Aller au contenu
Forums Tennis-Classim

eddie weber

Membre
  • Compteur de contenus

    51
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par eddie weber

  1. Le tennis, plus qu'une passion.

    Je me répète Salut, plusieurs choses: 1 si tu veux devenir entraineur, il te faut le niveau 15 ça représente d'être dans le 1 pourcent des meilleurs licenciés en terme de niveau et de classement. As tu les prédispositions physiques nécessaires? Auras tu le temps et l'argent nécessaires pour y arriver? Après je connais des mecs qui avaient un bon "capital physique" qui étaient déja pas mauvais dans d'autres sport et qui arrivaient à 15 5/6 en quatre ou cinq saisons, si t'es doué et relaché ça peu venir vite, sinon il faut travailler... beaucoup Le système français fait donc qu'il te faut ce niveau pour pouvoir enseigner... Ensuite SI tu joues "10h par semaine" c'est bien pour le physique, mais fait attention en terme de progression, si tu as des défauts techniques, tu risques de les "automatiser", et ça sera dur de les corriger plus tard, donc fait attention à essayer de jouer "juste" et à mettre beaucoup d'intensité physique dans tes 10h par semaine. Au niveau des exos je pense qu'il est important de s'imposer de faire des choses que l'on a pas envie de faire lorsque l'on s'entraine (dépassement de soi, mise sous pression, contourner des plots, avoir des cibles précises, faire un long footing...) ... des séquences de jeu où tu ne "brilles" pas, et travailler l'incertitude du jeu. Il est aussi important de bien mémoriser tes sensations lorsqu'elles sont bonnes (intérioriser les techniques...). Etc..; Etc... Etc... Jouer avec des styles différents, se fixer tel objectif avant les entrainements, écouter les impressions de tes adversaires... Enfin au niveau de tes résultats, je pense qu'en quatrième série, la volonté compte le plus, et si tu as du mal à rentrer dans tes matchs, je te conseille ABSOLUMENT un échauffement très poussé avant tes compet (20min de jogging plus quelques petits sprints, flexions, pas chassés) tu rentres bien chaud sur le terrain, et du coup t'es plus relaché, ce qui est un atout indéniable pour pouvoir jouer à ton meilleur niveau.
  2. AMT

    Au niveau de la concurrence, comme l'a expliqué Dénébola elle est géographique (bizarrement dans les régions les plus ensoleillée ecxeptée la Guyane, elle est très présente, mais ça ne se résume pas qu'au soleil..) bref aujourd'hui on a un D-E pour 194 licencié (UN pour 700 en 1986, UN pour 350 en 1975), du coup leur pouvoir d'achat baisse DANS LES CLUBS OU ON NE CREE PAS PLUS D HEURES D ENTRAINEMENT...
  3. AMT

    marian: le boom des D-E s'est produit pour ma part selon trois facteurs (que je ne développerai pas rassurez vous) que je vulgarise: - Au milieu des années 90 la FFT a du renouveler sa clientèle, et à créé le mini tennis, encouragé la pratique chez les jeunes vu que les licences adultes ne se renouvelaient pas toutes... du coup aujourd'hui, un tiers des licenciés ont moins de 10 ans (il faut donc les encadrer) on est passé de 66% d'adultes en 1980 à 47% en 2010. - A cette même période, la pratique en compétition a explosé (on a doublé le nombre de tournois de 1981 à 2007) les compétiteurs font donc de plus en plus appel à des "experts" pouvant optimiser leur jeu (je ne développe pas, mais c'est aussi en parallèle à notre mode de vie basée sur une idée de compétition, de culte de la performance ...) - Au début des années 2000 l'état (et la FFT du coup) a multiplié les subventions pour ce type de concours, du coup il y'a eu plus de candidats...
  4. AMT

