demandé de cogner toutes mes balles sans chercher à savoir si elles sont dans le terrain ou non et si il allait les rattraper ou non. J'ai compris que l'intérêt de cet exercice était de trouver du relâchement. J'ai donc déjà essayé de faire la même chose en match, quand je sentais que c'était mort (genre, au premier set quand je suis mené 5/1). Le problème, c'est que ça me développait la peur de mal faire. En tout cas, je vais creuser cette piste quand même... C'est EXACTEMENT ça ! Quand je suis mené, mon crétin de cerveau me dit que c'est cuit, que revenir pas être compliqué, et mon corps, qui a la bêtise de le croire, va avoir la flemme de faire des efforts pour remonter. Pourtant, je sais que rien n'est perdu, et que la tendance peut s'inverser, et je me le répète sans cesse. D'ailleurs, ça marche plutôt bien, parce que si je suis mené d'un seul set, je n'abandonne pas. Par contre, à partir du second set d'écart, ça se gâte... Donc, comme il y a renoncement de mon corps, il n'y a plus d'envie de jouer. Parce que ça ne servirait à rien (dixit mon cerveau). C'est ce que j'essaie de comprendre et de reproduire. Ce qui me donne plaisir au tennis, c'est d'échanger tout en relâchement. Si les coups sont puissants et que ça faut des échanges rapides, c'est encore mieux, mais depuis "Winning ugly", ce n'est plus ce que je recherche en priorité. Pour moi, l'idée première est de renvoyer la balle dans le terrain avant tout et de maîtriser mes frappes. L'idée qui vient ensuite, en compétition, c'est de la placer là où mon adversaire ne pourra pas la renvoyer correctement. Donc de le mettre en difficulté. Le problème, c'est que dès que le joueur en face montre des capacités à me renvoyer beaucoup de balles, ça m'agace et je renonce très vite. Et ce, uniquement en match. C'est la raison pour laquelle je perds systématiquement dès lors que je me retrouve face à un adversaire qui sait renvoyer la balle. A l'entraînement, faire des longs échanges ne me posent pas de souci, car ce ne sont pas eux qui vont déterminer la durée de la session. Autrement dit, même si je passe l'heure à toujours échanger, je peux décider d'arrêter quand je veux. Alors qu'en match, il faut que je marque un certain nombre de points, et plus l'échange dure, plus le match sera long. C'est en ça que je disais que je suis fainéant : si je ne sais pas quand ça s'arrête, j'ai la flemme. Et si j'ai la flemme, je n'ai pas de plaisir. Alors, si en plus on ajoute le stress inhibiteur... Du coup, ce que j'aimerais, moi, c'est d'apprendre à aimer échanger ad vitam eternam (ou presque :p) et de ne pas avoir peur de la longeur des matchs. Oui. Je profite toujours de l'échauffement pour régler mes coups et caler ma confiance en moi.
  6. C'est pile-poil ce que je cherche, en fait. Mais je ne sais pas comment m'y prendre. . J'ai lu "Winning ugly" de Brad Gilbert et Steve Jamison (un cadeau parfaitement bienveillant :)). Ca a été le début de mon introspection, qui m'a emmené jusqu'à la recherche du plaisir dans le match. Ce livre est d'ailleurs intéressant, pour ceux que ça n'embête pas de lire en anglais (je n'ai pas cherché d'édition en français, ça existe peut-être cela dit...) Ca, c'est un point hautement intéressant. Parce que je me suis posé des questions en ce sens aussi. Le truc, c'est que j'ai toujours eu envie de faire de la compétition, car se mesurer aux autres, voir où on en est, se dépasser soi-même, avoir des résultats et mesurer ses progrès, tout ça, ce sont des trucs que j'ai envie de vivre en mon for intérieur. C'est une fois sur le court que tout se gâte et que l'envie disparaît... avant de réapparaître dès que je quitte les terrains. Il y a eu un moment où je me suis dit que la compétition n'était pas une fin en soi, comme tu le dis, en suivant l'exemple d'un de mes partenaires qui ne fait aucune compétition et qui était très content comme ça. Et j'ai aussi pris conscience que le tennis, effectivement, ça pouvait juste être un sport où on se renvoit la balle sans compter le moindre point. Ces derniers temps, c'était même la seule condition où je prenais plaisir à jouer. Dès lors qu'il y avait proposition de match amical de la part d'un partenaire, j'acceptais un peu à reculons, et l'envie dispaissait. J'en étais arrivé à un point où je me sentais régresser à chaque match. Pourtant, paradoxalement, quand j'y réfléchis à tête reposée, j'ai envie de faire des matchs. Vraiment. Il n'y a que quand je suis dans la situation de match que je n'ai pas envie de jouer des matchs. Et je pense que c'est parce que dès qu'il y a une difficulté, je n'ai plus d'envie. D'ailleurs, même si j'enfile les défaites comme des perles, ça ne m'empêche pas de m'inscrire aux tournois. Du coup, j'aimerais prendre le problème à l'envers (parce que j'ai déjà essayé de le prendre à l'endroit ;)) : et si j'essayais d'aimer ce que je n'aime pas ?
