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Alteo

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Tout ce qui a été posté par Alteo

  1. Les Artengo série 900

    A Croissy-Beaubourg (Seine-et-Marne), on trouve une TR960 Precision Pro et une TR960 Control Tour neuves en rayon : Un autre exemplaire de la Control Tour est également disponible en seconde main : Etrangement, si ces TR960 moulées comme des Prestige sont bien accessibles en rayon, elles sont cachées par une affiche de TR960 Precision. Aucun étiquetage n'indique la disponibilité de ces modèles, et c'est comme si le magasin ne souhaitait pas faire connaître leur présence ici. Curieux...
  2. Les Artengo série 900

    En fait, je devrais peut-être préciser le fond de ma pensée... car, en me relisant, j'ai un peu l'impression d'avoir écrit que TR960 Control Tour et Pure Stike 16/19 sont deux raquettes similaires voire interchangeables. Ce que je voulais dire, c'est que dans le domaine de la prise en main et la manoeuvrabilité, l'une et l'autre se situent à un niveau équivalent. Je n'ai pas trouvé l'Artengo spécialement plus maniable... enfin, elle est maniable, c'est un fait, mais la Babolat l'est aussi, dans un certain degré. Si bien que je pouvais passer de l'une à l'autre sans ressentir un besoin d'acclimatation, comme cela m'est arrivé quand je suis passé tempoairement de la TR960 Precision à la Pro Staff 97 (le temps de me décider à acquérir des Pure Strike 16/19, justement... mais c'est une autre histoire), ni sans ressentir un gain en aisance comme quand je suis passé de cette même Pro Staff à la Pure Strike. Sur le papier, la TR960 Control Tour affiche pourtant une maniabilité a-priori meilleure (inertie plus faible, équilibre en manche), mais je ne l'ai pas ressentie de manière flagrante sur le terrain. Peut-être est-ce que parce que, venant de la Pure Strike, il m'était plus facile de prendre en main l'Artengo ? Je ne sais pas... Je verrai ça après d'autres séances. Pour le reste, les deux raquettes sont différentes, mais chacune propose une philosophie bien à elle qui fait que le choix entre les deux n'est finalement qu'une affaire de goût et de sensation. Personnellemnet, j'ai bien ce qu'elles proposent toutes les deux, difficile de dire laquelle je préfère.
  3. Les Artengo série 900

    C'est ce que je me dis... mais bon, ça m'agaçait vraiment d'avoir dans les mains et sous les yeux un ratage aussi flagrant... Bon, finalement, après avoir seulement recordé les travers, j'ai pris ma raquette, je l'ai regardé, j'ai relu le post de Stormy... Puis je me suis dit "et m...", et j'ai saisi des ciseaux pour tout couper. Au moins, j'aurai la conscience tranquille (auprès d'un cordage et demi gâché et de 30 minutes de sommeil en moins cette nuit). Edit : bref, il est 2h et j'ai recordé. Est-ce que je suis qualifié pour le titre de celui qui a le plus gros grain sur le forum, ou je suis encore petit joueur ?
  4. Les Artengo série 900