    Bengrokiki: j'adoooore Foucault (pas jean Pierre hein...). Totophe, si ça peut te rassurer vous êtes beaucoup dans ce cas (mais ça ne te rassureras pas)... Je pense que d'une part c'est assez ingrat quand tu y mets beaucoup d'investissement, d'autre part que c'est justement ces différences entre les D-E dans leurs modes d'action et la façon dont ils vivent cette activité qui m'intéressent et qu'il faut justement mettre au clair (les segmentations identitaires et les décalages identitaires entre la façon dont ils perçoivent la fonction, et la façon dont ils sont perçus, qui plus est dans un milieu spécifique; le sport, de plus je pense pour en avoir observé pas mal qu'il existe cependant quelques "branleurs" lance balle qui profitent de leurs aptitudes sportives...)
  5. AMT

    je te l'enverrai quand ce sera terminé, promis. Quand tu dis que tu es acteur du développement du tennis, je pense que dans un sens tu sers à la FFT, et qu'aujourd'hui les D-E sont à contrarion essentiels pour la FFT (moi perso dans l'étude je me dois d'être neutre, par contre j'ai une opinion personnelle qui se rapproche souvent de tes posts par ailleurs). Au niveau de l'implantation géographique je suis bien entendu au courant, j'ai même pas mal de chiffres à ce sujet... "je trouve que les derniers développements mis en place sont quasi risibles" MDR et tellement vrai (je suis aussi un méchant initiateur second degré qui fait ça dans l'illégalité la plus totale pour subventionner son étude et pour pouvoir observer le sujet aussi bien de l'intérieur et de l'extérieur mais chut...)
  6. AMT

    Bengrokiki c'est une approche athropo interactionniste d'une profession récente. je commence par un historique de l'arrivée des entraineurs de tennis en France (il s'est opéré un "Boom" de D-E ces dernières années), ensuite je présente le "monde social du tennis en club" (ça c'est pour les sociologues), je mets après le sujet en rapport à la sociologie interactionniste des professions, et après je pars sur une dimension anthropologique en observant les "techniques de façonnage" d'un joueur et leurs modes de transmission (le D-E est à la base un joueur possédant un niveau légitime, il doit donc transmettre son savoir de "corps" à "corps" plus il sera efficace dans ce secteur, plus il sera légitime)... Les conclusions: le corps du D-E constitue à la fois un "capital" qu'il a réussi à transformer en activité professionnelle (je pense que pour être seconde série il faut certaines prédispositions), du coup ce corps se structure en tant qu'organisation (ou plutôt outil) professionnel(le) à part entière. La profession de D-E est très segmentée selon le passé de joueur du D-E, son implantation géographique et les stratégies individuelles qu'il met en place dans sa fonction. De plus, souvent il travaille sans collègue D-E, du coup la constitution d'une "corporation" de D-E est délicate à construire même si elle existe. Enfin je pense qu'il faut remettre en question les modalités de cette activité; les D-E sont les garants d'une institution (la FFT) dans les clubs,toutefois ils sont mis de plus en plus en concurrence (le taux de D-E par licenciés n'a jamais été aussi bas), ils perdent du pouvoir d'achat, ils sont l'objet de représentations sociales erronées. Il faut, je le pense, redéfinir leurs modes d'action et les compétences demandées pour la fonction en créant plus de spécialisations (en effet les perspectives d'évolution sont rares à part le second degré, les attentes des dirigeants dépendant de la structure du club, certains détestent l'administratif, d'autres le mini tennis... il faudrait je pense s'y adapter ou tout du moins y réfléchir...). Après je me permet de garder certaines choses pour moi, mais si tu as des questions ou des connaissances (D-E, joueurs, dirigeants...) qui veulent y contribuer je ne demande que ça... Ps désolé pour les "pavés" que j'envoie ainsi que pour le style...
  7. AMT

    Bengrokiki c'est sur la profession d'enseignant de tennis en club, j'espère la finir en 2011... Marian 5800 D-E en activité en 2009 contre 3000 en l'an 2000... Heloween je pense que c'est un statut bidon mais qui permet néanmoins à des passionnés de tennis d'en faire un complément de ressource et souvent de servir à quelque chose...
  8. Entrainements...

