Aller au contenu
Forums Tennis-Classim

Alteo

Membre
  • Compteur de contenus

    2 267
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Alteo

  1. Je n'arrive pas à gagner en tournoi

    Pour avoir vu la concentration de Sylio à l'oeuvre, je peux te garantir que le conseil qu'il t'a donné est d'une efficacité redoutable. Je te suggère de prendre très bonne note de ce qu'il dit à ce sujet.
  2. Je n'arrive pas à gagner en tournoi

    Si ça peut te rassurer, ce que tu as vécu, au moins 99.99 % des compétiteurs l'ont vécu. C'est donc tout à fait normal de passer par là, et ça va se régler par la.compétition. Je pense que la meilleure chose va faire est d'enchaîner les matchs, amicaux ou non, pour s'habituer au format de la.compétition et à la bataille des points. S'entraîner, c'est bien, mais ce n'est pas ce qui te fera vraiment rentrer dans le bain de la prise de tête mentale que représentent les matchs et la compétition. Et il y a aussi un truc dont tu sembles "souffrir", et qui est très classique : la peur de gagner, ou cette manière qu'on a de perdre à lorsque la manche est au bout de tes doigts. Ça, seules la pratique et l'expérience peuvent la régler : quand tu auras l'habitude des matchs, tu pourras plus facilement te détacher du score et de l'enjeu pour mieux te concentrer sur le point en cours. Bref, sans négliger l'entraînement, enchaîne les matchs (et si tu n'as pas d'adversaire sous la main, Classim est là pour t'en trouver).
  3. Ze big dépression

    Cher Docteur Classim, Si je suis aujourd'hui allongé sur votre divan, c'est que je suis arrivé au bout du rouleau... et fort heureusement, je ne parle pas du Moltonel. Clairement, ça ne va plus, j'ai besoin de vider un peu mon sac, et vous êtes le seul à qui je peux parler de cela, Docteur. Le week-end qui vient de passer a été placé sous le signe de la compétition de tennis, pour moi. J'ai pris mon vendredi pour pouvoir participer à un tournoi par poule réservé aux 4ème série (NC à 30/1). J'avais deux matchs à jouer, au format court (2 sets de 4 jeux gagnants, règle du "no-ad", super tie-break à un set partout), le premier à 13h, le second à 14h. Parallèlement à cela, mon club m'appelle pour me demander de jouer un match par équipe le dimanche après-midi. Ce que j'accepte, ayant la compétition dans l'âme. C'est ainsi que je débute mon week-end prolongé en allant sur les courts. Déjà, ça commence bien, mon premier adversaire s'étant trompé sur l'horaire (une confusion de communication, apparemment), je finis par passer une heure à faire des services en attendant, et je joue le second match qui était prévu à 14h. Le premier est décalé à 15h. Soyons honnête : je respecte évidemment mes adversaires, et je suis très loin de me penser supérieur aux autres (bien au contraire, et vous comprendrez pourquoi dans la suite de ces lignes). Donc, si je me mets à décrire le niveau de mes adversaires, ce n'est pas pour parler d'injustice ni rien, c'est pour que vous les situiez. Mon premier adversaire (en fait le second, si vous avez bien suivi) n'était pas mauvais, sans être non plus un crack. En gros, c'est un joueur non-classé, sachant renvoyer la balle dans le terrain adverse et jouant à plat avec un peu de consistance, mais sans réelle puissance, sans plan de jeu clairement défini et avec peu de mise en danger. J'arrive à être sur toutes les balles et je mène assez vite 3/1 au premier set. Score final : 5/3 4/2... pour lui. Oui, c'est moi qui perds : à 3/1 dans le premier set, je me suis mis à enchaîner les fautes directes, les bois, les mauvais choix... et la frustration. J'enchaîne directement avec mon second adversaire (que j'aurais dû jouer en premier). Lui opposait une résistance bien moindre : comme le précédent, il avait des frappes un peu consistantes, mais pas dangereuses, et surtout, il fautait très vite et n'avait pas un service monstrueux (il fautait souvent sur le premier). Comme sur le premier match, je suis suis sur toutes les balles, et même plus, puisqu'en fait, ce sont les balles qui sont sur moi. Je remporte le premier set 5/3, car même si je mets un peu de temps à rentrer dans ce match, j'arrive à le maîtriser, puis je mène 2/0. Score final : 3/5 4/2 (10/7). Oui oui, c'est encore moi qui perds. A 2/0 dans le second set, encore une fois, je me mets à enchaîner bois, mauvais placements, mauvais choix, etc, etc... Je sors donc du tournoi, avec deux défaites extrêmement frustrantes. Clairement, si mes adversaires ont bien joué, je leur ai aussi et surtout donné un nombre incroyable de points. Jamais je n'ai été aussi généreux ! Mais le week-end n'est pas fini ! Le juge-arbitre me propose d'être reversé dans le tableau de la consolante : en gros, sur chaque poule, le premier est qualifié, les deux autres sont reversés. J'ai donc un nouveau match à jouer le dimanche matin. De fait, juste après les deux matchs où je n'ai fait que prouver mes propres limites, et avant de reprendre la compétition dès le sur-lendemain, je pars dans mon club, car j'avais besoin d'évacuer ma frustration et de réviser un peu les bases... J'y fais des gammes (et retrouve mes sensations), puis une personne du club, un retraité, me propose de jouer un set. Résultat : 6/0... pour le retraité ! Il s'agit d'un joueur très régulier, certes, mais très clairement, j'ai surtout passé la séance à, encore une fois, donner des points tant j'ai enchaîné les déchets techniques. Vient alors le dimanche : je démarre par mon match de consolante, avec même format court. Je tombe sur un 40, jeune adulte (ou adolescent), fougueux. Le genre de joueur qui force sur le service, se précipite sur les balles, semble jouer avec impulsivité. Même s'il réussit plusieurs ace, c'est le type de joueur contre qui la patience suffit pour l'emporter. Et c'est ce que je fais : je renvoie, et j'attends. Ainsi, je remporte le premier set 5/3... avant de dérailler totalement pour perdre 3/5 4/2 (10/4). Sur ce match, ce fut le trou noir : j'ai tout raté, sans savoir pourquoi. Encore une fois, j'étais sur les balles, mais j'ai multiplié les erreurs techniques. J'ai fait tellement de bois qu'on aurait pu reconstituer la forêt amazonienne en région parisienne. Enfin, on finit le week-end par le match par équipe (format classique, 2 sets de 6 jeux gagnants). Je vous épargne le suspense : défaite 6/0 6/0. Je n'ai tout simplement rien fichu face à un adversaire 30/4 régulier, mais qui envoyait toutes les balles comme celles que je reçois à l'entraînement. Encore une fois, j'ai tout raté, et là, plus que la défaite, c'est le score ridicule qui m'ennuie. Pour le coup, j'ai fait du VTT après, quitte à se prendre une bicyclette. Bilan des courses : 5 matchs dont un amical, 0 victoire, 5 ridiculisations. Et une question existentielle : tout ceci a-t-il un sens ? Je joue depuis plusieurs années, j'ai l'expérience de la compétition, je m'entraîne régulièrement, et tout ça pour perdre contre les premiers NC venus. A quoi est-ce que ça sert, finalement ? Sur les 5 matchs joués durant ce week-end, tout ce que j'ai retenu, c'est que je suis incapable de renvoyer durablement la balle dans le terrain. Je ne suis aucunement à l'aise sur mes coups, que ce soit le coup droit, dont les perdus les sensations, ou le revers, qui est mon point fort... normalement. Mon service n'est même pas une force, je ne fais que me vriller le coude quand je frappe. Et que dire du placement ? En revers, je sais où me placer mais je boise ensuite, alors qu'en coup droit, j'ai un mal fou à prendre la bonne distance par rapport à la balle. En dépit de toutes ces heures, tous ces jours, toutes ces années passés sur le court, finalement, Mathvieu a raison : mon niveau est plus que très limité. C'est triste à dire, mais j'en viens à me demander si ce sport est fait pour moi. Pourtant, je sais ce qu'il faut faire, techniquement. Je sais comment se fait un coup droit, un revers, un service, une volée... Je regarde des cours théoriques, que j'essaie de mettre en application. J'ai exploré des pistes, fait des stages, suivi des cours collectifs, affronté le mur... Tout ça pour être toujours plus incapable de jouer. Aujourd'hui, je suis lassé. Tout cet entraînement uniquement pour permettre à des NC de tenir leur première victoire, ça me déprime. Pour toutes les personnes qui jouent au tennis que je connais et qui veulent faire des matchs, gagner est une chose évidente, limite naturelle, et cette idée fait partie de la vie, comme celle de respirer. Si défaite il y a, la victoire suivra. Moi, j'ai l'impression que c'est quelque chose qui m'est interdit, que je ne saurai jamais faire. J'ai juste envie d'une chose : mettre mes Pro Staff sur LeBonCoin, pour au moins sauver quelque chose (des Euros, pendant qu'elles ont encore de la valeur). Alors quoi ? Faut-il que je cherche 7 boules étoilées pour formuler le voeu de simplement savoir jouer ? Ou faut-t-il que je commence à chercher un club de Poker pour me trouver une nouvelle activité en remplacement de ce sport qui ne veut pas de moi ? Je ne sais pas si les gens me comprennent, finalement. Quand je dis à des non-joueurs que je déprime, ils me répondent - et je comprends - que ce n'est qu'un sport, patati et patata, que la vie offrent d'autres choses, etc, etc... Les joueurs, eux, me disent, comme une évidence, que c'est une mauvaise période. Sauf que ça fait deux ans que je n'ai plus gagné le moindre match, amical ou non, contre les bons comme contre les moins bons. Et je crois que j'en ai assez d'être nul. Voilà. Mon sac est déballé. C'était un peu long, mais c'est le résultat de plusieurs années de frustration. Si quelqu'un a lu jusqu'au bout, bravo pour l'endurance ! Mais surtout : merci beaucoup !
  4. Ze big dépression

