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Alteo

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Tout ce qui a été posté par Alteo

  1. Tiens tiens... On n'est pas loin, je suis à Torcy. Pour le reste, je suis bien d'accord. Après, cette histoire de raquette qui aide au relâchement est surtout une réflexion que je me faisais parce que je n'ai plus gagné depuis que j'ai la PS97 (et parce que j'ai regardé la vidéo du test de l'Ultra 97 par Tennis-Warehouse). Quelqu'un m'avait déjà une fois que c'était peut-être la cause. Mais j'avais posé directement la question d'un remplacement à une de mes coachs, qui a d'abord été un peu surprise que je joue avec une raquette de 315g, mais qui m'a dit que ça ne servait à rien de changer parce que le problème n'était pas là et que j'étais capable de continuer à jouer avec. Du coup, comme je n'ai pas enrayé la série de défaites depuis, je voulais avoir d'autres avis. En tout cas, j'ai joué hier (avec la PS97), et j'étais loin d'être mal à l'aise. Je vais donc continuer avec et essayer de briser cette barrière mentale dans un premier temps. (Et si je trouve l'Ultra 97 en test, je vais l'essayer par simple curiosité) Merci pour les réponses que vous avez apporté !
  2. Merci pour vos réponses ! Vous avez raison, et au fond, je le savais. Mais je suis dans un période de doute qui s'est bien installée, donc je voulais avoir votre "arbitrage". En fait, en substance, je me posais justement la même question que Remy0667 : Après, c'est sûr, c'est quand même le joueur qui joue, pas sa raquette. Mais jouer avec une raquette facile n'est-il pas un (bon ?) d'être moins gêné par le manque de relâchement ponctuel, notamment en match ? (Entre parenthèses, tu joues dans quel club, Ninjasiatik ?)
  3. Pro staff 97 rf

    Oui, c'est normal, et comme le précise jesz, c'est bien pour le Sony Tennis Sensor. J'ai dû changer l'embout à bouchon noir de ma PS 97 pour pouvoir utiliser le Tennis Sensor. A part ça, pas de différence entre les PS97 à bouchon rouge et celles à bouchon noir.
  4. Merci Cybten, Loulou et Tennich pour vos réponses ! Ils m'apportent des éléments supplémentaires bien précieux ! Prémièrement, la mémoire émotionnelle évoquée par Cybten est un point intéressant. Il est vrai, et je l'avoue, que dernièrement, je ne me sentais pas "bon joueur", dans le sens où rien que le fait de m'imaginer faire un coup droit ou un revers simple (par exemple quand mon neveu de 9 ans me demande de tapoter la balle avec lui) m'apparaît comme une corvée et/ou une action insurmontable. En fait, je réalise que mes multiples enchaînements de coups droits boisés de ces derniers jours ont développé une appréhension. Pourtant, et j'aborde là le point de la kinesthésie, je tiens ma raquette "naturellement". Je la perçois comme le prolongement de ma main, la ressens bien quand je fais des gestes à vide, notamment quand la tête tombe. Il est effectivement possible que j'ai eu mal à relier mental et techique, car il me faut toujours un petit moment après le début d'une séance pour vraiment sentir que mes coups partent : c'est le temps qu'il me faut pour prendre la mesure de la balle et engrender de la confiance en mes frappes. En match, cette confiance vient difficilement ou ne vient pas du tout. Autrement, il y a deux points de Tennich que je trouve intéressant dans mon propre cas : C'est vrai ! J'y avais déjà pensé, et effectivement, ça a eu son effet ! Il faut dire qu'avant, je jouais tous les jours ou presque : plus je ratais mes frappes ou mes matchs et plus j'avais envie de recommencer pour corriger mes fautes et gommer mes doutes. Mais le problème, c'est que je me suis rendu compte que je ne prenais alors pas assez de recul et, surtout, que je risquais la lassitude... A ce moment-là, je fuyais les matchs amicaux comme la peste, parce que ça ne m'amusait plus d'enchaîner les défaites. Du coup, comme je n'arriverais de toute façon pas à me limiter à une ou deux séances par semaine, j'ai commencé à ne jouer "que" 3 ou 4 fois dans la semaine. Et ça a eu un petit effet ! J'ai pris du recul, j'ai mieux digéré les mauvaises séances et mieux intégré les bonnes. Mon revers est "revenu", ainsi. (Et en plus, j'ai pu à nouveau jouer de la guitare :D) Ca, c'est extrêmement intéressant, et je dis ça à la lecture même de ton post ! En faisant de la sorte, on pourrait penser qu'il y aurait (au conditionnel) l'aspect "confiance", du fait de la perspective d'une victoire facile... mais je n'irai pas sur cette voie, car ça manquerait cruellement de respect envers mes partenaires. Je ne considère aucun match comme facile et gagné d'avance. Non, par contre... Il y a un truc dont je me rends compte, là : je joue assez souvent contre des adversaires supposés plus faibles (débutants, pratiquants loisir, ou autres), mais à aucun moment ne me vient l'envie de matcher. Pire que ça, j'évite complètement la confrontation, n'y trouvant aucun plaisir, et préfère travailler mon toucher de balle contre ces personnes qui n'envoient pas de missiles. En fait, en y repensant, si je ne prends pas plaisir à jouer un match contre supposé plus faible, ce n'est pas par ennui prévisible, mais... par peur ! Je suis capable de perdre contre n'importe qui, et ça je le sais. Et je le sais peut-être un peu trop bien, car dès lors que je joue un débutant, j'ai peur de perdre. Et pourtant, comme je l'ai dit, je respecte l'adversaire, et tant mieux s'il gagne ! Mais mon subconscient m'envoie des messages selon lesquels je ne devrais pas perdre, et du coup, je flippe. Contre plus fort que moi, par contre, je n'ai pas peur du résultat, car même une bicyclette serait normale, et j'arrive à me désinhiber. De fait, jouer contre supposé plus faible me permettrait, je pense, d'apprendre à mon subconscient le respect que j'ai à tout adversaire qui se présente face à moi et d'apprendre à jouer avec cette peur de l'échec. C'est en ça que je trouve l'idée intéressante. Pour finir avec ce post déjà un peu long, j'aimerais revenir sur les dernières semaines depuis que j'ai ouvert de fil de discussion (pour lequel je suis reconnaissant de toutes les réponses qui ont été apportées). J'avais commencé ce sujet parce que, suite à un match de Trophée Perrier Philippe Chatrier que j'ai perdu alors que je sentais l'adversaire prenable, j'ai réalisé qu'en fait, je ne prenais pas de plaisir en situation de compétition, car le stress, la peur, et l'incertitude de la durée font que, étant fainéant, je n'avais pas l'envie de me bouger et de me battre. Suite à vos interventions, j'ai commencé à centrer mes envies sur uniquement mon jeu, et à ne chercher qu'à réaliser ce que j'avais envie de faire, à savoir renvoyer la balle de l'autre côté du terrain, sans tenir compte de ce qu'allait faire l'adversaire en face. En parallèle, je me suis "forcé" à aimer les matchs : je me suis auto-perduadé que j'avais envie de jouer des matchs, contre n'importe qui, et qu'une séance de tennis aboutirait toujours - ou presque - sur une confrontation. Et vous savez quoi ? Ca a marché ! Ou presque (bis)... Ca a marché d'abord, dans la mesure où cette auto-persuasion a fait que je proposais très naturellement à mes partenaires (et parfois à leur grande surprise) de matcher, alors qu'avant cela, je me contentais souvent de faire des gammes en refusant les jeux. Ca a aussi marché si on prend en considération le fait que j'avais un partenaire que je battais en match avant et qui a fini par me battre si systématiquement que je n'avais plus envie de jouer avec lui : aujourd'hui, non seulement j'ai retrouvé mon envie de jouer avec lui, mais en plus, je n'ai plus peur de me prendre des vestes. (Comme quoi, l'auto-persuasion, ça fait parfois des miracles) D'ailleurs, en parlant de vestes, j'ai aussi fini par ne plus - trop - m'agacer quand je perdais des points bêtement (enfin... ça, en fait, j'avais commencé à le travailler bien avant, mais aborder la notion de plaisir m'a aidé à progresser dans ce sens). Enfin, ça a aussi marché dans le fait que je sens qu'il y a une marge de progression, et que je suis donc sur la bonne piste. Ce qui est motivant. Ca aurait pu être parfait si ça avait été suivi d'effet en compétition. Malheureusement, mon dernier match de tounoi s'est soldé par une défaite contre un nouvel adversaire à priori prenable. Le côté négatif de ce match, c'est que je n'ai absolument pas pu m'empêcher de tomber dans mes travers, à savoir la peur de l'échec et de l'humiliation : après avoir gagné les deux premiers jeux facilement, j'ai perdu pied et l'ai laissé gagné le premier set de justesse (7/5), avant de sombrer littéralement au second où je me fais mener 5/0 ! Le côté positif, c'est qu'à partir de ce 5/0, j'ai réussi à retrouver du calme et à me reprendre pour emporter 3 jeux d'affilée... mais il était déjà trop tard. Je n'ai pas pu éviter la défaite, mais j'ai entrevu des possibilités rassurantes que je vais m'efforcer à travailler. Surtout, j'ai réussi - enfin ! - à inverser une spirale négative, même si j'aurais préféré le faire plus tôt (ou ne pas à voir à le faire :p). Je pense que ma prochaine étape va être de trouver des nouveaux adversaires, pour m'habituer à jouer face à l'inconnu : car, en effet, quand je joue contre une nouvelle tête, comme je ne sais pas à quoi m'attendre et que j'ai envie que mon partenaire du jour ne me prenne pas pour un nullos, j'ai un peu de stress. (S'il y a des volontaires, n'hésitez pas ! Mais sinon, je vais tester CanalMatch.com, pour voir... :))
  5. évolution puissance pro staff 95

    Bah... La suite logique serait effectivement la PS 97, qui est une bonne idée (ce que je confirme pour avoir fait le même chemin). Cela dit, attention : la PS 97 a plus de puissance que la 95, mais n'offre pas les mêmes sensations et le même contrôle. Elle garde cela dit un petit peu de son esprit, mais de manière assez "édulcoré". Cela ne la rend pas inintéressante pour un prossesseur de PS 95, mais c'est à savoir. Sinon, tu peux aussi changer de cordage pour gagner un peu en puissance. Mais c'est vrai que cette PS 95 en manque déjà, de base...
  6. Mais oui, bon sang ! C'est ça ! Bon, en fait, je n'ai pas encore le bouquin, mais il m'intéresse de plus en plus, là. A vrai dire, j'ai aussi trouvé sur le forum le post de quelqu'un qui faisait un résumé du livre, et il mentionne le même passage. Et c'est hyper-intéressant. Car, effectivement, j'ai la manie de laisser mon attention vadrouiller un peu (même si c'était pire il y a à peine deux ans). Quand je mène en amical contre ma bête noire de collègue, je pense à ce que je vais dire à mes autres collègues qui me charrient à cause de ma série de défaite ; quand je mène en tournoi, je pense au message que je vais envoyer à mes potes qui m'encouragent... et à ce que je vais mettre sur Classim, en effet. Mais plus négativement, je pense trop à ce que je dois faire pour aller au bout du match, que je sois meneur ou mené, et je le vois comme un long chemin de croix. D'où le côté "corvée" qui fait que je ne m'éclate pas. A l'inverse, je devrais me focaliser sur chaque point à me dire "Je vais faire ce qu'il me plaît le plus, à savoir jouer au tennis". Comme tu le dis si bien ensuite : Et je suis bien d'accord avec tout ça. Donc, conclusion : si je veux enfin que les matchs soient des parties de plaisir, il faut que j'arrête de les voir comme un ensemble de tâches à accomplir. Il me faut donc prendre chaque point individuellement, me concentrer sur chaque balle que je vais frapper, et uniquement penser au fait qu'à chaque coup droit ou revers, je vais faire LA chose qui me plaît : jouer au tennis. Je vais essayer ça aux prochains matchs, amicaux ou non. Enfin... Je sais bien que ça ne sera pas gagné tout de suite, c'est compliqué de forcer son mental comme ça, du jour au lendemain. Mais dès que je commence à percevoir des résultats, je vous tiens au courant. Merci pour toutes vos indications et pour votre aide !
  7. Compte rendu Pro Staff 95

    Chais pas, je dirais, au pif... Pro Staff 100 ? Après, malheureusement, la PS 100 manque très cruellement de puissance. Déjà, ce n'était pas le point fort de la 95, mais la 100, en dépit de son tamis plus grand, enfonce le clou. Probablement son plan de cordage plus resserré (18x20 contre 16x19) et son poids inférieur (290g contre 313g) qui jouent. La 97 n'a - presque - rien à voir. Dans la version 97 tout court, elle comble le souci de la puissance, mais même si elle conserve un bon niveau de contrôle et de confort, les sensations ne font plus du tout "Pro Staff". C'est difficile à décrire par les mots, mais disons qu'elle donne une impression de "Pro Staff" en filigrane mais remonte des impressions plutôt différente.