  7. Salut à tous ! J'ai une question existencielle : l'endroit où le cordage casse est-il révélateur du centrage de balle dans le tamis ? Je dirais que oui, forcément. D'abord, parce que c'est logique. Ensuite, parce que moi qui centre plus souvent que je ne décentre (ben oui, quand même :p), je casse relativement au milieu :sur le 7 ou 8ème travers ; bon, légèrement en tête, quand même. D'ailleurs, j'en ai aussi la preuve par le Tennis Sensor de Sony : ma zone de frappe la plus fréquente recouvre bien la zone d'usure de mon cordage, visible à l'oeil nu puisque je joue avec un multifilament. Le truc est que je corde pour deux amis. Le premier, 15/5, casse un montant au milieu. Pas de souci. Le second, par contre, casse systématiquemnet sur le 3ème montant en partant de l'extérieur. Il est 30 (15/5 l'année dernière), et ne me donne pas vraiment l'impression de décentrer, quand je joue avec lui. Sa technique est plutôt propre ; c'est un lifteur très régulier, avec une balle vive. Alors, selon vous, casse-t-il sur un côté parce qu'il décentre plus que je ne le crois ? Pour une autre raison ? Enfin... Je me suis déjà fait un avis sur la question en allant l'observer jouer, tout à l'heure, mais j'aimerais bien savoir ce que vous en pensez, sur le papier. Merci pour vos réponses !
  8. En effet, à la réflexion, je pense qu'il casse toujours quand il joue contre le même partenaire, un 15/5 qui en vaut largement plus. En tout cas, il n'a jamais cassé quand c'était contre moi. En tout cas, je continue à mener ma petite réflexion à ce sujet. Et vous m'avez donné de bonnes pistes. Merci !
  9. C'est très possible ! Je fais bien mon noeud sur le 3ème montant, que ce soit sur le petit côté que sur le grand côté (je corde en 2 noeuds, pour lui), et je suis quasiment certain que c'est bien ce 3ème montant qu'il casse. Je vérifierai quand il cassera à nouveau. Tu crois que ça joue ?
  10. En effet, j'y ai pensé aussi. Mais comme son cordage casse au même endroit et à des intervalles de temps plutôt similaires, je me dis qu'il faut une sacré probabilité pour qu'il envoie une grosse frappe casseuse de cordage de manière suffisament régulière pour cela. Ca donne une bonne indication. Merci à vous pour vos réponses !
  11. Donc, on peut déduire de sa zone excentée de casse qu'il décentre beaucoup sa frappe, mais pas forcément plus qu'il ne centre ?
  12. En effet, il faut que je précise quel cordage il utilise. C'est un monofilament de MDD, en jauge 1.25mm (je ne sais pas ce qu'il vaut...), tendu à 23kg. Et effectivement, c'est un lifteur. Du coup, donc, j'ai été l'observer de près pendant deux-trois minutes alors qu'il jouait contre un 15/2 (il a dû se demander pourquoi :p), et s'il a effectivement tendance à décentrer de temps en temps de manière très visible (et tu as raison, Jojo, c'est bien parce qu'il est un peu loin de la balle, et donc pas super bien sur ses appuis), la plupart du temps, il donne plutôt l'impression de centrer comme il faut (ou alors j'observe mal :p). Du coup, je me repose la question suivante : le fait qu'il ne casse pas au centre indique-t-il forcément et avec certitude qu'il décentre la majorité du temps (auquel cas l'impression qu'il donne de centrer est fausse), ou est-ce que le fait qu'il joue lifté peut influencer la zone de rupture ?