    "Alors oui on a des lattes sur le cour, mais le contenu de la séance reste inconnu, les séances se répètent et c'est toujours la même chose : jeu du fond, volée, échauffement service, points... Donc ca commence à me gonfler un peu..." MDR qu'est ce que c'est courant, n'oublie pas les "avance dans la balle" "bouge tes jambes" et le fameux "c'est dans la tête"... Nan sérieux t'as payé ta cotiz pour avoir un certain type de "prestation" (en l'occurrence un entraînement de qualité) qui s'il n'est pas assuré par un B-E doit quand même être dynamique, varié et ludique... Après il me semble que maintenant tu peux muter d'un club à l'autre deux mois avant le début d'un championnat par équipe (quand t'es pas seconde série) si tu veux être qualifié...
  9. AMT

    Pour ceux vraiment intéressés, le syndicat des D-E nous a fourni le compte rendu du « procès »publié en juin 2007 : « Les organisations syndicales (dont la CNES, dont est membre la FNEPT) ont fait opposition pour les motifs suivants : *la formation de l'assistant-moniteur de tennis (CQP) est insuffisante. *son niveau technique est excessivement limité. *l'insuffisance de qualification ne protège pas les élèves contre les dangers de multiples traumatismes physiques. *les prérogatives mentionnées ne font pas référence à un véritable tuteur diplômé d'Etat de tennis exerçant dans l'établissement. *les limites de l'activité d'initiation ne sont pas définies. *l'âge maximum des jeunes concernés n'est pas mentionné. *l'activité n'est pas occasionnelle ou saisonnière. *la convention collective mentionne que les activités techniques relèvent du niveau 3 et non du niveau 2. *la non-concurrence avec les diplômés d'Etat de tennis n'est pas assurée. En fait, les syndicats ont rejeté un projet qui, par des subtilités d'écriture, aurait permis aux CQP d'exercer tous les jours de la semaine, sans limitation horaire, avec un niveau déplorable (30/2!). Enfin la Confédération nationale des Educateurs Sportifs (CNES) a considéré, notamment, qu'aucune analyse sérieuse concernant l'emploi des DEES Tennis - offres, demandes, répercussions en cas de création d'un CQP - n'avait été faite. L'emploi des 5000 DEES Tennis a donc été au centre des préoccupations des organisations syndicales ayant rejeté le projet en 2007, mais malheureusement pas de 3 autres, CFDT, CFTC et FO. Extraits du Jugement : "Considérant qu'en cherchant à entraver l'exercice de l'activité (des enseignants de tennis) en dehors du paiement de redevances aux clubs, étant observé qu'elle incite ces derniers à conclure de tels contrats avec des redevances fixes, donc indépendantes de l'utilisation effective des installations par l'enseignant, la FFT a causé un préjudice aux intérêts matériels et moraux de la profession tant des enseignants de tennis que de tous les enseignants sportifs professionnels". Au final la FFT a du donc régir en créant l’AMT dont voici le descriptif : L'avenant n° 30 du 16 juin 2008 portant sur l'annexe 1 de la CCN du SPORT relative aux CQP à (après avis de la commission professionnelle consultative des métiers du sport et de l'animation en date du 30 juin 2008, suivi de l'arrêté du 28 janvier 2009 portant enregistrement au répertoire national de certification ), été promulgué au journal officiel en date du 12 mars 2009 . L’Arrêté du 27 février 2009 modifie les dispositions réglementaires du code du sport, où figure le CQP assistant moniteur de Tennis. Afin d'être encore plus précis, il convient de rappeler l'article L.212-1 du code du sport qui précise : Seuls peuvent contre rémunération, enseigner, animer ou encadrer une activité physique ou sportive ou entraîner ses pratiquants, à titre d'occupation principale ou secondaire, de façon habituelle, saisonnière ou occasionnelle, les titulaires d'un diplôme, titre à finalité professionnelle ,ou certificat de qualification. L'accord des partenaires sociaux prévoit que les CQP ont vocation à répondre aux besoins non couverts par les diplômes d'état, soit lorsqu'un diplôme d'état n' a pas été créé pour la discipline, soit pour couvrir des besoins occasionnels ou saisonniers lors des congés scolaires ou universitaires ou lors d'un surcroît de travail les mercredi et samedi. Le cadre est bien établi : Besoin occasionnel ou saisonnier, enseignement, animation encadrement à titre d'occupation principale ou secondaire et contre rémunération Dès lors l'assistant moniteur de Tennis titulaire du CQP (avec les prérogatives et limites d'exercice prévues par l'arrêté) se voit attribuer un niveau de classification conventionnelle de Groupe 3 ce qui signifie obligatoirement: - Une rémunération au taux horaire brut minimum conventionnel de 10,30 € ( au 1er avril 2009 pour moins de 10 heures semaine) - et surtout CONTRAT DE TRAVAIL OBLIGATOIRE au titre de salarié du club rémunéré. Il est également indiqué que la classification conventionnelle du CQP /AMT devient Groupe 4 lorsque les limites d'exercice horaire ne sont pas respectées (taux horaire brut au 1er avril jusqu'à 10heures semaine : 10,93 €). Il est souhaitable que le jury qui délivrera le titre d'A.M.T à un initiateur 2ème degré lui indique clairement les conditions différentes de collaboration auprès du club ou il exerce. Soit de conserver sa qualité d'initiateur bénévole , et dans ce cas il est fortement conseiller au président de club de prévoir un document attestant de ce souhait, malgré le CQP obtenu ; soit de proposer d'exercer au titre d'AMT, et dans ce cas la décision d'accepter ou pas appartient au président du club, avec les conséquences explicitées précédemment (Taux horaire conventionnel brut à verser – contrat de travail sous forme CDD ou chèque emploi associatif, mais dans tous les cas l'obligation légale de déclarer ». Beaucoup de ces éléments sont pertinents, néanmoins c'est à débattre...
  10. AMT