    Merci pour ton avis ! Et merci surtout d'avoir lu ! : ) Pour répondre point par point : C'est un peu compliqué... Je suis motivé à faire des matchs, amicaux mais aussi et surtout de compétition. En fait, j'ai l'esprit de compétition, et je dirais même que c'est le tennis qui me l'a développé. J'aime me lancer dans une bataille et faire en sorte de m'en sortir vainqueur... Mais plus particulièrement dans les domaines que je maitrise. Le fait est qu'en tennis, pendant un moment, rien n'allait : plus de sensations, incapacité à hausser mon niveau de jeu, sentiment d'impuissance, et parfois même, sentiment d'injustice (quand tu tapes la bande et que la balle revient systématiquement dans ton terrain, alors que l'adversaire, quand ça lui arrive, se voit gagner un point, par exemple), etc... Alors le plaisir disparaît. Mais la motivation revient après le match. Ces derniers temps, je retrouve le plaisir (parce que je joue mieux aussi, en ayant pris conscience de certaines choses), ce qui me prouve que j'aime toujours autant la compétition. Mais je réalise très bien que mon niveau de jeu est proportionnel à mon plaisir. Si ! Et pas seulement après le gain du premier set ! Ça arrive plus généralement quand je me dis que j'ai la place pour frapper des balles tendues. Exemple pas plus tard qu'aujourd'hui : j'ai joué le second tour d'un tournoi (car j'ai à nouveau passé un tour en compétition cette semaine, ce qui fait ma deuxième victoire de l'année ), et je suis tombé sur un limeur qui renvoyait tout. Pendant le premier set, j'ai remarqué que j'avais mes chances en jouant la sécurité, et que mon adversaire pouvait être en difficulté si les balles étaient vive. En jouant un jeu de rameur, je me suis retrouvé à 4/4 dans une première manche très serrée, mais je n'ai pas su maintenir le cap, et j'ai laissé file 6/4. Je me suis alors mis à tenter les balles tendues pour récupérer le second set... Que j'ai perdu sévèrement. La, j'a pris conscience que si je tiens quelque chose de long à mettre en place mais qui a plus de chance de marcher régulièrement, il valait mieux que je le cultive plutôt que d'essayer autre chose au risque de planter mes efforts. C'est une evidence, mais je crois que j'avais besoin de l'apprendre sur le terrain. Franchement, j'essaie. Mais je sens tellement bien mes lacunes techniques que j'ai du mal à en faire abstraction. Mais vraiment, j'y travaille.
  5. Cordages SOLINCO

