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De nos jours, les joueurs de tennis sont considérés comme des machines à performance bien réglées, les records sont de plus en plus difficiles à battre, on atteint une sorte de palier que l’on ne peut dépasser par une simple préparation physique, technique et mentale. Des observations enregistrées depuis plusieurs années dans différentes disciplines sportives permettent de prendre en considération les aspects toujours plus contraignants des processus d’exigences en termes de performances, c’est pourquoi, il est nécessaire pour tous les amoureux du tennis d’intégrer la notion de Spécialisation de Dominance Cérébrale pour une perspective de performance, de bien-être et de santé afin de « Rentrer dans la Zone de Flow » très rapidement. Le joueur de tennis homolatéral est une personne qui est capable d’apprendre par cœur, il présente un comportement totalement conditionné car il a du mal à activer ses deux hémisphères cérébraux simultanément, il présente donc, des troubles plus ou moins accentués du comportement cités ci-dessus. Lâcher-prise, se relâcher dans l’effort, être dans le rythme, gérer ses craintes, etc., lui demande un contrôle conscient de lui-même : la restitution fluide et automatique sans réflexion lui semble difficile. Ne pouvant plus ressentir du plaisir dans l’action, contraint d’effacer son cerveau créatif, il reste bloqué dans un effort d’autocontrôle permanent et ne peut se détendre. Un sportif homolatéral fonctionne surtout avec son cerveau postérieur, là où sont traitées les stimulis venant de l’extérieur, où les réactions motrices sont mises en route, là où analyse et stockage des expériences ont leur place. Malheureusement pour lui, ce style d’apprentissage ne lui permet pas d’être totalement libre et éclaté dans l’action car il est soumis constamment à un état de pression et de contrainte. En revanche, le joueur de tennis (Nadal, Federer...) intégré est capable d’utiliser ses deux hémisphères cérébraux en simultanée, il s’oriente vers un fonctionnement physique, mental, émotionnel unifié. Lors de son activité sportive, il peut en même temps bouger, penser, parler, écouter, s’investir avec tout son être dans une tâche donnée. Le joueur de tennis intégré vit d’actions et de pensées neuves, spontanées et créatives, même les instructions les plus rébarbatives deviennent l’expression créative de lui-même. Pour cela, il guide ses deux yeux, ses deux mains, ses deux pieds afin d'avoir accès à ses deux hémisphères cérébraux qui pensent et qui agissent en même temps. L’utilisation d’outils spécifiques proposés dans notre concept de formation permet aux amoureux du tennis d’appréhender les notions de spécialisation hémisphérique, de stimulation des capacités cérébrales, d’adaptation de la fréquence cardiaque pour une acquisition optimale d’un apprentissage intégré : c'est-à-dire avec l’ensemble du cerveau.

Je vous remercie de votre observation qui me parait très pertinente, en effet, au tennis le fait de bouger les quatre membres permet de traverser le corps calleux afin d’avoir une utilisation cérébrale bihémisphérique optimum, par contre, je me permets de vous rappeler qu’au travers de tests physiques d’apprentissages spécifiques(Processus d’Organisation Cérébrale) établis par des chercheurs réputés en neurosciences nous pouvons actuellement définir l’hémisphère dominant de tous types de joueurs. Ces tests permettent d’appréhender le mode de fonctionnement et d’apprentissage des amoureux de la balle jaune ! Un joueur de tennis qui a une dominante cérébrale gauche est un joueur porté sur le jugement, l’analytique, la critique, il joue au tennis comme un robot, il a même l’air d’en être un. Rien ne l’excite jamais vraiment sur le court, mais il est capable de traiter et d’emmagasiner d’énormes quantités de données, avec efficacité et méthode, étape par étape. Il aime recevoir les conseils de son entraîneur de nature auditive, en particulier le langage parlé, et il les stocke en mémoire de façon logique et organisée en vue de leur utilisation ultérieure. Il joue de façon rigide et mécanique, en suivant des règles codées de linéarité. Ce type de joueur a la possibilité de se concentrer de manière remarquable sur un élément ou un problème isolé, et il est capable d’éviter toute distraction, jusqu’à ce qu’il soit sûr d’avoir trouvé la réponse correcte. Il ne fait pas confiance à son intuition, ne suit jamais une « petite idée », préfère l’analyse et le raisonnement logique. Il tire ses plus grandes satisfactions de l’efficacité, de l’ordre et de l’exactitude mathématique. Il est tendu, raide, et maladroit quand il s’agit de se mouvoir dans l’espace, et peut se rendre ridicule quand il « danse avec la balle » (Georges Deniau), il ne sait pas se lâcher, et ne sera jamais un créateur sur le court. En revanche, le joueur de tennis cerveau droit perçoit l’univers du jeu comme un tout, il n’imagine même pas qu’on puisse essayer de comprendre un problème, ou d’en faire l’analyse logique. Le joueur de tennis cerveau droit connaît tout simplement la vérité, et fait confiance au sentiment de justesse que celle-ci lui donne. Ce profil de joueur est ce que l’on peut appeler un artiste sur le court, il éprouve une intense curiosité de son environnement matériel, et vit le moment présent dans sa plénitude absolue. Il se sert de ses yeux et ses oreilles pour faire provision d’images, qu’il applique par un timing parfait. Il est à jamais un joueur dans sa redécouverte permanente de la beauté du jeu, son imagination est sans limite ; il peut également se rappeler et reconstruire sans effort n’importe quelle information de nature visuelle. Mais il rejette tout traitement d’informations auditives, et les tâches qui impliquent un trop grand nombre d’étapes à mémoriser le troublent profondément. Il est gouverné par ses émotions, et un moment lui suffit pour passer de l’extase au désespoir. C’est un joueur fantasque née, ses mouvements dans l’espace sont bien coordonnés, il semble agir de façon décontractée et sans effort, car il est parfaitement en phase avec son propre corps, il a une conscience globale de son environnement et joue d’instinct, donnant souvent l’apparence d’être indiscipliné, impulsif et incapable de se concentrer : donner lui une raquette et une balle de tennis, et il occupera la totalité de l’espace du court, tant son corps tout entier, expriment la perception, la justesse, le ressenti de son jeu et celui de son adversaire . Par contre, il a horreur de s’entraîner de façon méthodique, les prises de tête, les adversaires au jeu stéréotypé l’ennuient mortellement. Si vous aimez le jeu, la compétition il y a une forte probabilité que vous soyez en relation avec des joueurs qui ressemblent à Cerveau Droit ou à Cerveau Gauche. Est-ce que vous en connaissez ? Est-ce que vous ne commencez pas à ressentir un soupçon, ou carrément de la nervosité à l’idée d’en rencontrer un sur le court ? Amicalement ESC !

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