  13. artengo TR 890/990

    Il faut les essayer pour avoir un avis propre, effectivement. Mais sinon, ayant eu la TR990, je serais bien tenté de te dire... ni l'une ni l'autre. Car tu es en phase de reprise voire de ré-apprentissage (suite à tes deux ans de tennis de table), et ces deux modèles ne me semblent pas assez polyvalentes pour cela. Il s'agit de deux raquettes très orientées vers le lift, au point qu'il faut avoir des gestes de lifteur pour les exploiter. Enfin... Il n'est sûrement pas impossible non plus de jouer avec, loin de là, mais il me semble plutôt qu'une raquette plus "neutre" sera plus adaptée. Pour rester chez Artengo, je te suggère plutôt la TR860 ou la TR960. La 960, plus lourde, va peut-être être un peu plus difficile à prendre en main au début, mais ira en s'améliorant avec l'expérience. La 860 est plus maniable et plus légère, et elle conviendra peut-être mieux pour te forger la technique pendant les premières semaines.
  14. Je suis un peu surpris... A ma connaissance, la PS 95 100th Anniversary n'est rien de plus qu'une PS 95 standard avec une cosmétique commémorative. En outre, ce que t'a dit le vendeur m'étonne : la taille du tamis étant identique, je ne vois pas trop en quoi l'Anniversary serait plus tolérante. Et c'est encore plus curieux qu'il ait cité le kevlar et l'Amplifeel comme éléments d'amélioration par rapport à la standard, puisque cette dernière en dispose également. Sinon, je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'avis du vendeur, quand il dit qu'il vaut mieux démarrer avec une raquette exigeante pour la maîtriser et ainsi "forcer" sa rigueur : jouer avec une raquette exigeante quand on n'est pas encore calé techniquement, c'est le meilleur moyen de se faire des mauvaises habitudes, de jouer tendu, et de perdre confiance en soi. Mieux vaut opter pour une raquette plus polyvalente, plus neutre, pas trop facile à jouer (histoire que ce ne soit pas la raquette qui joue "toute seule") mais pas trop difficile à prendre en main (histoire de pouvoir progresser plus facilement), et de se faire un max de confiance et d'expérience dans ton jeu. La Wilson Pro Open par exemple est une bonne candidate. Après, la PS 95 reste un régal de raquette. Son seul défaut est sûrement son manque relatif de puissance. Mais à part ça, quand on la maîtrise, elle offre un plaisir inégalable.
  15. EXTREME-TENNIS

    J'ai testé le Nando Hexo Twist 1.28 sur ma PS97, tendu à 22kg, et je trouve que c'est un très bon cordage. Il apporte une excellente puissance, pour une sensation pas trop ferme. Il est assez confortable à la frappe pour un mono, et remonte bien les sensations. La PS97 ainsi parée était agréable à utiliser et rudement efficace. Côté prise d'effet, il est vraiment intéressant, la balle accroche bien au tamis et on gratte facilement. Ca la vivifie efficacement. Quant à la durabilité, il a tenu 2 mois sous mes coups, soit une bonne quarantaine d'heures, là où un multi tient 2 à 3 semaines (entre 10 et 15 heures). Bref, dans l'ensemble; j'en ai gardé une excellente impression. Il devrait te satisfaire.
  16. Cordage guipé ou multi ?

    Il me paraît assez risqué de changer de cordage juste avant un tournoi. Si le modèle que tu choisis ne te procure pas les bonnes sensations, il peut vite devenir injouable. Après, il est vrai que le Wilson Ultra Synthetic Gut n'est pas le meilleur cordage du monde, et qu'après 30 heures de jeu, il est peut-être temps de le couper et il est plutôt tentant d'essayer de trouver mieux. Ce que je trouve un peu problématique, c'est le fait qu'un tournoi se profile, donc. Autrement, tout dépend aussi de ce que tu recherches : tu dis être satisfaite de ton cordage d'origine, donc pourquoi souhaites-tu prendre autre chose ? Besoin de confort ? De puissance ? D'autre chose ? Le choix d'un multi peut être une idée intéressante pour toi qui casses rarement et qui as un jeu à plat : tu n'as pas besoin d'en racheter trop régulièrement, donc le surcoût ne sera que ponctuel, et tu n'as pas nécessairement besoin d'un cordage structuré, idéal pour la prise d'effet, ce qui est plutôt une spécialité des monofilaments. Le Wilson Sensation est un guipage, et même s'il n'est pas mauvais dans l'ensemble, j'avoue ne pas en être un grand fan : il est plutôt raide et ne remonte pas aussi bien les sensations (un comble, vu le nom) que des multi "purs". Parmi ces derniers, le meilleur pour moi (à titre personnel) reste le Technifibre TGV, qui offre des sensations de premier ordre, avec un confort incomparable, un excellent contrôle, un toucher feutré et agréable, et une puissance remarquable. Seul gros bémol : son prix (20€ la garniture en magasin). D'autres multi "purs" existent à des prix plus abordables, comme le Dunlop Silk (très bon confort, sensations de douceur à la frappe) ou le MSV Souft Touch (que je vais essayer dans pas très longtemps ; mais lui, je ne sais pas si on le trouve facilement en boutique physique).
