Papa supporter

Pour continuer sur le sujet de la compétition, je pense que le tennis est un affrontement entre deux individus. L'objectif est donc de trouver la solution qui va me permettre de remporter la victoire en utilisant ce que je sais faire. Bon d'accord pour l'instant je ne sais pas faire grand chose et c'est pourquoi je perd toujours . Le tennis c'est comme une partie d'échec, Si l'adversaire est plus fort, il faut le faire douter pour rééquilibrer la balance. Si l'adversaire est moins fort mais s'accroche, il faut prendre le temps de l'user et le faire douter. C'est l'éternel débat entre attaquant et "limeur.de fond de court". La seule chose qu'il ne faut pas perdre de vue c'est la cohérence avec sa personnalité et c'est pourquoi (selon moi) il est si compliqué de transformer un attaquant en défenseur acharné et l'inverse. Jouer contre nature, ne dure jamais longtemps car cela ne peut pas satisfaire le joueur même si il y a des victoires à la clé (et on en revient donc à la notion de plaisir ou tout au moins de satisfaction).

"Haïr" la défaite, c'est vouloir toujours gagner et c'est un sentiment commun à tous les compétiteurs (me semble-t-il ...) Je pense également que cela est complètement positif en dehors du court parce que ça donne l'énergie nécessaire pour aller de l'avant et toujours s'améliorer. Cela dit, la victoire et la défaite ne sont que des conséquences et ne peuvent se juger qu'à la fin du match. Donc "haïr" la défaite pendant un match n'apporte rien et c'est un sentiment négatif qui ouvre la porte à toutes sortes de pensées négatives. Alors, que même si c'est très compliqué, se battre avec les armes que l'on a et garder la tête froide pour chercher toutes les solutions possibles restent les meilleurs moyens de produire un niveau de jeu correct et probablement d'espérer la victoire. Le niveau de jeu que tu as produit en jouant ton père est surement le résultat de la volonté de gagner et donc de ne pas s'autoriser à perdre (contrairement à l'entrainement où c'est ton adversaire mieux classé qui n'a pas le droit de perdre contre un moins bien classé). L'idée, dans ton cas, serait sans doute de consacré plus d'énergie à regarder comment tu joues avec toujours un regard positif sur tes fautes (bien essayé, continu c'est comme ça, la prochaine sera bonne...) et t'encourager sur les points marqués. Tout ça pour t'autoriser à rater sans accumuler de remords et de frustration. A partir de là, tu es libre de jouer et tu n'accumules pas de regrets. Même si le sentiment désagréable de la défaite sera toujours présent à la fin du match, il persistera moins longtemps. Mais ce chemin est long et compliqué, Petit dragon, et les rechutes sont nombreuses.... :judge:​ j'espère que mes quelques conseils pourront t'être utile.

Salut Pour tous les accros au calcul du classement voici un petit outil qui vous permet de calculer en temps réel votre classement. Il est malheureusement obsolète compte tenu des nouveautés pour 2013 mais je le corrigerai dès qu'on aura le fin mot sur les modalités de calcul. Pour ceux qui veulent le tester vous pouvez y accéder sur Google docs grâce au lien suivant : https://docs.google....NjViQUdLX3NTRmc Vous pouvez le télécharger en local grâce à la fonction "Fichier/télécharger au format." J'ai mis un petit mode d'emploi sur le premier onglet. C'est artisanal, mais ça va plus vite que l'espace du licencié. Dites moi ce que vous en pensez.

Respect !!! Je ne suis qu'un humble bidouilleur.... Je pense que je vais reprendre ton onglet "Budget". J'en connais un pour qui ça peut être très éducatif.

Oui mais ce qu'il y manque c'est qu'on a le résultat brut même avec les étapes intermédiaires et qu'on ne sait pas si on est loin ou pas de passer à l'échelon supérieur ou simplement de ce maintenir (idem pour l'espace du licencié). C'est ce qui m'a poussé a faire ce tableur. Là tu as tous les calculs par rapport au nombre de victoire et de défaites, Tu sais combien il te manque de points pour te maintenir ou atteindre le niveau supérieur. S'il te faut une perf. ou simplement une victoire prise en compte en plus. Et comme tous les chiffres sont sous tes yeux tu n'a pas besoin de faire des tests successifs. Après ce n'est que le partage de ce que j'ai fait dans mon coin. Alors pour ceux que ça intéresse, prenez. Pour les autres...