    Purée... J'ai envie de refaire tout le cordage, maintenant ! Bon, en attendant, petit compte-rendu des premiers pas de cette TR960 Control Tour entre mes mains. Les choses étant bien faites, j'ai reçu cette raquette juste au moment où le cordage de ma Pure Strike 16/19 était sur le point de céder. Je joue donc la moitié de la séance avec la Babolat avant qu'il ne casse, et l'autre moitié avec l'Artengo, ce qui m'a permis de les comparer directemnet, surtout que j'ai posé exactement le même cordage avec la même tension (Solinco X-Natural 1.30 / Babolat M7 1.25, 24/23kg). Mais je reviendrai sur ce point. D'abord, je commence par mes impressions sur la TR960 Control Tour, et elles sont plutôt positives. On a là une raquette intéressante, avec un toucher de balle très feutré, me rappelant la Wilson Pro Staff 97, mais pas pour autant "muet". J'entends par là qu'on sent à la frappe que ce cadre est conçu pour être confortable, mais cela ne neutralise absolument pas la sensation du contact avec la balle. Dans certaines situations, on ressent même les vibrations du cadre, mais sans que ce ne soit désagréable, bien au contraire. Bref, c'est un cadre qui offre un paraxodal mélange de filtrage et de remontée des sensations à l'impact. J'avoue que je ne comprends pas comment c'est possible, mais c'est plutôt bien fait. Dans le jeu, la TR960 Control Tour offre une excellente maniabilité. Il est aisé de trouver relâchement et amplitude, et elle se laisse emmener sans la moindre difficulté. Logiquement, elle n'est pas aussi facilement manipulable que ne l'est la TR960 Precision et elle est beaucoup moins tout public, mais elle est très loin de proposer cette exigence qu'a la Pro Staff 97, pour reprendre cet exemple. Disons que pour une raquette de 305g, la maniabilité est bonne, mais que ça reste une raquette de 305g quand même. Je n'ai pas vraiment ressenti ce fameux manque de puissance dont vous aviez parlé précédemment. Enfin, je ne veux pas dire que je ne suis pas d'accord avec ce qui a été affirmé sur ce point, bien au contraire : en ayant cette information en tête, j'ai bien compris pourquoi il y a cette sensation de manque de puissance, ce n'est clairement pas une raquette pour envoyer des parpaings sans effort, loin de là. Mais le truc, c'est que ça me convient tout à fait car elle n'est pas non plus une planche qui ne fait pas avancer la balle. Je trouve même que pour une raquette contrôle, elle s'en sort vraiment très bien. Evidemment, ceux qui recherchent une raquette tournée vers la puissance passeront leur chemin, mais les joueurs qui favorisent le contôle pourraient apprécier. Elle produit un son sourd à l'impact, qui donne l'impression d'envoyer des frappes lourdes, c'est plutôt agréable. Mais ce qui est vraiment intéressant, c'est qu'on peut carrément se lâcher dans les frappes, ça rentrera quand même ! Merci le contrôle ! Car c'est là la grande qualité de la TR960 Control Tour, elle n'usurpe pas sa qualité et son nom : c'est bien une raquette contrôle, et même une excellente raquette contrôle. Lift, frappes à plat, coupés, tout passe, en coup droit comme en revers. Il en va également de même pour le service, où il est possible d'envoyer le bras et d'atteindre le carré sans problème. A valider quand même lors des prochaines sessions, car si ça se trouve, c'est juste que j'étais dans un bon jour... Maintenant, par rapport à la Pure Strike 16/19... J'avais dit dans un précédent avis sur la TR960 Precision Pro que possédant déjà cette Babolat, le modèle Artengo ne présentait pas d'intérêt pour moi s'il s'agissait de trouver une remplaçante. Et c'est en fait égameent le cas pour la Control Tour : ce sont deux modèles concurrents destinés à des joueurs recherchant le contrôle et un léger supplément de puissance et de stabilité grâce aux 305g affichés sur la balance. En revanche, si je partais de zéro et que je devais faire un choix entre la Babolat et l'Artengo, je me ferais des noeuds au cerveau, car ces deux raquettes proposent une philosophie bien à elles ! Si la TR960 Control Tour avait un contact de balle plusôt feutré avec un son sourd à l'impact et une impression d'envoyer quand même des frappes lourdes, la Pure Strike prend le problème par l'autre bout avec plus de peps à l'impact, un contact très pêchu, et malgré ça, une sensation quand même feutrée et un minimum de confort. Ou dit autrement, l'Artengo est une raquette confortable mais capable de bien remonter les sensations, et la Babolat est une raquette qui remonte les sensations tout en étant capable d'être confortable. Oui oui, il y a une nuance. Maintenant que j'ai les deux, j'avoue que l'Artengo me donne envie de jouer avec, mais n'éclipse pas pour autant la Pure Strike qui demeure une excellente raquette contôle. Mias bon, c'est un tout autre probllème...
  5. Les Artengo série 900