  8. Aaaah ! C'est tout à fait l'exactitude précise de l'origine avérée de mon problème ! C'est LE point noir que j'ai identifié : je ne donne pas tout, tout le temps. Soit je donne ce que j'ai au début, et en voyant que tout va bien, je lève le pied par flemme de poursuivre l'effort ; soit je ne donne rien et en voyant que rien ne va, je n'essaie qu'à peine de renverser la vapeur par manque d'envie d'être dans la situation inconfortable de courir derrière le score. Dans les deux cas, c'est une sorte de fainéantise. Et mon caractère est que je ne suis fainéant que quand je ne me m'éclate pas et/ou que je perds la motivation. D'où la grande question que je me pose : mais pourquoi donc est-ce que je ne m'éclate pas en match, que je mène ou que je sois mené ? Ca rejoint la suite de ton message, notamment : Là dessus, tu as raison. Je dois fixer ma concentration sur le match et sur chacun des points que je vais disputer, un à un. Je vais (essayer d')arrêter de penser à tout ce que je dois encore réaliser pour terminer le match (car c'est sûrement ça qui entraîne la flemme). Je pense que l'idéal serait que je me dise à chaque service : "on va commencer un échange, et je vais m'éclater à lui renvoyer la balle", au lieu de "bon, on continue le match, il reste encore x jeux à gagner pour avoir le set". Non ?
  9. Machine à corder Premium Stringer 3600

    L'idée des pinces flottantes me titille. Mais quel est le meilleur choix ? Je suis allé voir sur Stringway, et il y a des pinces double, des pinces triples, des packs avec deux ou trois pinces...
  10. Par contre, je vais peut-être attendre de gagner au loto, pour l'acheter, ce livre. Sur le site de la Fnac, il est à un prix tel que je pourrais m'acheter une matinée de stage de Mouratoglou à la place.
  11. Ben écoute... On ne m'appelle pas "le Christopher Nolan du tennis" pour rien, hein ! "Inception", c'est inspiré d'un de mes matchs.
  12. Oui, voilà. Mais pour être plus précis, ma motivation est axée sur la maîtrise gestuelle mais aussi sur la capacité à envoyer la balle dans le terrain adverse. S'il manque l'un des deux, je n'ai une demi-satisfaction. Car, quand même, si je fais faute directe dès la première frappe, même en ayant centré, en étant relaché, et en ayant les bons appuis, ça m'ennuie. Alors... Techniquement, oui, j'en suis capable, même si tout n'est pas parfait. Il me manque des fois du relâchement ne coup droit, par exemple. Mais en entraînement, quand ça arrive, j'y fais fis et me règle au fur et à mesure. En match, ce n'est pas - toujours - le cas. Après, ma plus grande satisfaction vient, je dirais, du centrage de la balle (à condition qu'elle est bien renvoyée dans le terrain adverse). Mais bon, si je suis mal placé et/ou mal relâché, il m'est difficile de centrer. Je vais suivre son conseil et me focaliser sur placement + centrage dans un premier temps. J'étais comme ça, avant, moi aussi. On avait beau me dire de jouer comme le font tous les NC ou 40 qui me battaient, et que c'est eux qui avait raison, j'avais un peu de mal à l'admettre et j'arrivais pas à m'empêcher de jouer avec sécurité (donc, selon moi, mochement). Puis ce livre a été une révélation, dès que j'ai lu... le titre. Voir un bouquin qui mettait en valeur le jeu moche, c'était comme si j'avais eu la confirmation que cette manière de jouer est une vraie manière de jouer. Du coup, je l'ai acceptée et j'ai commencé à prendre pied à jouer ainsi en jouant ainsi. Mais je reste quand même un adorateur du "beau" jeu. Dans tous les cas, c'est vrai, c'est à chacun de se trouver son style. Merci pour la suggestion ! Je vais me renseigner sur ce livre. Après, pour apporter quelques précisions supplémentaires, j'ai fait deux matchs amicaux depuis que j'ai ouvert ce post (un lundi et un mardi), post qui faisait suite à un match de trophée Philippe Chatrier que j'ai perdu et où j'ai réalisé réellement ma propension à me démotiver inconsciemment par flemme de l'effort. Dans le match de Philippe Chatrier, j'ai perdu le 1er set 6/3 après avoir raté deux ou trois balles de 4/3 en ma faveur. Remonté, je prends direct le premier jeu du second set et puis.... je me "dé-concerne" jusqu'à en perdre les 6 jeux suivants. Score final : 6/3 6/1. C'est à ce moment que j'ai pris conscience véritablement (je le savais déjà, mais ne le disait pas "officiellement") de ma tendance à abandonner l'effort facilement en match. Soit c'est trop dur/chiant, et j'abandonne (au premier set, je me suis dit inconsciemment que, bon, il a pris l'avantage, alors je lui donne le set et me rattraper sur les autres) ; soit ça semble facile et j'y vais coulant (sur le second set, je mène direct 1/0, donc je me dis - inconsciemment toujours - que ça va être facile de faire la course en tête). Dans les deux cas, je ne suis plus concerné par le match. Dans les deux matchs amicaux du début de semaine, j'étais un peu vexé de la défaite au trophée Chatrier, et j'ai donc joué avec un sursaut d'orgueil. Je me suis motivé, me