Bonne saison !!! Bonne résolution que l'objectif "Plaisir" !!! Cette année, je prends quelques cours et je vais sans doute m'inscrire à quelques tournois pour voir (l'occasion de tester mon RUM sur moi).

Tu parles de celui de JP VAILLANT ou de celui de Donald TRUMP Je partage ton avis pour le livre de JP Vaillant !

Comme tu le dis dans plusieurs des messages, il y a une différence qui me semble importante entre ta perception de ton jeu et ce que constate les gens au bord du court. Et c'est complètement logique parce qu'on est à la frontière entre le conscient et le subconscient, entre ce que tu voudrais que ton bras fasse et ce que ton cerveau commande au bras de faire. On lit partout que c'est effectivement ce côté "inconscient" qui commande le geste. Pour info, j'ai assisté à certains matchs de mon fils où il s'était contenté de renvoyer la balle de l'autre côté alors qu'il était persuadé d'avoir attaqué pendant tout le match mais que son adversaire renvoyait tout. Sans se lancer dans des débats théoriques, il serait certainement profitable qu'un oeil extérieur puisse t'assister ou tout au moins que tu mettes en place un système de mesure impartial. Je peux par exemple te proposer de comptabiliser tes points gagnants, tes fautes directes et les points gagnants de l'adversaire et cela par jeu. (Il faut une aide extérieure car c'est impossible à faire en jouant). Cela met bien en évidence les phases du match et ton comportement. A partir de là tu pourras comparer ce que tu penses faire et ce que tu fais réellement et moi qui suis beaucoup plus souvent à l'extérieur du court qu'à l'intérieur, je peux te garantir qu'il y a souvent un gouffre entre les deux.

Je pense que la solution est peut être là. Si le score est omniprésent dans ta tête et que même à l'entrainement tu joue petit bras dès que tu es proche de conclure un jeu, il n'y a qu'en te mettant en mode extrême que tu peux passer le blocage. Je te rassure, même si tu as l'impression d'être à fond, je pense que dans les faits tu seras à 50% d'aggressivité. C'est le "Même pas peur" du RUM. Oublie les conséquences, donnes-toi des intentions de jeu (plutôt offensives) et engage toi pour les réaliser (pas pour gagner le point!).

Sans vouloir retourner le couteau dans la plaie, je reviens sur ton exemple. Si tu mènes 6/4 5/3 c'est que ta stratégie était plutôt efficace. A moins que ton adversaire ait subitement découvert le coup droit croisé meurtrier lors du dernier jeu, je pense que la raison est ailleurs. Peut-être dans le "Fais pas de fautes maintenant, il te reste plus qu'un jeu à mettre", mais là j'extrapole complètement.Cette pensée dans la tête d'un joueur de naturel offensif c'est le poison absolu qui freine tous les coups, donne de l'air à l'adversaire et te coupe les jambes. A l'inverse, sur le dernier jeu (ou en tout cas ce qui aurait pu l'être) ton adversaire n'a plus rien à perdre, il peut lâcher ses coups sans contraintes et bizarrement c'est à ce moment là qu'il met tout dedans. Je te parle d'expérience parce que rien que cette année, mon gamin a gagné 3 ou 4 matchs à son niveau ou en perf en étant mené 5/2 dans le 2ème set alors qu'il avait perdu le 1er set. Simplement parce qu'à ce moment là il n'a plus rien à perdre. Il lâche ses coups sans retenue, met tout dans le terrain et met le doute dans la tête de son adversaire qui pensait avoir gagné son match.Si l'adversaire ne se remet pas rapidement en selle, la frustration d'un côté et l'euphorie de l'autre font le reste. A l'inverse, il a perdu d'autres matchs alors qu'il avait dominé le 1er set de la tête et des épaules simplement parce que la moindre faute durant le deuxièmes set lui parait tout à coup insupportable entraînant une perte totale de lucidité.Tout cela n'est que dans la tête car tennistiquement parlant il n'y a pratiquement pas d'écart entre ces gamins. Si vraiment tu as du mal à conclure les sets ou les matchs, je pense que ton problème est avant tout mental et qu'il faut que tu trouves une astuce pour oublier le score au moins pendant l'échange.