    Bon, les cordages Genesis ne semblent pas disponibles en France... Donc, je reste sur l'idée des Solinco... ou peut-être du Kirschbaum. Le Silk et le Pure, j'ai testé, déjà. Mais j'aimerais essayer d'autres choses, avant de fixer un cordage définitif pour moi. Donc, le X Natural semble pas mal. Et par rapport au Vanquish ? Je crois que le premier se compose de polyéthurane (comme le TGV, tiens), et le second, de polyamide. Qu'est-ce que ça produit, comme différences ?
  6. Cordages SOLINCO

    Tiens tiens... Connaissais pas... Ca existe en version Phil Collins ou pas ? Bon, je sors... mais avant.... Merci pour cette suggestion ! En voyant la composition, il semble que sa construction se rapproche du TGV, notamment dans l'usage d'une gaine en polyéthurane. C'est assez tentant. Je ne pollue pas plus ce fil, dans ce cas.
  7. Cordages SOLINCO

    Salut à tous ! Je finis prochainement ma bobine de MSV Soft Touch dont je ne suis pas très satisfait, et dans ma quête du mutil qui me fera oublier le cher TGV, je commence à m'intéresser aux cordages multifilaments de chez Solinco, notamment le Vanquish et le X Natural. J'ai lu les avis concernant ces deux cordages, mais quelqu'un a-t-il pu les tester tous les deux ? Quelles sont les différences les plus marquantes ? Et par rapport à la concurrence, notamment le TGV, qu'est-ce qu'ils donnent ? En fait, je cherche surtout à les situer par rapport aux modèles qui ont aujoud'hui ma préférence, soit le TGV donc, mais aussi le Dunlop Silk (et on peut aussi compter les Touch Plus et Pure de Extrême Tennis, qui m'ont laissé une très bonne impression). Merci par avance pour vos réponses !
  8. Mon grand test des multifilaments

    Le Silk est en effet plutôt fragile (dans mon cas, 25% de durée en moins qu'un TGV), mais vraiment très agréable à utiliser. En terme de sensations, je le préfère au Wilson Sensation, qui manque un peu de toucher à mon goût. Puisque tu as commandé chez Jéjé, il faut savoir que les multi de la maison ne sont pas dénués d'intérêt. Les Pure et Touch Plus ont ma préférence (mais sont plus fragiles que le Silk), tandis que le CR2 peut être sympa en hybride (testé en hybridant avec le Silk, justement, et avec le Nando Hexo Twist).
  9. Un non match!

    Je ne pense pas que tu aies régressé. Evidemment, je ne peux pas être formel à 100%, mais vu la manière dont tu décris tes expériences et leur ressemblance troublante avec les miennes, je pense que tu es frappée par les mêmes maux que moi. Néanmoins, il est tout à fait possible que les causes de tes soucis aient des origines différentes des miennes. Mon mal à moi était que je lisais les trajectoires des balles de manière très différente entre entraînement et match, fait qui s'accentue d'autant plus si l'adversaire en face me jouait des balles qui ne m'arrangeaient pas... ce qui arrive, en gros, dans 99,999% des cas en compétition. Du coup, fatalement mal placé, je ratais coups droits et revers, et pensais avoir régressé (comme toi). Alors qu'en fait, non : je savais toujours faire des coups droits et des revers, c'est juste que je ne me mettais pas en condition pour le faire. (C'est une remarque de Tipi qui m'a fait réaliser ça ; il s'agit d'un écho de ce que m'avait déjà dit un coach, mais le fait que Tipi l'a souligné alors qu'il me voyait pour la première fois a agit comme un déclic) Le problème, c'est que si tu es persuadée d'avoir régressé, tu vas remettre en question ce que tu sais déjà faire et essayer de le travailler, au lieu de potasser la cause réelle de tes soucis actuels. Pour moi, ta priorité doit être de te sortir de l'idée que tu t'es mise à mal jouer : c'est générateur de stress et de perte de conscience. Mais bon, je suis aussi très bien placé pour savoir que c'est ultra-difficile. Mais retiens que tu sais toujours jouer ! Tu as de l'expérience, tu t'es entraînée, donc, c'est sûr, tu sais ce que c'est que de frapper une balle de tennis avec un raquette. Ensuite, il te sera facile de trouver le petit point inconnu à l'origine de ta mauvaise passe actuelle en compétition. (La relaxation et la sophrologie sont des excellentes choses pour avoir les idées claires)
  10. Ze big dépression

    Bien sûr qu'on va y arriver ! Toi comme moi sommes passionnés par ce sport, on y met du coeur, il n'y a aucune raison qu'on ne soit pas récompensés un jour, hein ! Après, concernant les adversaire de mauvaise foi, j'avoue ne pas en avoir rencontré, mais peut-être est-ce que parce que je joue en 4ème série. Quoi que, pour l'instant, aucun de mes potes 3ème série ne m'a non plus parlé d'adversaire de mauvaise foi. Mais bon... On est dans des matchs auto-arbitrés, et soit on fait confiance à l'arbitre (l'adversaire quand la balle est de l'autre côté) soit on est un mauvais perdant. Et si tu as une mauvaise perdante en face, c'est que c'est toi qui gagnes, donc c'est plutôt gratifiant, non ? Autant savourer, dans ce cas. Sinon, je voudrais juste préciser un peu ma pensée sur la différence entraînement/match, parce qu'avec le recul, ce que j'ai écrit dans mon romain Proustien tient vraiment de l'enfoncement de portes ouvertes. La révélation que j'ai eue ne concerne évidemment pas le fait qu'on ne joue pas de la même manière en entraînement qu'en match. Ca, c'est évident et j'en étais bien sûr parfaitement conscient. Non, ça porte en fait sur les raisons pour lesquelles les matchs et les entraînements sont différents. Dans mon cas très personnel, il y a le stress bien sûr, mais j'ai fini par comprendre que la différence fondamentale par rapport à l'entraînement, c'est le placement et le timing. En entraînement, je reçois des balles qui arrivent dans ma zone de frappe idéale et le timing m'apparaît comme évident ; en match, c'est à moi de me placer dans cette zone et de trouver le timing idéal. En entraînement, j'envoie instinctivement des balles qui arrivent dans la zone de frappe idéale de mon adversaire ; en match, je dois jouer de manière à ce que l'adversaire ait besoin de se placer dans de cette zone en espérant qu'il se plante sur le timing ; bref, en le mettant en difficulté. Cette prise de conscience a changé ma perception de l'entraînement. Désormais, ce que j'aborde, ce n'est pas la différence entraînement/match, c'est la notion de "je joue bien à l'entraînement", qui ne signifie plus "réussir à réaliser des échanges marathlon". Mais ce déclic m'est aussi très personnel, et je pense que chacun a une raison qui lui est propre de "réussir ses entraînements" et de "rater ses matchs", et qui n'est pas forcément le stress. Le tout est de la trouver et de la comprendre sur le terrain.
  11. Changement Wilson Pro Staff 100L