persuadant que jouer ces matchs allait être cool, que j'allais m'éclater, que me battre sur tous les points allait être génial, etc... Je me suis même forcé à être chaud bouillant en étant à l'initiative des matchs. Le pire, c'est que ça a marché... au début. J'ai perdu le match de lundi en un set 6/4, et celui de mardi, 6/2 6/0. Mais j'ai réalisé un truc : dans les deux cas, je commence la partie plein de conviction. Ensuite, comme je vois que ça fonctionne bien (les échanges sont disputés, j'arrive à réussir mes objectifs techniques, et je mène au score), je suis rassuré sur mon niveau de jeu et mon corps décide alors d'abandonner l'effort : plus la peine de travailler, puisque le niveau est là. Résultat, je joue sans conviction et me prends une tôle. Donc, que j'ai l'avantage ou que je ne l'ai pas, je me démotive en plein match ! Dans les deux cas, j'ai quand même pris plaisir à jouer. Mais il y a des "sursauts" de démotivation qui sont fatals. C'est grave, Docteur(s) ?
  13. Plus que la victoire, ce que j'aime en jouant, c'est de frapper sa balle en étant techniquement correct (appuis, relâchement, centrage de balle). Si j'arrive à mettre de la vitesse dans la balle, c'est un plus ; si j'arrive à viser la zone que je veux en mettant l'adversaire en difficulté, c'est aussi un plus ; si j'arrive à faire les deux à la fois, c'est un plus-plus. Si, d'une façon générale, j'arrive à être majoritairement correct au niveau technique, je suis satisfait du match quelque soit le score final (bon, si je me prends 6/0 6/0, je ne serai pas content, quand même).
  14. Ce que je n'aime pas dans les matchs, c'est... perdre. Non, enfin, pas exactement quand même, hein ! Bien sûr, je n'aime pas perdre, mais je me satisfait quand même d'une défaite si j'ai pu malgré tout jouer relâché et en ayant réussi à prendre du plaisir dans les échanges. Car malgré tout, j'ai déjà pris plaisir à jouer un match, même si c'est plutôt rare en comparaison des matchs typés "corvée". Je trouve plaisir quand l'échange est tenu, incertain, et que je garde confiance en moi. Je suis têtu et persévérant. Mais surtout, même si je sais que je ne suis pas parfait techniquement (j'ai clairement des lacunes), je ne veux pas accepter de ne pas "réussir" (relativement parlant) dans ce sport qui me tient à coeur. Et je ne peux pas croire que je sois si mauvais. Dans cette liste de manière de mal aborder la compétition, il y a trois points dans lesquels je me reconnais encore aujourd'hui, ce sont ceux que j'ai mis en gras. Je rentre donc dans un cercle vicieux : en sur/sous-jouant, j'ai peur de rater ma frappe ; du coup, je stresse et flippe devant la difficulté ; à cause de ça, je suis inhibé et refuse de faire l'effort d'aller au combat ; et du coup, je sous-joue par manque d'envie ou sur-joue quand j'essaie de refuser l'abandon. Les autres points, à part "surestimer son niveau" parce que je ne me surestimais pas, je les vivais aussi, mais depuis 1 an, j'ai tenté, avec une certaine réussi, de prendre le dessus et de les contrôler. J'ai fait le point sur moi-même, en me créant une fiche sur le forum (d'ailleurs, tu fais partie de ceux qui y ont laissé des bons messages d'encouragement, et je t'en remercie chaleureusement), et en me poussant à coucher par écrit le bilan de mes matchs. J'en suis arrivé à la conclusion que si je pouvais pas me débarrasser de la peur et du stress, il n'y avait qu'à les admettre, les accepter et jouer avec. Admettre et accepter, pas de souci. J'ai réussi, non sens mal, à intégrer l'idée de la peur, mais je n'arrive pas à jouer avec, parce que je n'aime pas ça et du coup, je ne fais aucun effort sous l'effet du stress et je renonce. Je suis persuadé que si j'arrive pas prendre du plaisir malgré la peur, j'arriverai à la surpasser, et donc à me surpasser moi-même. Il y aurait beaucoup à dire. Depuis un an, je pense avoir réussi à corriger pas mal de choses sur ce plan (notamment sur le service et les montées à la volée), et à l'occasion, je ferai une vidéo pour comparer. Ceci étant, j'ai toujours en tête le mec qui n'avait quasiment pas de technique et qui, malgré tout, m'a battu et est monté 30/2. La différence majeure, c'était qu'il croyait en lui. (En fait, avec le recul, je me dis qu'il est absolument possible qu'il n'ait pas la moindre idée de ses lacunes techniques et qu'il joue tout simplement en s'éclatant sans chercher à comprendre ni les causes ni les conséquences de son jeu ; et je pense qu'il a raison sur ce dernier point) Voilà ! C'est ça ! C'est exactement ça ! C'est l'idée que j'ai, celle que je cherche à mettre en application ! C'est bien résumé. Sauf que je ne peux pas m'empêcher d'être dans le jugement... J'aime taper la balle (en tout bien tout honneur), mais je n'aime pas quand rater ce que je fais peut avoir des mauvaises conséquences pour moi. Donc, j'aimerais apprendre à aimer faire quelque chose quelque soient les conséquences. Tout à fait ! Mais j'espère bien trouver la clé de ce casse-tête.