    Arf... Trop tard, je viens de recorder les travers. J'ai quand même pris soin de caler la raquette dans la machine avant de couper et de retirer les travers, pour éviter sur la pression des montants ne déforment le cadre.
  6. Les Artengo série 900

    Ça n'empêche que je vais recorder quand même. Ça me perturbe, en fait. 🤣 Comme j'ai cordé en 4 noeuds, je ne vais refaire que les travers. Je sais que c'est pas bien, mais bon... Les montants n'ont que 90 minutes de jeu, je tente le coup.
  7. Les Artengo série 900

    Bon... Je suis en train de tester, mais je ne sais pas quelle valeur va avoir mon avis car.... J'ai fait une erreur en cordant hier soir, et j'ai mis le dernier travers (celui du bas) de manière identique à l'avant-dernier. Donc mes deux derniers travers croisent les montants de la même manière. Ça joue à quel point ?
  8. Les Artengo série 900

    Ce qu'on ne sait pas encore, c'est que si on gratte la peinture de la Control Tour, on y découvre une Precision Pro.
  9. Les Artengo série 900

    Oui, c'est ce que je me dis : les 3g en trop, c'est sûrement ça. Et même si ce n'était pas ça, 3g, c'est dans la tolérance, donc c'est plutôt pas mal. Sinon, après pose du cordage, une petite remarque : les supports de ma machine ont marqué la peinture de la raquette ! Bon, rien de bien méchant, c'est juste que la peinture semble polie sur les endroits qui ont entrés en contact avec les supports en plastique de la Premium Stringer 3600, ce qui ne m'est arrivé avec aucune raquette jusqu'à présent (y compris de chez Artengo). Ca se voit à peine à la lumière du jour, c'est plus flagrant avec une lumière artificielle, et j'espère juste que ce n'est pas de mauvais augure pour la qualité de la peinture à l'usage. A part ça, ça se corde ultra facilement ! Les joncs sont faits de manière à ce que le passage des premiers et derniers travers dans les oeillets ne soit pas trop gêné par les montants, ce qui permet de moins gélérer (les cordeurs comprendront). Plutôt pas mal. Et au final, en la revoyant ce matin, je me dis que, quand même, elle est vraiment jolie, même si je n'ai pas eu le coup de foudre visuel : la partie grise métallisée fait son effet, et cette sobriété la rend classe (avis subjectif).
  10. Les Artengo série 900

    La mienne est arrivée !! Alors, en première impression, elle est esthétiquement plutôt réussie. Je ne vais pas aller jusqu'à dire qu'elle est une merveille pour les yeux, car les goûts et les couleurs sont propres à chacun.... mais aussi et surtout parce que je ne la trouve pas spécialement transcendante, bien qu'elle me paraît malgré tout très belle. La sobriété de sa robe amène une touche plutôt sérieuse, que la qualité de finition renforce. Il n'y a pas un pet sur cette raquette, je n'y dénombre qu'un tout petit très léger point de ratage sur la jonction entre le gris et le noir à l'intérieur du coeur. Mais c'est franchement rien du tout. Reste à voir si la peinture sera plus solide que celle de la TR960 Precision... En parlant de la "Precision", on reconnaît d'ailleurs bien le moule de la version "Precision Pro", donc celui de l'ex-Head Pestige. J'ai peine à croire que la Control Tour et la Precision Pro soient amenéee à cohabiter très longtemps dans le catalogue Artengo. Dans l'ensemble, on sent qu'Artengo a amené un soin dans les détails sur cette raquette, avec le nom de la marque creusé en gros dans le jonc supérieur (en tête de raquette) ainsi que dans le jonc à l'intérieur du coeur, ce que n'avait pas l'ancienne TR960 Precision (mais la version Pro l'avait) : on dirait que la marque s'assume et se montre, c'est plutôt classe. Je l'ai pesée à... 308g, mais avec le plastique sur le manche. C'est un bon respect des spécifications. Petit regret qui n'en est pas un : j'aurais bien aimé avoir la boîte dans laquelle étaient livrées les exemplaires de l'avant-première. Mais bon, d'un autre côté, ça prendra moins de place comme ça. Je la corde tout à l'heure (oui oui, à 23h30 passé... l'avantage d'être son propre cordeur) et je la teste dès demain.
  11. Les Artengo série 900