    En même temps, tu pars d'un cadre à la base pas très puissant. Je crois bien que tu pourrais essayer n'importe quel modèle de plus de 280g de chez Wilson que tu ressentirais une amélioration en la matière. Sinon, avant même de voir la réponse de Tambouil, j'allais te suggérer l'Ultra 100 également, un modèle vif, polyvalent et autrement plus puissant que la PS 100.
  12. Ze big dépression

    Cette fois, j'ai un peu de temps pour détailler, alors si tu es prête à lire un roman digne du plus gros pavé de Victor Hugo (les belles tournures de la langue française en moins), tu peux imprimer ce post et le garder comme livre de chevet. En préambule, je regardais ton classement, et en effet, en voyant "15/4", j'allais dire un truc, et puis j'ai lu la suite de ton message : Justement, c'est ce que j'allais dire... Mais je crois que je perçois le truc et que je te comprends. A vrai dire, j'ai un peu un parcours du même genre : j'étais 40 depuis 2009, et puis, en 2013-2014, je me suis retrouvé à gagner des matchs et à retrouver de la confiance, ce qui m'a hissé au rang de 30/3. Depuis, j'ai fait deux saisons blanches, et je suis retombé à 30/5. En 2015-2016, j'ai joué 18 matchs, pour 17 défaites et une victoire... par forfait, mon adversaire ayant une contrainte horaire qui le poussait à abandonner un match qui s'éternisait. Ceci étant dit, je ne vais pas te donner de conseils... parce que, tout simplement, je ne ferais sûrement que répéter ce que t'ont déjà dit les autres classimiens et que je n'ai pas la prétention meilleurs qu'eux en la matière. Et puis surtout, chacun est différent, et s'il est vrai que je me reconnais bien dans ton récit, ta perception et ma perception sur le court face à la balle et raquette en main ont peut-être des subtilités indiscibles qui font que ce que j'ai appliqué sur moi ne marchera pas forcément sur toi. En revanche, je vais te raconter tout le parcours que j'ai fait les mois qui ont suivi le démarrage de ce fil de discussion et comment j'ai fait évoluer ma façon de percevoir la compétition. Il y aura beaucoup de "je", mais peut-être qu'il y aura des choses dans lesquelles tu te reconnaîtras et qui te serviront par la suite... ce que j'espère vivement. Ca va ? T'es toujours là ? Ok, alors, on y va ! Attention, c'est log, trés long... J'ai relu le premier post de ce fil, histoire de me rappeler de mon état d'esprit à ce moment-là. C'est fou, parce que ça me laisse un sentiment curieux, un mélange de regard posé sur un passé lointain et un sentiment que c'était pas si loin que ça. Mon tournoi multi-chance de mai où j'ai perdu contre 3 adversaires très largement prenables (dans le total respect que je leur dois) a été une explosion émotionnelle. Il m'a plongé dans un dépit que j'ai rarement atteint. J'avais franchement envie d'arrêter le tennis (et pas uniquement la compétition). La seule chose qui maintenait encore l'envie, c'était le fait qu'un de mes amis m'a fait remarquer mon manque de jeu de jambes (ce que je savais déjà, mais une piqûre de rappel est parfois nécessaire) et que des Classimiens en sont arrivés au même constat. J'avais donc un axe de progression. Mais après un ultime tournoi perdu au premier tour et quelques matchs par équipe conclus par des bicyclettes (après l'un d'eux, je suis parti me libérer l'esprit en VTT, en plus), j'ai perdu totalement l'envie de jouer des matchs, amicaux ou non. Rien que l'idée de commencer à jouer un set et à compter "15-30-40-jeu" me répugnait... et ce mot n'est même pas une exagération ! J'étais écoeuré, dégoûté, je n'avais plus le moindre plaisir à disputer des points... mais malgré tout, j'en avais encore à taper dans une balle avec une raquette ! J'ai passé l'été à lever le pied sur les matchs, tout en continuant à faires des balles. Le but était de prendre du recul sur la compétition tout en essayant de maximiser le plaisir en échanges simples et de perfectionner mes coups. J'ai donc arrêté les tournois, continuant juste les matchs par équipe dans lesquels j'étais engagé, et j'ai cherché à éviter les matchs amicaux. Il y avait néanmoins une exception : j'ai un partenaire qui tient à faire des matchs à chaque fois que je joue avec lui, et je suis son seul partenaire. J'ai commencé par me poser une question simple : pourquoi, à ce moment-là, est-ce que j'aime le tennis à l'entraînement tout en le détestant en match ? Et surtout.... pourquoi est-ce qu'en dépit de mon écoeurement, j'arrive à jouer des points sans le moindre problème face à ce partenaire qui y tient ? Si je voulais vraiment ne plus jouer de matchs amicaux, il m'aurait été tellement facile de l'éviter lui, d'autant que c'est un collègue, qu'on joue sur notre temps de pause déjeuner, et que ça coûte un peu de sous parce qu'on ne joue pas dans mon club. Bref, arrêter de jouer avec lui n'aurait pas le moindre inconvénient, au contraire. Un élément de réponse m'est arrivé en tête : et si c'était parce que ce partenaire me connaissait bien ? En fait, on joue depuis 5 ans ensemble, chaque semaine, et il sait mes qualités et m'encourage à lui mettre la misère en match. Je n'ai donc pas peur de passer pour un gros nul quand je suis moins bien, et je n'ai pas peur de tenter de lui mettre un score cinglant quand je suis bien. En d'autres termes, je n'ai peur ni d'être jugé ni d'être "détesté". On en arrive alors à ma crainte du regard de l'autre. Et si c'était ça, la clé ? Et si le plaisir sur le court dépendait aussi et surtout du plaisir à échanger avec la personne en face ? C'est vrai que j'ai réalisé que je m'amusais aussi beaucoup plus à l'entraînement contre certains partenaires que contre d'autres, parce qu'il y a des personnes avec qui l'entente est meilleure et avec qui les heures sur les courts ressemblent autant à la visite d'un ami qu'à une partie de tennis, parce qu'on se connaît mieux. Oui, mais il y a un hic : ce principe est absolument incompatible avec la compétition ! Par définition, je ne connais pas la personne que j'ai à l'autre bout du court dans un tournoi. Et je ne vais clairement pas essayer de faire de mes adversaires des amis pour me sortir de la crainte du jugement (non pas que je n'ai pas envie de me faire des nouveaux amis, mais plutôt parce qu'une compétition n'est pas vraiment faite pour ça). Mais alors, est-ce que je suis condamné à ne jouer qu'avec mes potes ? En me posant cette question, j'ai eu un déclic : je vais travailler mon approche relationnelle dans le tennis ! Plus précisément, je vais aller jouer contre des personnes qui ne me connaissent pas (ou peu) et forcer ma nature pour m'habituer à me soumettre au "regard" de l'adversaire. Alors, oui, c'est ce que je fais déjà en tournoi, mais dans ces condition, je dois aussi composer avec l'obligation de résultat que je me fixe inconsciemment et me soumets au stress