    Bonjour,travaillant sur ce sujet voici quelques extraits de ma thèse... En France, un guitariste par exemple peut prétendre à donner des cours de guitare de façon officielle, sans avoir à justifier quelconque formation ou diplôme, même si cela est parfois bienvenu selon la clientèle. Dans le cas du sport c’est l’inverse. Il existe une exigence de certification sensée garantir la compétence, elle est aussi cautionnée par l’Etat. La France fait le choix d’une intervention publique dans le domaine sportif, par la création d’obligations et de certifications garantissant la qualification des intervenants Lorsque la FFT a souhaité régulariser cette situation en « libéralisant » l’activité (en cherchant peut être maladroitement à créer un nouveau métier destiné à rentrer en phase avec la réalité du club) elle s’est retrouvée face à une capacité de réaction syndicale très forte, attaquant même le FFT devant la justice pour préserver leur monopole. C’est ce que Becker (le sociologue pas le joueur de tennis lol) nomme comme la « domestication des amateurs par les professionnels », ces derniers souhaitant les garder en tant qu’adjoint (« assistants » de ce cas précis). « Les groupes professionnels cherchent à se faire reconnaître par leurs partenaires en développant des rhétoriques professionnelles et en recherchant des protections légales ». Et c’est au travers d’une interaction entre le corps syndicaliste, la FFT et la justice que s’opèrent les rectifications d’usage. Alors que la FFT a tenté de créer une nouvelle activité professionnelle, en libéralisant quelque peu l’emploi d’entraîneur, dont l’efficacité serait jugée par l’employeur, elle s’est retrouvée au final à devoir créer un nouveau statut qui exclut la pratique de l’entraînement de tennis à plein temps, mais qui en plus exclut la prise en charge d’adultes, ou d’exercer en dehors du samedi et du mercredi (ce qui par ailleurs n’est absolument pas respecté). Pour ma part je pense que si le D-E logiquement doit conserver un certain monopole dans le cadre de son exercice je ne vois pas pourquoi au niveau des taches administratives et de l’animation du club (voir certaines séances d’entrainement)des non D-E ne pourraient pas mener à un véritable processus de professionnalisation et non pas un statut précaire… Je connais également des entraineurs au Luxembourg n’ayant pas le D-E et qui font un excellent boulot… Mais ça c’est personnel…
  11. Toujours pas d'autres B-E qui veulent partager leurs expériences???
  12. Doux parfum de néant.. ^^'

    +1 Toute façon, c'est toujours ce même problème, je connais des D-E qui sont d'un niveau intellectuel et pédagogique efrayant, et des "éducateurs" très pertinents... le truc c'est qu'à 15 ça garantit une expérience des "rouages tennistiques" ainsi qu'un niveau de jeu correct... Après j'ai remarqué une incohérence majeure sur ce thème, c'est au niveau des filles (sans aucun sexisme de ma part, je pense même qu'on manque largement de filles dans cette profession) en effet une fille à 15 ou 5/6, ça joue entre 30 et 15/4 homme (bon je sais je vais me faire planter, après ça dépend de la surface, du type de jeu etc.) certes la fille qui est seconde série, comme je disais, elle connait les rouages du club de tennis... n'empêche que c'est incohérent...
  13. Doux parfum de néant.. ^^'