  17. artengo TR 890/990

    Il suffisait de fouiner un peu... Des nouvelles Artengo TR 890 et 990 sont bel et bien en train d'arriver dans les magasins Décathlon ! Spotted dans le site Belge de Décathlon : http://www.decathlon.be/artengo-tr-890-id_8351975.html http://www.decathlon.be/artengo-tr-990-id_8351974.html Au menu, donc : un tamis toujours rond mais qui perd 5cm², des poids identiques aux précédentes versions (285g pour la 890 et 300 pour la 990), une rigidité qui descend à 69 Ra pour la 890 tandis qu'elle reste identique, à 73 Ra, pour la 990. Mais l'évolution la plus notable entre les deux générations, c'est la disparition du FlaxFiber au profit du Soft Feel apparu sur les TR 860/960... avec toutefois une petite particularité : seule la 990 semble en bénéficier. Autre nouveauté à souligner : il existera une taille de manche supplémentaire pour chacun des deux nouveaux modèles, car les précédents n'étaient disponibles qu'en taille 2 et 3. Sauf que si la TR 890 gagne un manche en taille 1, la 990 proposera, elle, manche en taille 4. Peut-être parce que la 890 va davantage séduire les jeunes et les femmes (qui ont petites mains) tandis que la taille 4 pourra intéresser davantage de grosses paluches masculines ? A part ça, si j'en crois l'exemplaire que j'ai trouvé par hasard en magasin, la finition devrait progresser d'un bon cran. Selon le chef produit d'Artengo, leur arrivée est prévue pour mi-janvier.
  18. Votre marque de raquette préférée pour 2016?

    Le truc, c'est que je ne change pas trop de marque préférée d'une année à l'autre. Du coup, ça restera Wilson. Mais si je devais en citer une autre, je jetterais bien un pavé dans la mare avec Artengo. Depuis les TR890 et 990 conçue avec l'expertise d'Escudé, de gros progrès ont été faits, et leurs futures remplaçantes semblent plutôt prometteuses. Je surveillerais donc bien l'activité du côté de chez Décathlon.
  19. Bonjour à tous ! J'ouvre ce sujet non pour demander des conseils, mais pour... râler. Pas vraiment pour râler contre quelqu'un, quelque chose. Même pas contre moi-même (ou peut-être un peu quand même). Juste râler et raconter mon cas pour vider mon sac. Car je viens de jouer le match le plus "chiant" qu'il m'ait été donné de jouer. Vous savez, le genre de match où on a l'impression de ne rien pouvoir faire, sauf de la figuration. Vendredi soir, je débute un tournoi en affrontant un NC pour qui c'est le second tour (je suis 30/4). J'arrive plein de confiance, car j'ai adopté une nouvelle façon d'aborder les matchs, en jouant plus calme et plus posé, ce qui m'avait réussi toute la semaine passée (retour de mes sensations, une victoire en tournoi, une victoire en amical contre ma bête noire). Avant le match, ça commence pas super bien, mon adversaire était un peu trop familier à mon goût. Je n'ai rien contre la familiarité, au contraire, mais je préfère sympathiser après l'affrontement, histoire de rester concentré sur la compétition. 'fin bref, c'est ainsi, ce sont des choses qui arrive, ça m'agace, mais j'y fais fis. A l'échauffement, ça se passe bien, j'ai mes sensations. Le joueur en face semble jouer en force, mais qu'importe, ça ne m'impressionne pas. Début du match, je gagne le tirage au sort et commence à servir : je me fais breaker d'entrée. Pas grave, me dis-je : mon service n'est pas réglé, le gars en face cogne, et il me faut toujours un peu de temps pour rentrer dans un match. Je breake alors sur le second jeu. La suite va être totalement à sens unique. Mon adversaire sert en force, et je n'arrive pas à être convenablement sur la balle. Il y a des fautes, bien sûr, mais surtout, il y a des aces. Et quand j'arrive à être sur la trajectoire du service, je n'arrive pas à faire mieux qu'à mettre ma raquette en opposition. En face, il n'a alors plus qu'à m'ajuster. Quand j'ai le service, j'arrive à limiter les double-fautes. Mais en face, il m'allume en 2 frappes sans que je