J'ai chopé une épicondylite voici bien 20 ans...en pratiquant le funboard à haut niveau, conséquence apparente de la traction très forte des bras/avant-bras en variations de flexions/extensions sur le wishbone lors de transitions, sauts, surfs, et donc impossibles à soulager par l'utilisation du harnais uniquement limitée à une position statique de navigation... : résultat, douleurs intenses au niveau de l'épicondyle. Après des tentatives de traitement ultrasons, physiothérapie...pas de résultat, je me suis résolu à deux piqûres de cortisone. Et la, oublié l'épicondylite ! Pendant 20 ans, la paix intégrale. Je me mets par la suite au tennis et après avoir l'avoir pratiqué plusieurs années, patatras ! Retour du mal avec douleurs, gonflement, chaleur, incapacité à soulever quoique ce soit moi qui avait beaucoup de force dans les bras...Impossibilité de faire des revers. Sans doute dû à une mauvaise technique, à de vilains gestes répétés style blocage de mouvement du bras... Mon médecin étant un incompétent qui se foutait de mon problème, je me suis soigné seul : AINS mais le moins longtemps possible, antalgiques en cas de douleurs uniquement (paracétamol- dextropropoxyphène), application de glace plusieurs fois par jour, massages transverses au niveau de la douleur, port d'un brassard compressif VELPEAU 2cm en-dessous du coude, et CA A MARCHE ! plus d'épicondylite ! J'ai repris le tennis en continuant à porter cette coudière en forme de brassard, j'ai travaillé dur au mur d'entrainement, très dur, trop dur...Et la est apparu l'épitrochléite. J'ai appliqué les mêmes méthodes de traitement et j'ai été soulagé très vite. Mais je dois dire que les massages et le port du brassard sont beaucoup moins efficaces que pour l'épicondylite. Néanmoins le port du brassard s'avère indispensable pour continuer à jouer sans forcer. Après 6 mois de repos et une alerte sur le coude à la suite de poussée sur les bras lors de séances de ski, j'ai repris le tennis. Hélas hier j'ai oublié mon brassard et je m'en suis confectionné un style Mac Gyver...mais ça n'a pas été efficace du tout, les douleurs sont vite apparues. Résultat je suis revenu à la case A. Je crois que je vais être obligé de repasser par la case infiltration cette fois-ci pour l'épitrochlée.
Constat bizarre : l'épicondylite provoquée par le funboard ne me gênait pas pour pratiquer le ...funboard ! incompréhensible. Pour l'épitrochléite, je ne sais pas encore, n'ayant pas encore re-navigué depuis cette saloperie.
Si vous avez des avis...n'hésitez pas !