boultan

Le "forum des associations", à Paris, en général, c'est une réunion annuelle prévue à 10h où les gens arrivent dès 6h du mat' pour obtenir l'une des rares places d'escalade ou de pilates quasi-gratos. Ça peut le faire hein, faut se lever tôt, juste. En arrivant sur Paris, le mieux me semble de tester les courts de la mairie de Paris en trouvant des partenaires via des sites ad hoc (tennis-contact et autres). Petit à petit tu vas connaitre les bons et les pas bons, et aussi croiser plein de joueurs qui peuvent devenir des adversaires réguliers et te donner des conseils. A la bibliothèque, tu es proche du tramway, donc de tous les courts situés le long du périph'.

Rien, mais comme les entraineurs n'enseignent plus que l'envoi de parpaings en revers à deux mains pour ne pas se casser les pieds, les gosses ne savent plus trop couper leurs balles, ou du moins ne considèrent ce coup que comme une défense, un pis-aller. Il est permis de penser que le recours de plus en plus fréquent au revers à deux mains et l'uniformisation du jeu en faveur des lifteurs-bourrineurs de fond de court ne sont pas deux phénomènes totalement dissociés, comme il est permis de regretter un temps où la variété des surfaces, bien plus marquée qu'aujourd'hui, laissait s'exprimer différents styles de jeu.

Comme beaucoup, j'ai commencé à deux mains, ayant entendu dire que c'était plus sûr, plus facile. Mais j'ai vite changé pour passer à une main, tellement le geste me semble plus naturel. Même sans une bonne technique, le "déroulé" du revers à une main est assez jouissif, c'est de loin le coup que je sens le mieux, et il permet ce fameux revers coupé qui sort de bien des situations, tant défensives qu'offensives - à mon faible niveau, la plupart des joueurs ne savent pas trop quoi faire d'une attaque coupée bien tendue, et se laissent surprendre par un revers coupé croisé très court.