qui va avec. La solution est donc de trouver des matchs amicaux hors de mon cercle de partenaires habituels, et c'est la raison pour laquelle j'ai posté une annonce sur Classim. A cette occasion, j'ai pu rencontrer 3 classimiens que je n'avais jamais vu en vrai, et faire des matchs avec eux, pour un bilan de 2 défaites et une victoire, auxquels s'ajoute une session de balles avec Titouess (que je remercie, parce que ça m'a beaucoup aidé). Et dans ces conditions où je n'étais pas obnibulé par le stress que provoque la structure "officielle" d'un tournoi FFT, j'ai pu forcer plus facilement ma nature pour faire totalement abstration de l'opinion d'en face. Enfin... Je ne dis pas que ça s'est fait instantanément ! Mais juste qu'en ôtant la dimension "tournoi", je peux travailler plus facilement mon rapport aux autres (ça fait un peu asocial de dire ça, mais je n'ai pas d'autre mot aussi explicite) et me focaliser dessus. Au final, je ne me suis pas débarrassé du sentiment que je puisse être jugé (ou non), j'ai simplement appris à vivre avec. Aujourd'hui, quand je joue avec une personne qui ne me connaît pas, je me dis : "je joue comme je joue, je suis peut-être bon, peut-être mauvais, et tu peux penser ce que tu veux, je continuerai à jouer comme ça parce que je ne sais faire que ça de toute façon". Pour imager, demander des matchs amicaux sur Classim par rapport à un tournoi, c'était un peu comme aller faire une soirée karaoké dans un resto par rapport à une participation à The Voice. Je démarre juillet avec une pointe de positivité, mais pas encore prêt à reprendre la compétition. De toute façon, j'avais décidé d'arrêter pour la saison et de prendre du recul. J'en profite pour essayer de perfectionner encore coup droit et revers en entraînement et contre le mur, tout en m'efforçant de bouger les jambes. Ca marche plutôt bien : déjà, je comprends beaucoup mieux l'importance du jeu de jambes (ce n'est pas que je l'ignorais, mais plutôt que je le sous-estimais) et prends consicence de la distance à avoir par rapport au plan de frappe et par rapport au timing. Mais surtout, ça me permet d'apprendre à moins hésiter sur mes coups et à mieux relâcher mon bras. En gros, je retravaille les bases, quoi. Le problème, c'est que même si je retrouve un peu de confiance et d'envie et même si j'arrive à accrocher mon collègue au score voire à lui prendre quelques sets, il y a quand même une grosse différence de niveau affiché entre entraînement et match, et j'ai encore du mal à vraiment prendre mon pied lors que des points sont en jeu. Fin août, je pars faire un stage UCPA tennis, avec quelques buts précis : retrouver des fondammentaux, passer du temps sur les courts en mode "vacances", et accentuer à cette occasion le plaisir à ne faire que taper des petites balles jaunes avec une Pro Staff 97. Mais au final, c'est allé bien plus que ça.... Je passe tout ce qui s'est passé pendant ce stage, pour aller directement au point le plus important : j'ai eu une révélation ! Enfin.... Ne t'attends pas à avoir une formule mirable qui va tout résoudre pour toi ! En fait, c'est un truc tout basique, tout bête, que je savais moi-même déjà depuis longtemps, mais qui m'est enfin parvenu comme une évidence ! Donc range les pop-corn et le bloc-note, ce que je vais dire dans quelques lignes n'a rien d'extraordinaire, mais il fallait que j'en prenne conscience. Pendant le stage UCPA, il y a un mini-tournoi en un set gagnant. J'ai joué et perdu mon premier tour contre un 15/5, sur le score de 6/1. Je ne pouvais rien faire : soit je fautais, soit je me faisais allumer. Mais entretemps, les balles étaient vives et tendues, les échanges étaient plutôt soutenus (même si beaucoup n'ont pas duré bien longtemps). Mon vainqueur du jour a joué son second tour contre un 15/4 : les balles étaient liftées et bien plus lentes que lorsqu'il jouait contre moi ; mais par contre, les échanges étaient plus longs et plus incertains. Et là, j'ai eu le déclic : un match de bas de 3ème série, c'est ça ! C'est un match avec des balles sûres et des échanges réguliers, pas un match où les coups sont forcément violents et vifs. C'était évident, hein ? En fait, j'irai même jusqu'à dire que je le savais pertinemment. Mais le voir en vrai a eu l'effet d'une claque. Sauf que... wait a minute ! C'est pas suffisant, comme conclusion ! Il reste encore des questions : des matchs avec des balles vives et tendues, ça existe ; pourquoi est-ce que quand j'essaie de jouer comme ça, je finis par être impuissant ? Qu'est-ce qui fait que les balles liftées et hautes seraient plus efficaces pour moi ? La réponse : la longueur de balle ! Tu le sais forcément et moi aussi je le sais pertinemment : une balle longue à la limite de la ligne de fond de court a une chance d'embêter l'adversaire même si elle est lente, et une balle courte dans le carré de service est une opportunité d'envoyer une mine gagnante. Sauf que moi, je joue toujours avec des balles mi-courtes : tendues, vives, mais placées au centre, entre la ligne de fond de court et le carré de service. Bref, du caviar pour l'adversaire ! Et je fais ça parce que je me suis forgé la fausse idée qu'un vrai coup efficace au tennis devait être puissant, ce qui fait que je ne cherche pas la longueur ! Ce que je viens de dire est une évidence ! A la limite, j'aurais pu ne pas en parler, d'autant que ça ne concerne réellement que moi : à part les débutants (dont tu ne fais pas partie), qui, après 10 ans de pratique, s'imagine encore que le tennis se joue uniquement en balles tendues ? Mais j'en parle parce que ça m'a amené à une autre révélation : je pense avoir trouvé la réponse à la question "pourquoi est-ce que je joue mieux en entraînement qu'en match ?". Enfin.. En fait, il s'agit d'une réponse très subjective, qui me concerne directement par rapport aux problèmes que j'avais ! Il ne faut pas la prendre pour universelle ! Ce qui fait que je joue mieux en entraînement qu'en match, c'est en grande partie bien sûr l'absence de pression, mais aussi et surtout le fait qu'un sparring-partner ne va pas chercher à me pendre à défaut alors qu'un adversaire va chercher à saisir toutes les perches que je lui tendrai. Mais... une seconde.... Ca aussi, c'est évident ! C'est même le fondement de l'entraînement et de la compétition. En quoi est-ce que ça constitue réellement une révélation ? Eh bien... C'est une révélation dans la mesure où j'ai enfin pris conscience que l'entraînement et la compétition devaient absolument être perçus de manière différente ! Les deux constituent le tennis, mais ils ne se jouent pas de la même façon ! Il est même assez antinomique de dire "je joue bien à l'entraînement et pourtant je joue mal en match" : les deux n'ont finalement rien à voir. Sauf que je faisais très mal la disctinction, et dans