    corde à sauter 25 min par jour... tu verras ça en vaut la peine, ton coach doit aussi te faire frapper du "panier" et tu contournes un plot d'un mouvement circulaire après chaque frappe ton entraîneur doit connaitre... t'as aussi le "graimpage d'escalier sur une jambe, puis sur l'autre, tu peux aussi faire 10 flexions sur les jambes les bras tendus avant chaque jeu pendanst les matchs d'entrainement. Et n'oublie pas, une bonne tonicité nécessite de t'appliquer entre le moment ou tu as fini une frappe de balle, et le moment où cette dernière revient rebondir dans ton terrain.. C'est là qu'il doit se passer des trucs...
  14. Doux parfum de néant.. ^^'

    Salut, plusieurs choses: 1 si tu veux devenir entraineur, il te faut le niveau 15 ça représente d'être dans le 1 pourcent des meilleurs licenciés en terme de niveau et de classement. As tu les prédispositions physiques nécessaires? Auras tu le temps et l'argent nécessaires pour y arriver? Après je connais des mecs qui avaient un bon "capital physique" qui étaient déja pas mauvais dans d'autres sport et qui arrivaient à 15 5/6 en quatre ou cinq saisons, si t'es doué et relaché ça peu venir vite, sinon il faut travailler... Le système français fait donc qu'il te faut ce niveau pour pouvoir enseigner... Ensuite tu joues "10h par semaine" c'est bien pour le physique, mais fait attention en terme de progression, si tu as des défauts techniques, tu risques de les "automatiser", et ça sera dur de les corriger plus tard, donc fait attention à essayer de jouer "juste" et à mettre beaucoup d'intensité physique dans tes 10h par semaine. Au niveau des exos je pense qu'il est important de s'imposer de faire des choses que l'on a pas envie de faire lorsque l'on s'entraine (dépassement de soi, mise sous pression, contourner des plots, avoir des cibles précises, faire un long footing...) ... des séquences de jeu où tu ne "brilles" pas, et travailler l'incertitude du jeu. Il est aussi important de bien mémoriser tes sensations lorsqu'elles sont bonnes (intérioriser les techniques...). Etc..; Etc... Etc... Jouer avec des styles différents, se fixer tel objectif avant les entrainements, écouter les impressions de tes adversaires... Enfin au niveau de tes résultats, je pense qu'en quatrième série, la volonté compte le plus, et si tu as du mal à rentrer dans tes matchs, je te conseille ABSOLUMENT un échauffement très poussé avant tes compet (20min de jogging plus quelques petits sprints, flexions, pas chassés) tu rentres bien chaud sur le terrain, et du coup t'es plus relaché, ce qui est un atout indéniable pour pouvoir jouer à ton meilleur niveau. Enfin si tu stagnes, faut prendre un Coach (c'est parfois cher, mais au moins t'as un "expert" qui t'aide),
  15. Un ou deux exemple(s) stp...
  16. Effectivement les B-E sont joueurs avant d'être B-E, Dénebola tu as déja vécu ce genre de situation? Ou tu connais des B-E dans ce cas? C'est interessant ce flou qui existe entre ce qu'attend le club du B-E; un formateur? Un directeur sportif? Un secrétaire? Un joueur d'équipe(dans les "petits" clubs c'est fréquent que le B-E soit aussi le mieux classé du club, notamment chez certains jeunes B-E à 15 - 4/6...)??? Dans ce sens, je trouve justement cette "profession" (je différencie "métier" et "profession" dans le sens où cette dernière implique une expertise, un diagnostic, un diplôme, comme le possèdent les B-E) assez originale, y 'a ce côté "pro" géré par des bénévoles, bon joueur qui transforme ses "aptitudes" en job, passionné qui en fait sa vie etc... "même si tu as signé un CDI qui ne comprend pas cette close... """ C'est vrai??? Merci de me répondre, et si je suis "lourd" ou hors contexte vous me le dites...
  17. Merci pour vos réponses nat54 pas de problème, pour les B-E, n'hésitez pas à faire tourner ce forum, mon étude est centrée sur une région spécifique (Lorraine), néanmoins le fond est sur tout le pays, sur ce, si certains B-E ont travaillé dans plusieurs régions différentes,et on vu des différences je souhaiterai également en savoir plus. En général les points positifs et négatifs sont assez similaires, sur ce je m'interesse également sur le "décalage identitaire" du professionnel, dans mes entretiens j'ai souvent observé de nombreuses différence entre la façon dont les B-E perçoivent leur métier, le façon dont il sont perçus par les membres du clubs (dirigeants, clientèle, joueurs...), et également les "représentation sociales hors du champ tennistique, si vous pourriez (totophe etc) développer sur ces thèmes... Merci
  18. Ok merci Totophe, je me permet de déposer une partie de mon intro: Nous avons choisi ce thème car il nous paraissait intéressant de chercher à établir la genèse de certains problèmes rencontrés dans le monde social du tennis en club, en nous attardant principalement sur ces individus qui sont employés en tant que garants des institutions. En effet, en 2010 certaines associations ne portent le mot club que de nom, il y règne parfois un climat étrange, et parfois de nombreux conflits. Des études antérieures ont établi que la (pseudo ?) démocratisation du tennis des années 80 a provoqué une massification, donnant lieu au déclin de l’« esprit club » ; aussi le sport et les clubs s’éloignent de nos jours du concept idéologico-associatif, et leurs membres sont souvent perçus par les dirigeants comme des « clients » qu’il faut avant tout satisfaire. Comme dans chaque organisation, l’aboutissement des objectifs dépend en partie de la bonne tenue des interactions et de l’adéquation d’une diversité de stratégies individuelles ou collectives. Lorsque l’on interroge les membres et les dirigeants, ce qui fait la qualité d’un club se retrouve au fil d’éléments tels que les infrastructures, les