puisse y faire grand chose. Et tout le reste du match va être ainsi : des échanges très courts ou inexistants, parce que je n'ai jamais le temps de me jeter sur la balle, qui file, ou parce que j'étais pris à contre-pied. Et si encore il y avait juste ces "ajustements"... Sur beaucoup de points, j'ai carrément eu l'impression que mon adversaire était dans une période bénie et que malheureusement, c'était moi qui était sur sa route à ce moment-là pour en faire les frais. Par exemple, il m'est arrivé de le mettre en difficulté, à des moments où il renvoie la balle comme il peut en ouvrant tout un côté du terrain. Il me reste alors plus qu'à pousser la balle dans le boulevard. Et à chaque fois, il revenait dessus ! Et durant ce match, il a tapé 4 ou 5 fois le haut du filet pendant l'échange, sans que ça ne fasse faute. Alors, bien sûr, il a été largement plus fort que moi, il a très bien joué, et je ne cherche pas d'excuse (ou peut-être pourrais-je accuser ma nervosité et mes jambes qui n'arrivaient pas à rester dynamiques). Mais sur ce match, j'avais l'impression d'être un spectateur. Je n'ai rien fait, rien pu faire, pas su quoi faire, et je n'ai même pas eu l'impression que je pouvais de toute façon faire quelque chose, que les circonstances étaient contre moi. Je sors donc frustré, et même pas fatigué physiquement tant je n'ai pas eu l'occasion de me battre. J'ai eu envie de quitter le court et de rentrer directement après le match. Mais bon, ça n'aurait pas été très sympa pour le vainqueur que de voir son vaincu du jour partir sans demander son reste. Bref, un moment à oublier...
  20. Je sais bien, malheureusement... Ca n'empêche que passer tout le match à courir après la balle, c'est quand même rageant. Plus que la différence de niveau, c'est plutôt le fait d'avoir fait de la figuration qui m'a ennuyé sur le moment. Après, je vais effacer ce mauvais souvenir à l'entraînement et au prochain match.... du moins, je l'espère.
  21. Effectivement, c'était bien un NC qui reprenait la compétition. Il m'a dit qu'il jouait à 15/4 avant (après, je ne sais pas s'il a voulu dire qu'il a été 15/4 ou qu'il battait des 15/4). J'ai vraiment tout tenté, ou presque, quand je voyais que je ne déployais même pas mon jeu, tellement j'étais étouffé. A un moment, je me suis dit que, puisque les balles "sécurisées" (bombées et en fond de court) ne passaient pas, j'allais me mettre à taper des balles tendues. C'était sur ces balles-là que j'arrivais à le bouger et à lui faire ouvrir le court, et qu'ensuite il arrivait je ne sais trop comment à fermer instantanément l'ouverture. Bien sûr, j'ai quand même réussi à gagner quelques points, mais l'impression générale du match était que quoi que je fasse, il avait toujours le coup qu'il fallait pour me contrer. Et plus que ça, j'avais surtout l'impression de ne même pas avoir eu l'occasion de jouer, sans possibilité de tenter quoi que ce soit. C'était un match très chiant.
  22. Je te suggèrerai de tester la TR990, qui est une raquette hautement intéressante pour sa puissance, sa tolérance et sa stabilité à l'impact. Je l'ai possédée pendant un mois (avant qu'un poteau ne fauche dramatiquement son destin), et je l'aimais beaucoup. Par rapport à une PS100 (que j'ai eu le loisir de longuement tester également), elle est autrement plus puissante... mais elle va nécessiter un petit temps d'adaptation : conçue pour un jeu en lift, elle demande de relever un peu sa fin de geste, car on se retrouve très vite à envoyer la balle directement dans le filet pendant les premières minutes de jeu. Surtout quand on vient d'une raquette plus "neutre" comme la PS100 (j'avais une PS95 avant de tourner momentanément chez Artengo). Les 860 et 960 sont plus polyvalentes, et si tu tiens à conserver ton style de frappe, elles seront peut-être plus adéquates. Autrement, les sensations des 890/990 peuvent être surprenantes. Il faut les juger sur le terrain.