  15. C'est un livre intéressant, qui met en exergue l'importance de la psychologie au tennis, bien avant celle de la technique. Il essaie de faire comprendre à son lecteur qu'il vaut gagner "moche" que de perdre "beau". Il y a aussi plein de petites astuces pour la préparation d'avant-match, comme l'adoption de routines, notamment. Cela dit, c'est peut-être moins intéressant pour ceux qui ont lu tout le forum Classim... Alors ça, c'est une idée qui m'est venue aussi ! En fait, à l'entraînement, un de mes partenaires m'a dit qu'une faute derrière la ligne était "moins grave" qu'une faute dans le filet, et m'a donc demandé de cogner toutes mes balles sans chercher à savoir si elles sont dans le terrain ou non et si il allait les rattraper ou non. J'ai compris que l'intérêt de cet exercice était de trouver du relâchement. J'ai donc déjà essayé de faire la même chose en match, quand je sentais que c'était mort (genre, au premier set quand je suis mené 5/1). Le problème, c'est que ça me développait la peur de mal faire. En tout cas, je vais creuser cette piste quand même... C'est EXACTEMENT ça ! Quand je suis mené, mon crétin de cerveau me dit que c'est cuit, que revenir pas être compliqué, et mon corps, qui a la bêtise de le croire, va avoir la flemme de faire des efforts pour remonter. Pourtant, je sais que rien n'est perdu, et que la tendance peut s'inverser, et je me le répète sans cesse. D'ailleurs, ça marche plutôt bien, parce que si je suis mené d'un seul set, je n'abandonne pas. Par contre, à partir du second set d'écart, ça se gâte... Donc, comme il y a renoncement de mon corps, il n'y a plus d'envie de jouer. Parce que ça ne servirait à rien (dixit mon cerveau). C'est ce que j'essaie de comprendre et de reproduire. Ce qui me donne plaisir au tennis, c'est d'échanger tout en relâchement. Si les coups sont puissants et que ça faut des échanges rapides, c'est encore mieux, mais depuis "Winning ugly", ce n'est plus ce que je recherche en priorité. Pour moi, l'idée première est de renvoyer la balle dans le terrain avant tout et de maîtriser mes frappes. L'idée qui vient ensuite, en compétition, c'est de la placer là où mon adversaire ne pourra pas la renvoyer correctement. Donc de le mettre en difficulté. Le problème, c'est que dès que le joueur en face montre des capacités à me renvoyer beaucoup de balles, ça m'agace et je renonce très vite. Et ce, uniquement en match. C'est la raison pour laquelle je perds systématiquement dès lors que je me retrouve face à un adversaire qui sait renvoyer la balle. A l'entraînement, faire des longs échanges ne me posent pas de souci, car ce ne sont pas eux qui vont déterminer la durée de la session. Autrement dit, même si je passe l'heure à toujours échanger, je peux décider d'arrêter quand je veux. Alors qu'en match, il faut que je marque un certain nombre de points, et plus l'échange dure, plus le match sera long. C'est en ça que je disais que je suis fainéant : si je ne sais pas quand ça s'arrête, j'ai la flemme. Et si j'ai la flemme, je n'ai pas de plaisir. Alors, si en plus on ajoute le stress inhibiteur... Du coup, ce que j'aimerais, moi, c'est d'apprendre à aimer échanger ad vitam eternam (ou presque :p) et de ne pas avoir peur de la longeur des matchs. Oui. Je profite toujours de l'échauffement pour régler mes coups et caler ma confiance en moi.