possibilités de sociabilité, et surtout l’encadrement. Or en 2010 la présence d’experts mandatés à l’intérieur de ce milieu est apparue nécessaire, tant les bénévoles sont parfois dépassés par la diversité des attentes du milieu, les dysfonctionnements et la gestion d’un club. Le sport est comme l’art ou les nouvelles technologies, un champ qui permet d’élaborer ou d’expérimenter de nouvelles formes organisationnelles au niveau des professions. Ces domaines ayant pris leur essor en parallèle à la diversité de l’offre du secteur loisir de la seconde moitié du vingtième siècle, la nécessité d’expertise au travers de ces derniers a donc provoqué un essor de professionnels, nous étayerons ces faits au cours de notre partie concernant les perspectives historiques de la discipline. Pour pérenniser ou optimiser l’offre de pratique tennistique, la Fédération française de tennis a par exemple mis en place différents programmes sensés dynamiser l’apprentissage ou le perfectionnement de cette activité. Au travers de cette action, les entraîneurs (que nous nommerons D-E à savoir diplômé d’état, tel que l’on les nomme dans ces clubs) apparaissent comme les mandataires de ces programmes. Au delà de la fonction « pédagogique », ils ont d’autres missions, sensées booster le club et sa convivialité. Leur présence est également une caution qualitative, attendu que nous observerons que de nombreux membres prennent la présence d’un D-E et la réputation de ce dernier comme un critère de sélection important lorsqu’il s’agira pour eux de s’engager, se réengager ou de se désengager d’un club de tennis. C’est donc au travers de ces agents que nous tenterons de dresser une sociologie des clubs de tennis sensée dresser une forme d’audit sociologique de la profession de D-E. Une fois le diplôme acquis et l’embauche dans un club effectuée, nous observons qu’en complément à la formation officielle, l’apprentissage professionnel s’acquière au travers du quotidien, mais aussi par interférence avec leurs passés de joueurs. Sous l’égide de la fédération, des ligues et des clubs, les entraîneurs s’insèrent en quelque sorte au cours une formation continue, tant les techniques d’apprentissage, de perfectionnement et de matériels évoluent. D’une certaine façon ce procédé implique une remise à niveau fréquente, ainsi qu’un maintien de la compétence d’exercice. Le diplôme de brevet d’état au tennis (appelé aujourd’hui « diplôme d’état ») est en place depuis 1972, les origines nobles de ce sport, autrefois réservé à une certaine élite sociale, ont impliqué une certaine « image symbolique » de la profession qu’il sera nécessaire de remettre en cause pour affiner notre sujet. En effet si nous sommes parfois tombés sur l’image caricaturale du « prof de tennis » au cours de nos enquêtes, bien souvent ces représentations sociales se sont avérées fausses ou tout du moins erronées. De sa création à 2010, la clientèle tennistique a considérablement explosé (nous l’observerons dans les chiffres ultérieurement) ; la FFT qui subventionne les clubs et forme les entraîneurs est devenue une organisation fonctionnant comme une véritable entreprise qui possède des objectifs clairs et précis, mis parfois en place avec l’aide de l’égide étatique du ministère de la jeunesse et des sports. Nous pensons qu’au travers des postures employées, de l’investissement que la profession nécessite, ainsi qu’au niveau de la présentation de soi qu’elle inclut et de l’expertise que la profession nécessite, le corps de l’entraîneur est à mettre en évidence au fil de l’analyse, dans le sens où il se structure en tant qu’organisation professionnelle à part entière. De plus nous observerons les fonctionnalités à l’intérieur desquelles se fondent le « groupe professionnel », si groupe professionnel il y a, des entraîneurs de tennis. S’agissant d’une profession récente dont les objectifs et les actions sont parfois peu connus du public et peu explorés dans les sciences humaines, nous pensons apporter une réflexion nouvelle en mêlant la sociologie des professions, la sociologie du sport ainsi qu’en développant des pistes anthropologiques sur l’apprentissage du tennis et sa diffusion. Notre méthode d’analyse s’est fondée sur une sociologie compréhensive, basée sur le concept de l‘intropathie, du carnet de bord, de l’observation participante. Au travers de notre enquête, il est apparu que les entraîneurs étaient souvent dans une situation de fragilité causée d’une part par un boom des diplômes d’états durant les années 2000 (nous observerons les chiffres ultérieurement), d’autre part par le fondement de leurs identités professionnelles sont aléatoires. Nous pensons donc que ces fait produisent un décalage entre la vision qu’ils établissent de leur profession, et ce qu’attendent en réalité leurs employeurs et leurs clientèles. De plus il existe parfois un manque de régulation qui pose problème dans les deux sens. D’une part, les D-E sont parfois menacés par d’autres entraîneurs non diplômés et moins couteux, ce qui peut provoquer une forme de concurrence déloyale (mais parfois par forcement si injuste ?), d’autre part ils sont nombreux à exercer une partie de leur temps de travail « au noir », notamment dans le cadre de leçons individuelles, ce qui constitue une sorte de « carotte » sensée compenser certaines difficultés. Enfin, en les interrogeant, nous avons pu observer les limites de leurs actions, le manque de perspectives d’évolution, le pouvoir d’achat et le problème de la compétence et de sa définition. L’aspect très physique de leur travail et ses aléas (blessures, fatigue et autres stigmates corporels) n’ont quand à eux jamais été évalués scientifiquement, nous en discuterons.
  19. Retraite des profs de tennis.