Salut, Ca faisait un bon moment que je n'étais pas revenu sur le site, mais je vois que les choses ne changent pas beaucoup. J'ai le souvenir d'un sujet traitant à peu près de la même chose l'année dernière où la saison marchait mieux mais où tu avais déjà du mal à finir les sets. Je pense effectivement que le résultat est plus présent dans ton esprit que le jeu. Dans ce sujet, j'ai lu beaucoup de réflexions et conseils sur la technique et la tactique mais j'ai cru comprendre que ton niveau est très correct pour 30/1. Il semble également que tu ai une tendance naturelle à aller vers l'avant pour conclure tes points mais que tu te freines parce que tu commet des fautes ou tu t'expose à des balles longues qui te gênent. Je me permet donc de te proposer la même chose que l'année dernière : un RUM. Reprise d'appui : concentre toi sur ta reprise d'appui au moment où ton adversaire frappe la balle.Cela te permettra de démarrer au bon moment et de ne pas trop réfléchir Un point à la fois : oublie le point précédent et ne pense pas au suivant mais juste le point à jouer. Même pas peur : Si tu vas vers l'avant, vas-y franchement. Tu ne peux pas réussir un coup offensif si tu ne t'engages pas à 100% (même sans chercher le point de la mort qui tue...). et puis à 30, un adversaire qui monte franchement au filet ça impressionne toujours. Je sais ça parait un peu simpliste comme ça mais c'est assez difficile à faire et cela nécessite de l'entrainement. L'intérêt c'est qu'on peut travailler tout ça à l'entrainement ou en match amical. La pression ne change pas grand chose à l'affaire si on met le résultat de côté. Parce que la base c'est de sincèrement s'affranchir du résultat. J'espère que cela t'aidera à sortir de cette mauvaise passe !!!

Salut, moi aussi ça fait un bout de temps que je n'était pas venu sur le forum. Quand je lis ce sujet (le début et la fin seulement), j'ai l'impression qu'on est passé du mental à la technique alors que ton problème il est surement mental. Au milieu de la déprime de tes premiers posts, je note que tu as abandonné mon conseil (je ne sais pas d'ailleurs si tu l'as appliqué). Pour mémoire c'est le petit RUM pendant le match : Reprise d'appui Un point à la fois Même pas peur Quand je te lis, je trouve que tu réfléchis beaucoup sur comment faire pour le battre, quels coups pour le géner, etc... D'ailleurs tu dis que tu mènes souvent et que tu n'arrives pas à gagner. C'est donc que tu cogites sur les fins de set ou de match. A ton niveau, je pense qu'en te concentrant sur toi et pas sur le jeu de ton adversaire tu as toutes les chances de gagner. Mais pour cela, il ne faut surtout pas y penser. Donc un petit RUM s'impose.

Ce site me paraît une bonne idée surtout si ton objectif est de compiler plusieurs sources de données. Le sujet est vaste et le terrain est déjà occupé par plusieurs chapelles pas toujours très tolérantes entre elles (business oblige). Un site mettant en évidence les points communs et les spécificités de chacune pourait s'avérer intéressant. Par contre, je partage les craintes concernant l'actualisation et la capacité à susciter des visites régulières.