    Nan, je suis taquin, mais en vrai, j'ai exactement le même raisonnement que toi. J'ai commandé ma TR960 Control Tour pour le plaisir, pour la curiosité, parce que j'ai toujours été un fan de Décathlon, parce que j'ai envie de les encourager dans cette démarche d'ouverture vers les pratiquants "experts", parce que le prix relativement bas était une sacrée invitation à le faire, et parce qu'on m'a offert assez de bons cadeaux pour le faire. J'avoue que je ne le fais que parce que l'ensemble des éléments est réuni. Je ne l'aurais pas fait pour une Wilson Ultra Tour à 250€ chez TWE, par exemple. J'avais déjà testé la TR960 Precision Pro que j'avais bien aimé mais que je ne me voyais pas acheter tant elle n'apporterait rien par rapport à ma Pure Strike 16/19, et pourtant, je reçois d'ici demain une Control Tour. Y'a peut-être aussi un effet Monfils refoulé....
  12. Les Artengo série 900

    Tu veux dire que tu as acheté une raquette non pas parce qu'elle te convenait, mais juste pour la tester ?? Mais vous êtes des grands malades, sur ce forum ! C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'y suis aussi...
  13. Les Artengo série 900

    Ah, ça veut dire que tu as reçu ta TR960 Control Tour ? Ils ont l'air d'avoir respecté les délais.
  14. Douleur à l'épaule au service

    Il serait effectivement plus sage d'aller consulter. Suertout à un âge aussi jeune, où il n'est pas très normal d'avoir ce genre de douleur. A part les pompes, est-ce qu'il s'est passé quelque chose qui a pu traumatiser ton épaule, comme une chute ou une luxation ?
  15. Depression tennistique

    Oh, sans vouloir te vexer, s'il y a bien un domaine dans lequel personne ne m'arrive à la cheville, c'est bien le côté torturé. C'est exactement ce que j'ai ressenti, à un moment ! Sauf que ce n'était pas tellement le côté performance qui me poussait, c'était davantage le refus de l'échec et le fait de vouloir à tout prix me prouver que je n'étais pas un loser du tennis. Et j'avais un mal fou à faire une pause, parce que l'idée de progresser et de sortir de cette "nullité" m'obsédait à un point.... Je n'allais pas jusqu'à tout sacrifier pour le tennis, mais il m'était impossible de ne pas jouer au moins 3 fois dans la semaine, alors que j'aurais dû arrêter au moins un bon gros mois, juste parce que je voulais progresser et ne pas perdre en niveau. C'est le premier confinement qui m'a apporté cette pause salvatrice. Et depuis que j'ai vécu par moi-même les bienfaits du recul, j'ai moins de scrupule à m'arrêter... ce qui fait que mes pauses tennis peuvent devenir plus courtes et ne durer que... 3 jours. Oui, c'est bien ce que je suis en train de dire : avant, en jouant 3 fois par semaine, je ne prenais pas de recul ; maintenant, je peux (et c'est un paradoxe) prendre du recul en jouant 2 ou 3 fois dans la semaine, soit à peine moins. Tout est une question d'approche : le fait d'avoir arrêté si longtemps m'a fait accepter l'idée de la pause, ce qui fait que l'arrêt m'apporte moins de scrupules, ça m'obsède moins et je peux reprendre plus vite. (je ne sais pas si c'est très clair, il faut le vivre pour le comprendre)
  16. Depression tennistique