  16. C'est pile-poil ce que je cherche, en fait. Mais je ne sais pas comment m'y prendre. . J'ai lu "Winning ugly" de Brad Gilbert et Steve Jamison (un cadeau parfaitement bienveillant :)). Ca a été le début de mon introspection, qui m'a emmené jusqu'à la recherche du plaisir dans le match. Ce livre est d'ailleurs intéressant, pour ceux que ça n'embête pas de lire en anglais (je n'ai pas cherché d'édition en français, ça existe peut-être cela dit...) Ca, c'est un point hautement intéressant. Parce que je me suis posé des questions en ce sens aussi. Le truc, c'est que j'ai toujours eu envie de faire de la compétition, car se mesurer aux autres, voir où on en est, se dépasser soi-même, avoir des résultats et mesurer ses progrès, tout ça, ce sont des trucs que j'ai envie de vivre en mon for intérieur. C'est une fois sur le court que tout se gâte et que l'envie disparaît... avant de réapparaître dès que je quitte les terrains. Il y a eu un moment où je me suis dit que la compétition n'était pas une fin en soi, comme tu le dis, en suivant l'exemple d'un de mes partenaires qui ne fait aucune compétition et qui était très content comme ça. Et j'ai aussi pris conscience que le tennis, effectivement, ça pouvait juste être un sport où on se renvoit la balle sans compter le moindre point. Ces derniers temps, c'était même la seule condition où je prenais plaisir à jouer. Dès lors qu'il y avait proposition de match amical de la part d'un partenaire, j'acceptais un peu à reculons, et l'envie dispaissait. J'en étais arrivé à un point où je me sentais régresser à chaque match. Pourtant, paradoxalement, quand j'y réfléchis à tête reposée, j'ai envie de faire des matchs. Vraiment. Il n'y a que quand je suis dans la situation de match que je n'ai pas envie de jouer des matchs. Et je pense que c'est parce que dès qu'il y a une difficulté, je n'ai plus d'envie. D'ailleurs, même si j'enfile les défaites comme des perles, ça ne m'empêche pas de m'inscrire aux tournois. Du coup, j'aimerais prendre le problème à l'envers (parce que j'ai déjà essayé de le prendre à l'endroit ;)) : et si j'essayais d'aimer ce que je n'aime pas ?
  17. Salut à tous ! J'ai une question existencielle : l'endroit où le cordage casse est-il révélateur du centrage de balle dans le tamis ? Je dirais que oui, forcément. D'abord, parce que c'est logique. Ensuite, parce que moi qui centre plus souvent que je ne décentre (ben oui, quand même :p), je casse relativement au milieu :sur le 7 ou 8ème travers ; bon, légèrement en tête, quand même. D'ailleurs, j'en ai aussi la preuve par le Tennis Sensor de Sony : ma zone de frappe la plus fréquente recouvre bien la zone d'usure de mon cordage, visible à l'oeil nu puisque je joue avec un multifilament. Le truc est que je corde pour deux amis. Le premier, 15/5, casse un montant au milieu. Pas de souci. Le second, par contre, casse systématiquemnet sur le 3ème montant en partant de l'extérieur. Il est 30 (15/5 l'année dernière), et ne me donne pas vraiment l'impression de décentrer, quand je joue avec lui. Sa technique est plutôt propre ; c'est un lifteur très régulier, avec une balle vive. Alors, selon vous, casse-t-il sur un côté parce qu'il décentre plus que je ne le crois ? Pour une autre raison ? Enfin... Je me suis déjà fait un avis sur la question en allant l'observer jouer, tout à l'heure, mais j'aimerais bien savoir ce que vous en pensez, sur le papier. Merci pour vos réponses !
  18. En effet, à la réflexion, je pense qu'il casse toujours quand il joue contre le même partenaire, un 15/5 qui en vaut largement plus. En tout cas, il n'a jamais cassé quand c'était contre moi. En tout cas, je continue à mener ma petite réflexion à ce sujet. Et vous m'avez donné de bonnes pistes. Merci !
  19. C'est très possible ! Je fais bien mon noeud sur le 3ème montant, que ce soit sur le petit côté que sur le grand côté (je corde en 2 noeuds, pour lui), et je suis quasiment certain que c'est bien ce 3ème montant qu'il casse. Je vérifierai quand il cassera à nouveau. Tu crois que ça joue ?
  20. En effet, j'y ai pensé aussi. Mais comme son cordage casse au même endroit et à des intervalles de temps plutôt similaires, je me dis qu'il faut une sacré probabilité pour qu'il envoie une grosse frappe casseuse de cordage de manière suffisament régulière pour cela. Ca donne une bonne indication. Merci à vous pour vos réponses !