salut, Si je peux apporter mon oeil externe au stress du compétiteur (je ne le vis que par l'intermédiaire de mon fils), je dirais que la grosse différence entre le match et l'entrainement c'est qu'en match on a quelque chose à gagner (et donc à perdre). Dès lors chacune de nos actions peut avoir un impact sur le résultat final et le cerveau (bien fait) de l'animal que nous sommes nous pousse à fuir le danger. Je m'explique, si au moment de la frappe on pense que l'on peut faire une faute, qui va nous pénaliser par la suite, l'instinct nous pousse à ne pas s'engager, à ne prendre de risque et c'est souvent ce qui provoque la fameuse faute. A ce comportement (salutaire en d'autre temps), une seule solution : ne pas penser au match, à la victoire ou la défaite et à ce que cela peut induire (montée au classement, plaisir de la victoire, frustration de la défaite,...). Il faut trouver le moyen de se centrer sur le jeu et le plaisir qu'il peut provoquer (quand on fait un beau point par exemple). C'est malheureusement là que les choses se compliquent car personne ne réagit de la même façon. Mon conseil, prendre un petit RUM à chaque point : Reprise d'appui, pendant qu'on pense à faire sa reprise d'appui de façon consciente, le erveau ne pense pas aux conséquences. Un point à la fois, chaque point est un match complet. Chaque victoire amène de la confiance et chaque défaite fait partie du jeu sans jugement de valeur. Même pas peur, je joue comme je sais jouer à l'entrainement et pour le reste on verra c'est beaucoup plus compliqué à mettre en oeuvre que cela ne le parait et il faut se forcer à appliquer ces principes à chaque entraînement. C'est très consommateur d'énergie au début puis ça devient plus simple mais jamais facile. Mon fils applique ce principe et ça marche à condition de faire cet effort en permanence. A toi de voir si cela peut te servir.

Salut, Mon fils a fait un stage de 5 jours cet été à l'académie BRUGUERA (top team) à Barcelone. Je voulais vous faire un petit retour d'expérience pour ceux qui se pose des questions sur le sujet. Pour rappel il a 10 ans et est classé 30. L'impression générale est top mais tout dépend de ce que l'on recherche. Il est clair que c'est un pur exemple de l'école espagnole où le maitre mot est "consistance". Comme nous l'a dit le responsable du stage, la philolosophie principale est de ne rien lâcher et que même mort tu continues à jouer. On trouve donc beaucoup de travail physique et même les séances tennis comportent une part physique importante (paniers avec enchainements de CD et Revers avec traversée du terrain à chaque fois). La journée type se décline de la façon suivante : Matinée de 9h00 à 12h30 : séance tennis : 2h00 - Les groupes sont de taille restreinte (3 voir 4 personnes max) et constitués par niveaux en fonction des stagiaires présents - Beaucoup de panier et des échanges dirigés. Le rythme est soutenu et l'ambiance est ludique Séance préparation physique : 1h30 en groupe plus important avec beaucoup de travail sur les jambes (tonicité), un peu de musculation. Là l'ambiance reste ludique mais appliquée (les tires au flancs sont sanctionnés) En fonction des jours tu démarres par le physique où le tennis. Pause repas et détente : 2 heures Après-midi: 14h30 à 17h00 Séance tennis : 1h30 - essentiellement des matchs sur différents formats (match complet, Tie-break,...) Séance physique : 1h - travail est plus porté sur le stretching et étirements Il ne faut pas s'attendre à beaucoup de fomation technique même si pendant les séances techniques les entraineurs corrigent les gestes et le positionnement. Cela dit, sur une semaine il me parait sain de ne pas trop modifier les gestes techniques ça peut créer plus de dégâts que de bénéfices. L'ambiance générale incite au jeu et au plaisir de se donner à fond pour produire du jeu. En plus l'aspect international permet de s'affranchir des problèmes de classement et lors des matchs il n'y a pas d'a priori avant de commencer et cela permet de jouer librement. Seul le jeu fixe le niveau du joueur. Pour illustré un peu ça, mon fils s'est entrainé avec un anglais de 10 ans, un américain de 12 ans et une marocaine de 11 ans. Il a également fait des matchs contre un asiatique (pas su me dire la nationalité) de 11 ans qui selon les entraineurs ferait partie des jeunes joueurs les plus talentueux de son âge et une portugaise plus agée (13-14 ans). A 10 ans c'est pas toujours facile de communiquer avec les autres joueurs mais ça fait partie du charme. En bref, mon fils a adoré ce stage et la cerise sur le gâteau (pour lui) c'est que Sergi BRUGUERA est venu discuter avec lui pendant 10 à 15 minutes. Il fait d'ailleurs régulièrement le tour des terrains. Voilà mon petit topo est terminé. Si vous avez des questions ou des réactions par rapport à ce sujet, elles sont les bienvenues. A+

Le prix de la semaine avec l'hébergement compris est de l'ordre de 700 à 750 € (je ne me souviens plus exactement). Mais la prestation est beaucoup plus spartiate : le voyage n'est pas compris, ni les sorties et l'hébergement se fait sur place au centre d'entrainement en banlieue de Barcelone. Par contre, c'est un tarif unitaire, je ne sais pas s'ils gèrent les groupes de 20 personnes. J'ai cru comprendre que ce n'est pas la philosophie (mais business is business). A vérifier, mais il me semble que le tarif diminue après la huitième semaine.