    N'est-ce pas ? Non, pour être plus précis dans ce que je veux dire, c'est que j'ai réalisé à titre personnel que je n'arrêtais pas de me remettre en question à chaque match au travers duquel je passe. Et ça engendrait de la frustration, qui elle-même engendrait de l'échec et des défaites. Bref, un cercle vicieux. Un jour, on m'a fait comprendre que techniquement, mon tennis était correct, si bien que les coachs auprès de qui je prenais des cours n'ont jamais réellement trouvé un axe d'amélioration me faire travailler... en tout cas sur le plan de la maîtrise des coups. Je grossis volontairement le trait pour faire des raccourcis simples à faire intégrer à mon crétin de cerveau, mais depuis, j'essaie au maximum de me dire que si je rate un match, ce n'est pas que je ne sais plus faire un coup droit ou un revers, c'est que c'est l'adversaire qui m'a poussé à me rater. Soit parce qu'il a su être plus tactique que moi, soit parce que les conditions lui étaient davantage favorables, soit parce qu'il a payé le JA, etc, etc... En fait, l'idée, ce n'est pas de décliner toute responsabilité dans la défaite et/ou de me muer en mauvais perdant avec un slip trop serré (référence inside...), mais de me faire comprendre à moi-même que je ne dois pas me remettre en question à chaque échec. Et le truc, c'est que je suis parti de tellement loin dans l'absence de confiance en moi-même que la seule solution que j'ai pour l'instant de rééquilibrer la balance et de m'auto-persuader de l'extrême inverse.
  17. Les Artengo série 900

    Ce serait même carrément plus logique de faire ça. "Precision" et "Control", ça se marche un peu sur les pieds. A mon humble avis très personnel, il n'est pas impossible qu'Artengo ait déjà pensé refondre sa gamme 960 mais s'est retrouvée prise au dépourvu avec la signature de Monfils. La 960 est la seule à ne pas voir adopté le syle de paintjob récemment appliqué sur la 990 et que l'on retrouve sur la 930 (signe peut-être qu'ils étaient en train de travailler sur une nouvelle gamme) et la cohabitation entre la "Control Tour" et la "Precision Pro" n'a aucune logique, hormis le fait de rendre disponible au public la raquette de Gaël Monfils. Je pense (hypothèse) qu'Artengo préparait une gamme "Control" pour remplacer la gamme "Precision", mais qu'elle a dû précipiter la sortie de la "Control Tour" à cause de Monfils. Pas impossible non plus que ce soit cette nouvelle gamme que Monfils a testée l'été dernier, et que le fait qu'il l'ait adoptée a accéléré les choses.
  18. Les Artengo série 900

    (En plus, je parle de Bron, mais en fait, tu n'es pas dans la région lyonnaise, contrairement à ce que je croyais à cause de ton pseudo ) En fait, la livraison à domicile était la plus rapide, dans mon cas : le retrait en magasin était prévu pour le lendemain. Bizarre, ces délais différents....
  19. Depression tennistique