  21. Donc, on peut déduire de sa zone excentée de casse qu'il décentre beaucoup sa frappe, mais pas forcément plus qu'il ne centre ?
  22. En effet, il faut que je précise quel cordage il utilise. C'est un monofilament de MDD, en jauge 1.25mm (je ne sais pas ce qu'il vaut...), tendu à 23kg. Et effectivement, c'est un lifteur. Du coup, donc, j'ai été l'observer de près pendant deux-trois minutes alors qu'il jouait contre un 15/2 (il a dû se demander pourquoi :p), et s'il a effectivement tendance à décentrer de temps en temps de manière très visible (et tu as raison, Jojo, c'est bien parce qu'il est un peu loin de la balle, et donc pas super bien sur ses appuis), la plupart du temps, il donne plutôt l'impression de centrer comme il faut (ou alors j'observe mal :p). Du coup, je me repose la question suivante : le fait qu'il ne casse pas au centre indique-t-il forcément et avec certitude qu'il décentre la majorité du temps (auquel cas l'impression qu'il donne de centrer est fausse), ou est-ce que le fait qu'il joue lifté peut influencer la zone de rupture ?
  23. artengo TR 890/990

    Il faut les essayer pour avoir un avis propre, effectivement. Mais sinon, ayant eu la TR990, je serais bien tenté de te dire... ni l'une ni l'autre. Car tu es en phase de reprise voire de ré-apprentissage (suite à tes deux ans de tennis de table), et ces deux modèles ne me semblent pas assez polyvalentes pour cela. Il s'agit de deux raquettes très orientées vers le lift, au point qu'il faut avoir des gestes de lifteur pour les exploiter. Enfin... Il n'est sûrement pas impossible non plus de jouer avec, loin de là, mais il me semble plutôt qu'une raquette plus "neutre" sera plus adaptée. Pour rester chez Artengo, je te suggère plutôt la TR860 ou la TR960. La 960, plus lourde, va peut-être être un peu plus difficile à prendre en main au début, mais ira en s'améliorant avec l'expérience. La 860 est plus maniable et plus légère, et elle conviendra peut-être mieux pour te forger la technique pendant les premières semaines.
  24. Je suis un peu surpris... A ma connaissance, la PS 95 100th Anniversary n'est rien de plus qu'une PS 95 standard avec une cosmétique commémorative. En outre, ce que t'a dit le vendeur m'étonne : la taille du tamis étant identique, je ne vois pas trop en quoi l'Anniversary serait plus tolérante. Et c'est encore plus curieux qu'il ait cité le kevlar et l'Amplifeel comme éléments d'amélioration par rapport à la standard, puisque cette dernière en dispose également. Sinon, je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'avis du vendeur, quand il dit qu'il vaut mieux démarrer avec une raquette exigeante pour la maîtriser et ainsi "forcer" sa rigueur : jouer avec une raquette exigeante quand on n'est pas encore calé techniquement, c'est le meilleur moyen de se faire des mauvaises habitudes, de jouer tendu, et de perdre confiance en soi. Mieux vaut opter pour une raquette plus polyvalente, plus neutre, pas trop facile à jouer (histoire que ce ne soit pas la raquette qui joue "toute seule") mais pas trop difficile à prendre en main (histoire de pouvoir progresser plus facilement), et de se faire un max de confiance et d'expérience dans ton jeu. La Wilson Pro Open par exemple est une bonne candidate. Après, la PS 95 reste un régal de raquette. Son seul défaut est sûrement son manque relatif de puissance. Mais à part ça, quand on la maîtrise, elle offre un plaisir inégalable.
  25. EXTREME-TENNIS

    J'ai testé le Nando Hexo Twist 1.28 sur ma PS97, tendu à 22kg, et je trouve que c'est un très bon cordage. Il apporte une excellente puissance, pour une sensation pas trop ferme. Il est assez confortable à la frappe pour un mono, et remonte bien les sensations. La PS97 ainsi parée était agréable à utiliser et rudement efficace. Côté prise d'effet, il est vraiment intéressant, la balle accroche bien au tamis et on gratte facilement. Ca la vivifie efficacement. Quant à la durabilité, il a tenu 2 mois sous mes coups, soit une bonne quarantaine d'heures, là où un multi tient 2 à 3 semaines (entre 10 et 15 heures). Bref, dans l'ensemble; j'en ai gardé une excellente impression. Il devrait te satisfaire.
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