mon esprit, ils étaient liés : "je joue bien à l'entraînement, alors je suis capable de bien jouer en match", pensais-je. D'accord, mais en quel honneur ? Les balles qui nous sont données à frapper en entraînement ne ressemblent pas à celle qu'on reçoit en match ; à contrario, les balles qu'on envoie en entraînement ne sont pas les mêmes que celles qu'on doit envoyer en match. Depuis septembre, j'ai commencé à faire la part des choses entre les deux, en les considérant pesque comme deux sports différents (j'exagère en disant ça, ce n'est pas tout à fait vrai, c'est juste pour imager la chose). Maintenant, je ne m'entraîne pas au tennis, je m'entraîne à faire des matchs de tennis. Pas forcément en disputant des points, mais me forçant à utiliser des aspects essentiels aux matchs, comme la longueur de balle ou les côtés du court. Alors, oui, ce faisant, je prends aussi le risque d'envoyer des balles chiantes sans raison à mes sparring-partner ; mais ça fait un exercice supplémentaire : viser la longueur de balle en n'étant pas trop dur avec la personne en face. S'il s'agit d'un bon joueur, je ne réfléchis pas, il va me la renvoyer ; s'il s'agit d'un joueur moins expérimenté, tout le défi sera de lui envoyer une balle longue et/ou sur un côté, sans que ce soit trop difficile à renvoyer. Dans tous les cas, maintenant, je ne me dis pas que mes sessions de balles m'entraînent pour jouer au tennis ; soit je fais des sessions de balles parce que j'ai envie de m'amuser à taper sans prise de tête, soit je fais des balles en réfléchaisant à ce qui pourrait marcher en match, soit je fais un match amical. Fort de ce nouvel élan, je demande plus régulièrement à mes partenaires de jouer des matchs amicaux : ça ne me dérange plus, j'ai même davantage l'envie de le faire. Et de leur propre avis, je joue mieux (ou alors ils sont polis). Et surtout, j'ai repris la compétition. Bon, mon premier match de la saison 2016-2017 s'est conclu par une défaite méritée, mais ça ne m'a pas découragé, et après avoir demandé des conseils techniques sur Classim, j'ai entamé une nouvelle campagne de matchs amicaux contre des inconnus en passant par Tennis-Contact. Enfin... En fait, je n'ai rencontré qu'un adversaire, contre qui j'ai obtenu deux victoires. Mais il m'a fait comprendre certaines choses sur le jeu à adopter en match. On en arrive à mon tournoi de ce week-end. J'ai donc passé le premier tour, contre un adversaire plutôt régulier et solide, comme je l'ai dit plus haut. En revanche, je n'ai pas encore raconté la manière dont j'ai abordé et vécu ce match. Et j'ai déjà tapé un post très très très long. Je ne suis pas sûr que tu es encore là... Mais si tu lis ces mots, là maintenant, sache que je vais démarrer un long paragraphe. Tu as encore le temps de jeter ce texte au feu, si tu as eu le malheur de l'imprimer. En revanche, si tu poursuis la lecture, eh bien... qu'il en soit ainsi ! J'ai abodé le match de ce week-end en ayant pris conscience enfin de tout ce que j'ai énoncé plus haut : je ne dois pas jouer comme à l'entraînement, je ne dois pas tenir compte des balles que j'ai faites les jours précédents. D'ailleurs, ça tombe bien, mon denrier entraînement a été un désastre. Sur le court, l'adversaire avait l'air de vouloir passer en mode "sympa" : tout ce que je cherche à éviter depuis le jour où un adversaire en tournoi, que je dominais, se mettait à faire des commentaires sur ce match que je commençais à perdre. Mais je ne voulais pas paraître antipathique et impoli, et j'ai joué le jeu : curieusement, ça m'a détendu et ça a rendu la partie un peu plus agréable. Après ça, j'ai déroulé : on était à égalité 2/2 sur le premier set, avant que je ne remporte mon service. 3/2 pour moi, à ce moment-là. Ensuite, j'ai déconnecté mon cerveau pour mieux me concentrer, et le tableau a alors affiché 5/2 en ma faveur. Le truc, c'est que je me connais : dans ce genre de situation, je me mets à paniquer. Je suis à deux doigts du premier set, il me suffit d'être solide et je l'ai ; or, habituellement dans ces situations, je cogite beaucoup trop et perds les 4 jeux qui suivent. Ce n'a pas été le cas là ! J'ai remporté le break et ai mené 6/2 ! Mais là, il s'est passé mon truc habituel : j'ai commencé à me sentir soulagé d'avoir gagné le premier set, ce qui a commencé à entraîner une forme de relâchement mental ! Et plus je réalise que je me relâche, plus je me dis que je dois me reconcentrer, et plus je stresse. Pire que tout, je n'arrivais plus à déconnecter mon cerveau : il n'arrêtait pas de tourner en boucle ! Et là, j'ai eu l'idée du siècle : focaliser mon cerveau sur un autre chose. Mais pas n'importe quoi ! Il fallait que je trouve quelque chose qui permet à mon cerveau de se concentrer dessus sans qu'il ne réfléchisse. Paradoxal ? Pas tant que ça ! J'ai pris conscience que ce que je demandais à mon cerveau, c'est typiquement la même chose qu'au moment où je cherche le sommeil ! C'était typiquement le même procédé ! Alors j'ai fait comme je fais chaque soir : je me suis déroulé la fiction que je me suis imaginée. En fait, je dessinais des bandes-dessinées il y a longtemps, et j'avais réfléchi à plusieurs idées de trames. Le soir venu, je me couchais en repensant au déroulement de ces trames, sans rentrer dans le détail car cela me ferait réfléchir, et ça m'apaisait. Eh bien, c'est ce que j'ai fait pendant ce match, et ça a marché ! J'ai entamé le second set en remportant 5 jeux d'affilée ! Après, j'ai stressé à fond, mais je recevais le service et j'ai minimisé la perte du jeu à venir pour m'enlever la pression. Ca n'a pas loupé : 5/1, mais j'ai arrêté de paniquer. En revanche, mes jambes tremblaient à l'idée de servir pour le match, et j'ai repensé au conseil qu'on m'a donné de faire des petits pas pour les détendre. Score final : 6/2 6/1 Ce genre de match, je n'aurais pas été sûr de le gagner en mai dernier. Ou alors je l'aurais gagné, mais pas sur un score aussi sévère. Donc, clairement, je sors revigoré... mais sans crier vicotire trop tôt ! C'est ma première victoire depuis longtemps, mais il me faut la confirmer pour être sûr que ce n'était pas un coup de chance. En l'occurence, j'ai perdu au second tour 6/3 6/3, mais en concervant les bonnes dispositions mentales du tour précédent. J'ai manqué de solidité, et je ressors un peu déçu du résultat, mais pas frustré de mon niveau de jeu. Aujourd'hui, j'ai le sentiment que ces derniers mois m'ont permis de mieux saisir le sens de ce magnifique sport qu'est le tennis et la différence fondamentale entre le "loisir" et la compétition, et de mieux maîtriser mes émotions. Après, je voulais attendre de confirmer avant de raconter tout ça, pour ne pas me voir trop beau avant l'heure. Mais j'espère que cette très très longue expérience aura un écho.
  13. Ze big dépression