    J'ai connu ça aussi (et s'il y a des courageux qui ont lu tous mes CR de match dans mes fiches, ils peuvent mesurer l'ampleur de la situation dans laquelle j'étais ) : pendant un (trop) long moment, j'ai un gros passage à vide au niveau des résultats qui ont abouti à une grosse dépression tennistique. J'ai vécu ces moments où, alors que tout va bien à l'entraînement, je me retrouve à rater mes coups droits et mes revers en match, avec cette incompréhension devant cet énième bois sur la raquette, ces balles qui terminent 10cm derrière la ligne alors que je les tape comme d'habitude, ou ces badufs qui viennent terminer un échange que je tenais pourtant bien. Je suis passé par le moment où je ne comprenais pas pourquoi je n'étais pas à l'aise sur mes coups droits, où je sentais mon corps comme coincé, sans pouvoir être détendu dans mon mouvement : dans ces conditions, impossible de me sentir capable de progresser ou d'améliorer ma frappe, parce que quelque chose me gênait et me retenait. J'ai ressenti cette absence d'envie dans un match, à me demander pourquoi j'étais là, à subir ce stress, tout comme j'ai ressenti ce mélange de frustration et d'injustice quand je constate que je me fais taper 6/1 6/2 par un gars qui a commencé le tennis il y a moins de 6 mois alors que moi, j'avais 15 ans de pratique derrière moi et que je jouais un jour sur deux à m'entraîner à fond. Plusieurs fois d'ailleurs j'ai eu envie d'abandonner un match dès les premiers points, parce que je ne réussissais rien et que je ne prenais pas de plaisir. D'ailleurs, je ne me suis jamais senti capable de gagner mes matchs : quand je venais à un tournoi, je ne me voyais pas gagner, et je ne me voyais pas comme un vainqueur potentiel en match par équipe. Je ne me faisais pas confiance sur ce point. Et j'ai aussi connu ces fois où on me disait que je ne jouais pas ma vie sur un court, que ce n'était rien, que je devais passer outre, bla bla bla... Autant de bonnes intentions et de bon conseils dont je suis reconnaissant, mais qui ne tiennent pas compte de mon envie viscérale de réussir et de mon obstination. J'ai donc aussi vécu ce paradoxe où il était clair que je devais faire une pause, mais où ma tête et mon corps me suppliaient de retourner sur les courts parce que rien en moi n'acceptait d'être aussi nul, surtout quand on voit que gagner des matchs semble pourtant naturel chez d'autres, comme une sorte de banalité logique que j'étais seul à ne pas comprendre. Ca a duré longtemps, très longtemps. Si longtemps, qu'aujourd'hui, je n'en suis pas vraiment sorti. Alors tout ça, c'est pour te dire que tu es dans la m... Non, je plaisante !!!! Chaque expérience est personnelle, mais je vais te parler de ce qui s'est passé après ma dépression tennistique, des fois que ça pourrait t'inspirer. Je n'ai pas exagéré ce que j'ai écrit plus haut : j'en étais vraiment à un point où je ne voyais plus l'intérêt de faire de la compétition, mais pourtant, je ne voulais pas rester sur un échec qu'aucune des personnes que j'ai connues sur un court n'ont vécu. Je voulais vraiment être capable de me pointer à un tournoi en étant sûr dans ma tête que j'étais capable de le gagner. Seulement voilà : comme je l'ai dit, mon coup droit était comme coincé, j'avais l'impression que j'étais arrivé à sa limite et que je ne pouvais pas faire mieux, par manque de relâchement et d'aisance. Cela causait un manque de confiance et donc une incapacité totale à aborder un match avec la moindre certitude. Et puis un jour, j'ai réalisé que ce coup droit qui me hantait avec un souci technique dont je n'avais pas conscience. Quand je l'ai corrigé, j'ai pu recentrer mon attention sur d'autres aspects du tennis, comme le plaisir de jouer : en effet, en sentant que je progressais enfin sur un aspect où je pensais avoir atteint ma limite, j'étais euphorique et remotivé. Ensuite, j'ai compris qu'on pouvait apprendre à prendre plaisir : je me suis alors conditionné pour juste me concentrer sur le fait que j'étais sur un court de tennis et que j'aimais ça, sans me prendre la tête sur tout le reste (le froid, le vent, le score qui tourne en ma défaveur, etc...). Une fois que je me suis retiré la contrainte du plaisir absent, j'ai pu prendre conscience que ma remise en question de mes propres capacités n'était pas totalement justifiée. En somme, à chaque match où je ratais tout et où je perdais lamentablement, avant, j'avais tendance à me remettre question, à me dire que j'étais nul, que je ne savais pas jouer. Depuis quelques temps, j'ai réalisé que souvent, les ratages ne sont pas dû à ma nullité, mais au fait que je sous-estime la portée des éléments extérieurs à moi-même. Autrement dit, j'ai compris qu'en réalité, si je rate, ce n'est pas moi qui suis nul, mais mon adversaire qui m'envoie des balles dont je n'ai pas l'habitude, la surface qui a un rebond bizarre, le vent qui vrille mes repères, etc... A moi de m'adapter. Et enfin, à comprendre que je devais m'adapter à toutes les situations, j'ai pris conscience de la dimension tactique et je fais désormais plus attention au rebond de la balle, sa vitesse, sa longueur... Bref, tout ça pour dire : tu sais jouer au tennis, il n'y a aucun doute à avoir là dessus. Donc, si tu te rates, le problème n'est pas de toi, il vient d'ailleurs. Soit tu trouves quel est l'élément perturbateur, et c'est cool. Soit tu ne le trouves pas, mais dans ce cas, ce n'est pas de ta faute, c'est ton adversaire qui a très bien su cacher son jeu, et tant pis, il ne te reste plus qu'à essayer de prendre du plaisir en te disant que tu es un outsider et que ton challenge sera alors de renvoyer ses balles. Après, je rejoins l'idée d'une pause (perso, j'ai mieux joué après le premier confinement), mais comme je peux comprendre que tu n'arrives pas à en faire, je te suggèrerais plutôt d'essayer de t'autopersuader que tu prends du plaisir sur les courts, même quand tous les éléments sont contre toi (adversaire gaucher qui met des slices que tu ne touches pas, vent, balles Head Pro, etc....)
  20. Les Artengo série 900