    ok totophe bah si tu peux me décrire ton parcours tennistique, la façon dont tu es devenu B-E , la façon dont tu perçois ton job c'est ça qui m'interéssse... D'ailleurs si y a d'autres B-E qui lisent... Je n'ai rien à vendre, j'essaye juste de d'analyser la profession... je bosse dessus depuis un sacré temps déja...
  20. Retraite des profs de tennis.

    Etre B-E de nos jours c'est une profession plutôt aléatoire car elle est trés segmentée. les représentations sociales ont en général cette image du branleur dans un club sympa... Il n'en est rien, le problème c'est qu'on est passé de 3500 Be en 2000 à 5800 en 2010... Du coup maintenant y'a moins de monopole d'exercice, et il faut faire ses preuves... Au niveau des retraites, il y a plusieurs générations de B E on va dire que ceux qui partent aujourd'hui (environ 50 65 ans, donc nés entre 1945 et 1955) sont encore bien lotis car si ils étaient compétent, il ont pu bosser beaucoup , par contre je me permet de mettre en garde les nouveaux arrivants qui ne cotisent pas à l'URSAF et qui claquent leurs heures au "black" en boite de nuit le samedi soir... Faites gaffe les gars... Ps, si il y-a des BE interessés par une étude universitaire sur leur profession et qu'ils veulent me donner leur point de vue sur leur job vous n'hésitez pas...
×