  23. artengo TR 890/990

    C'est très hautement probable, à 99,99999% ! Au détour d'un magasin Décathlon, j'ai aperçu une TR890 inédite. Les couleurs sont mates, la forme générale est similaire, avec toujours ce tamis rond et les montants biseautés. Mais cette fois, le Stab System est plus visible, sous la forme d'une sorte de "bosse" à l'intérieur du cadre à 9h et 3h, façon AmpliFeel de Wilson (mais plus long et moins large), le tamis passe à 640cm², et le poids, à... 300g ! Ce dernier point me paraît étrange, si on considère que la série 800 propose des versions "tout public" et allégées des 900. Si ça reste le cas, quel poids pour la future TR990 ? Il n'y avait qu'un seul cadre dans le magasin, et il n'était pas neuf. Par contre, il était en vente, au milieu des autres modèles d'occasion que le proposés; au prix d'une TR890 neuve. En outre, il y avait une étiquette en papier avec les spec, scotchée dessus, à la manière des TR860/960 présentes lors des tests TennisAddisct (tel que sur la photo postée par Jace112, ici : https://www.flickr.com/photos/96615614@N08/15877208137/). Peut-être était-ce un modèle de pré-série qui traînait par là ? La TR890 est conçue pour favoriser les lifts, là où la TR860 est plus polyvalente. Du côté de la forme, le tamis de la 890 est rond, celui de la 860, plus ovale, tandis que les montants de la première sont biseautés.
  24. EXTREME-TENNIS

    Merci Jéjé pour cette initiative ! Du coup, j'avais pas prévu de faire un achat, mais je craque. Du coup, une question avant de faire chauffer la CB : je cherche un cordage le plus proche possible du TGV. Tu me conseilles le MSV Soft Touch ou le Signum Pro Micronite ? Ou un autre ?
  25. Salut a tous ! Tout d'abord, mille excuses, je demarre un nouveau sujet "Sony Tennis Sensor" en sachant qu'il y en a deja un, mais j'ai une demande un peu pressee et assez specifique. Je suis actuellement au Japon (ce qui explique pourquoi j'ecris sans accent, fichu qwerty...), et l'un de mes objectifs etait de ramener un Tennis Sensor. Mais ce n'est que deux jours avant mon vol retour que j'en trouve enfin un ! D'ou le cote presse de mon post... Le hic, c'est qu'en discutant avec le vendeur et en parcourant le rayon des raquettes, je me suis rendu compte qu'il fallait avoir une raquette compatible, ce qui signifie deux choses : - qu'elle soit reconnue par l'application fournie sur smartphone - qu'elle dispose d'un embout de manche apte a recevoir le capteur Les Prostaff 97 remplissent la premiere condition, mais seules les plus recentes repondent a la seconde. J'ai pris une photo des deux embouts sur deux PS 97RF, l'une compatible, l'autre non, dans le magasin ; elles sont dans mon appareil, je trouverai un moyen de les poster, si besoin. Je parle bien de l'embout, pas juste du bouchon. C'est donc toute la partie en platique noir sous le grip qui doit etre "compatible". Le truc, c'est que Tennis Werehouse semble vendre l'embout en question : http://www.tennis-warehouse.com/descpage.html?pcode=PSSSBC Je n'ai jamais retire le grip de ma PS97 et ne sait comment c'est en dessous ; ma question est donc : est-ce que changer d'embout est simple a faire de maniere fiable et solide ? Si quelqu'un a une photo d'un manche sans embout sous le coude, je suis preneur. Et pour ceux qui auraient deja teste le Tennis Sensor ou qui pourraient avoir un avis sur la question : sur une PS97, changer d'embout suffit pour que la raquette soit compatible, hein ? Je doute que Wilson se soit amuse a apporter d'autres modifications juste pour le capteur... (Mais en meme temps, ils auraient quand meme pu poser l'embout compatible des le depart !) Merci par avance pour vos reponses, qui vont me permettre de savoir si je vais craquer la CB dans les deux prochains jours ou non.
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