    Euh... C'est quoi cette célérité dans la livraison ? Tu commmandes un jour après moi, et tu reçois 4 jours avant ? Ils ont un stock à Bron, ou quoi ?
  21. Les Artengo série 900

    Justement... Je trouve, d'un côté, que la gamme est plutôt cohérente depuis l'arrivée de la 930 Spin. Si on considère que les trois philosophies les plus mises en avant dans une raquette sont la puissance, le contrôle et la prise d'effet, les TR 990, 960 et 930 y répondent respectivement. Chacune est ensuite déclinée dans une version Pro plus lourde et une version Lite plus légère (sauf la 960). C'est simple, je trouve. Maintenant, le truc, c'est qu'effectivement, la 990 était initialement une raquette dite "Spin & Power" et qu'elle s'est séparée du caractère Spin pour le laisser à la 930.... sans pour autant changer. Est-ce à dire que la 990 n'est plus adaptée aux lifteurs, comme ça, du jour au lendemain ? Ou ne va-t-elle pas empiéter sur les platebandes de la 930 ? L'autre truc, c'est que la gamme 960 se compléxifie avec la Control Tour, qui semblait d'abord remplacer la Precision Pro, avant qu'on ne s'aperçoive qu'elles cohabitent avec des subtiles différences dans les specs. Et en plus, il n'y a pas de version Lite pour les joueurs qui cherchent un modèle léger ou pour les femmes. Donc, là, oui, je pense qu'un petit remaniement serait bienvenu. Enfin, je trouve qu'il manque effectivement une gamme polyvalente, située entre le contrôle et la puissance/prise d'effet. Mais après, l'ajout d'une gamme supplémentaire n'est peut-être pas si anodine pour Artengo, qui devra la développer et la vendre (sachant qu'en plus, son déficit d'image fera qu'elle ne réussira pas forcément à en vendre des masses auprès des joueurs de club, à moins d'un effet Monfils). Et puis, il se trouve que la TR990 est plutôt polyvalente... mais ça, il faut l'essayer pour savoir qu'elle n'est pas juste une raquette "Power".
  22. Les Artengo série 900

    C'est une bonne idée, mais j'ai un gros problème avec cette stratégie, qui, en plus, est de mon propre fait : je l'ai tellement saoûlée avec mes "Oh purée, Monfils est passé chez Artengo !" (encore pire que sur le forum) qu'elle sait ce qu'est une TR960 Control Tour. Donc, ça va se voir.
  23. Les Artengo série 900

    Haha ! Je l'aurai avant toi ! (Enfin... en principe... j'espère qu'ils passeront à un moment où je serai chez moi ) Tu n'imagines même pas... j'ai dû travailler ma copine pour lui faire accepter le fait qu'on mangera des pâtes pendant quelques semaines.
  24. Les Artengo série 900

    Bon, bah... craquage effectué.
  25. Les Artengo série 900

    Oh, c'est dispo à la commande ? Allez, c'est parti ! Sinon, il y a encore des magasins qui font 10% pour l'achat de deux raquettes ?
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