    Ca, ça dépend du bridage de tes yeux et du jaunage de ta peau. (Rapport à mes origines, tout ça... Enfin, bref... ) Je suis content de voir que je suis pas le seul à m'inquiéter pour l'adversaire ! Mais à vrai dire, depuis le jour où j'ai ouvert ce fil de discussion, j'avais fini par oublier cet aspect des choses en moi. Je n'ai pas trop le temps de détailler ce soir, mais on peut en parler plus longuement plus tard, si tu veux. Pour faire court, de manière plus générale et pour ne citer qu'un seul point majeur, j'ai tenté de résoudre ce souci (et également tous les autres) en intégrant la notion de plaisir, la seule qui pousse à faire des efforts égoïstes et à en oublier l'altruisme. Exit le mot "travail" : pendant l'été, je n'ai pas cherché à m'entraîner, j'ai surtout cherché à m'amuser (dans une certaine mesure, quand même : intérieurement, j'avais quand même envie de bosser mes coups), et j'ai commencé, pour ça, par arrêter la compétition... mais ce n'est pas obligatoire, le but était surtout de prendre du recul ! Et ça marche : depuis septembre, j'aborde les matchs sans tenir compte de la déception et/ou de l'énervement du camp adverse en cas de victoire de ma part, et j'intègre l'idée d'une victoire comme quelque chose que normal et logique. Ca commence à payer : hier, j'ai remporté ma première victoire en compétition depuis juin 2014 (si on exclut celle que j'ai eue en décembre 2015 sur un forfait à 6/7 7/6), et même si je me suis fait sortir ensuite au second tour par un 30/5, j'ai senti que j'avais une manière différente d'aborder les matchs sur le plan mental. Aujourd'hui, je me dis qu'il n'y a aucune raison pour que ça ne marche pas pour d'autres, si ça a marché pour moi (en attente de confirmation sur du plus long terme). Je ne sais pas quel genre de caractère tu as dans la vie, mais je suppose que tu es altruiste, généreuse, et attentive aux autres. Pour autant, tout cela n'est en rien incompatible avec un sport de compétition "éliminatoire" : même la plus gentile des personnes peut avancer aux dépends des autres et le tout est en fait d'aborder les choses sur un plan différent de celui de la victoire et de la défaite.
  14. Changer mes raquettes après 1 an d'utilisation

    Tu sais qu'en tennis français, le niveau "0", ce sont les très très bons joueurs, et qu'en l'état, ta phrase peut vouloir dire "je suis tellement un génie que n'importe quelle raquette entre mes mains devient une arme de guerre" ? Je te charrie ! On comprend bien heureusement ce que tu veux dire, hein ! Et sinon, pour te répondre, mon avis est qu'après un an d'expérience, si en plus tu as un physique convenable (ce que tu as l'air d'avoir, vu la manière dont tu te décris), je pense que tu peux passer sans problème à du 300g dans une pratique régulière. Il faudrait faire un essai sur plusieurs heures, pour voir. Le modèle Extreme MP est une bonne idée.
  15. La supersitition au tennis

    Moi, c'est d'abord la jambe gauche, toujours. Puis la jambe droite. Et puis, une gorgée de Volvic. Toujours. (Ou peut-être que je confonds...)
  16. EXTREME-TENNIS

    C'est ce que je lui ai dit sur le coup, mais il a fait sa commande "droit au but", comme ils disent dans les Bouches du Rhône. Bon, maintenant, c'est trop tard, mais ça reste bon à savoir pour les prochaines commandes.
  17. EXTREME-TENNIS

    Salut @jeje59 ! J'ai vendu les mérites de ton cordage Curio à un ami, qui l'a apprécié et s'est empressé de commander une bobine de 200m (alors qu'il n'avait pas fini sa précédente bobine). Tu as un nouveau client. Par contre, voyant que les frais de port étaient offerts dès 75€ d'achat et que ce montant correspond pile au prix de la bobine, je lui ai dit qu'il ne paierait rien pour la livraison. Or, après son achat, il m'a dit avoir eu à payer des frais. Et après vérification, oui : à 75€ pile-poil, on paie les frais de port. Erreur du site ou erreur de compréhension de ma part ? Merci par avance pour ta réponse !
  18. Breakthrough tennistique

    C'est pour ça que j'attends que ça se calme avant de balancer le mien. :D
  19. Des corrections sur ce revers à 1 main?

    J'ajoute ma petite remarque, très flagrante sur les vidéos, et encore plus sur la décomposition photographique de Denebola : elle ne fixe jamais la balle à l'impact, son regard est toujours porté vers l'avant. Apparemment, ça ne la fait pas trop boiser (du moins sur les vidéos), mais c'est aussi une des raisons pour lesquelles elle ouvre aussi vite ses épaules. Sinon, effectivement, c'est rare de voir un revers à une main chez une fille, ça l'est encore plus pour une adolescente de cet âge. C'est impressionnant et plutôt joli à regarder. A part ça, ne lui donne pas trop de billes à corriger en un coup, parce qu'elle a l'air quand même un peu à l'aise en l'état. Elle risquerait de perdre ses repères.
  20. Seau de balle

    A 6cm le diamètre d'une balle, 70 balles donnent 4,2m. Si tu sautes au dessus de tout ça, c'est impressionnant.
  21. de la PS97LS vers la PS97 ou PS97S

    Je me sens un peu seul, il est vrai....
  22. Démotivation générale apres l'entraînement

    Tu ne précises pas, mais je suppose, vu ton classement, que tu joues à côté, et qu'il n'y a qu'à l'entraînement avec ton coach que tu es démotivé ? Alors, déjà, la bonne nouvelle, c'est que ce n'est pas le tennis qui te lasse. Après 6 années avec le même coach, cela semble logique de constater un peu de lassitude, quelque soit le niveau et le talent de l'entraîneur. Si ce dernier n'est plus capable de vous motiver, changer peut être une bonne option, pour trouver un nouveau style, une autre motivation,. C'est ce qu'on fait en foot, quand les résultats ne suivent pas, non ?
  23. cordage et vente à distance

    Le X-One, j'ai pas essayé... mais j'aimerais bien. J'hésite juste à cause de son prix et de sa durée de vie connue pour être courte. Il paraît que le NRG² lui est préférable sur ce point.
  24. Grip cuir Wilson

    Vous avez de la chance, mon bon Monsieur ! Il se trouve que j'ai justement à ma disposition un grip Wilson cuir jamais posé, jamais coupé ! Il se trouve également que je dispose d'une balance de cuisine (achetée à la base pour faire des gâteaux, mais qui, je pense, m'a beaucoup plus servi à peser des raquettes et des pièces de vélo... :D). Et je confime : le grip pèse 25g en tout, poids incluant le papier qui protège l'adhésif.
  25. cordage et vente à distance

    Tout à fait, c'est une 97 tout court que j'ai (entre parenthèse, j'ai tapoté avec la 97LS vendredi dernier, et curieusement, je n'ai pas vraiment senti de différence très flagrante dans le jeu avec la 97... mais mon test n'était peut-être pas assez long). Si ta question tient toujours malgré cela, je corde actuellement avec du MSV Soft Touch 1.30, car je suis plutôt partisan du multi-filaments... mais je n'aime pas trop ce cordage. Mon préféré reste le Tecnifibre TGV, puis les Touch Plus et Pure de Extreme-Tennis, et le Dunlop Silk, ces trois-là à égalité (le Silk étant le plus durable). J'aime moins le Wilson Sensation 16G, pas vraiment mauvais, mais moins... sensationnel que les trois juste précédemment cités. Côté mono, j'ai testé le Luxilon Alu Power, mon préféré dans la catégorie pour sa relative souplesse, son explosivité et sa durée de vie. J'ai également essayé le Nando Hexo Twist d'Extreme-Tennis, qui a été une très bonne surprise en sensation de jeu (très bon confort et très bonne prise d'effet, le tout avec une puissance intéressante), en 1.28. Toujours chez Jéjé, je peux te parler également de l'Hexago, que j'ai trouvé un peu rêche et un peu aseptisé, mais pas injouable et très durable. Et sinon, j'ai testé quelques combinaisons d'hybrides (inversés ou non), avec le Silk et le Soft Touch en multi, et divers mono (comme le Tecnifibre Razor Code, par exemple). L'hybride, c'est ultra-cool en terme de sensations ; par contre, le mono "scie" le multi très vite, et la durée de vie est moins intéressante (sans compter que j'ai l'impression de gâcher la durée de vie du mono, pour le coup :)).
×