Des infos fraîches ? C'est par ici : Site de la ligue du Lyonnais A+

Salut, Il semble que dès que tu comptes les points, tu commences à cogiter et tu n'oses plus jouer. Dans ce cas, je ne vois qu'un conseil, prendre un petit RUM. Reprise d'appui : Je fait ma reprise d'appui de façon consciente (au moins pendant ce temps là tu ne réfléchis pas au score et tu restes concentré sur la balle pour savoir quand tu dois la faire) Un point à la fois : entre les points je pense juste à jouer le point suivant sans me positionner par rapport au score Même pas peur : la faute fait partie du jeu donc j'ai le droit d'en faire. Je ne risque donc rien. Je sais c'est basique mais ça fait du bien !!! Attention, ça demande un peu d'entrainement et on a vite fait de retourner à ses démons.

Merci Warios pour les infos. Mon fils fait son stage du 16 au 20 août uniquement en journée. Je mettrai un sujet pour vous tenir au courant.

Salut, Mon fils (10 ans - classé 30) y est en stage en ce moment et jusqu'à la fin du mois (retour le 2/08). Il est en catégorie "compétition" donc pas mal de matchs entre tournois officiels et tournoi interne (apparemment homologué). L'ambiance à l'air cool même si le coucher est un peu tardif. Le seul petit Hic est que les tournois rassemblent peu de joueurs et l'on passe rapidement de 30/2 à 15/5 puis 15/3 (finale en 13/14 ans). Enfin ça lui a permis de faire sa deuxième perf. de l'année à 15/5. Il a l'air content et c'est ça le plus important. On verra dans une semaine si on renouvelle l'opération l'année prochaine.

Salut Mayteo75, Je suis assez d'accord avec Marie et Primactor. A 30, les fautes sont moins nombreuses et le profil du jeu change. Il faut entrer sur le terrain avec l'idée que les échanges surtout au début risquent d'être long. Après le jeu va se débrider. En tant que compétiteur offensif, c'est le cas de mon gamin, il faut accepter ces échanges comme un combat et se préparer à remettre la balle 5, 10 voir 15 fois dans le terrain et accepter qu'elle revienne autant de fois. Si tu n'es pas prêt à ça, tu craques sur les échanges et tu te mets la pression à chaque faute que tu fais. A ce jeu là, il y en a généralement un qui craque au bout de quelques jeux et celui qui commence à douter perd la main et fait des fautes, s'énerve etc.. Par contre si tu as tenu le coup tu commences à être en confiance et ton jeu d'attaque peut complètement se libérer. C'est en tout cas ma vision des choses, et les matchs de mon fils que je peux suivre semblent me dire que je ne suis sûrement pas très loin de la vérité. Tout au moins pour ce profil de joueur. Tiens moi au courant si tu décides de suivre ce conseil. Je suis curieux de savoir si marche vraiment.

Alors Warios, tu ne donnes plus de nouvelles... T'es toujours là ? ou alors tu es trop épuisé pour taper sur le clavier ?

Salut, Je pense que ce topic aurait plus sa place dans le forum sur la préparation mentale car je pense qu'on est en plein dans le sujet. Ton cas se rapproche beaucoup de celui de Primactor (Progrès ou pas progrès Si tu commences à jouer petit bras au 2ème set avec le premier dans la poche c'est parce que tu penses au résultat et qu'inconsciemment (ou pas) tu te dit que c'est pas le moment de faire des fautes. Et c'est là que tu fais des fautes ou des balles faciles pour ton adversaire qui reprend confiance et met des points gagnants. Le 3ème set, c'est sans doute plus la peur de perdre (encore une fois) car tu n'as pas l'air de t'énerver (ou alors tu le dis pas). La meilleure méthode me parait de se forcer à ne jouer qu'un point à la fois. Entre sur le court pour marquer un point. Dès que cela est fait, essaie de marquer un autre point et ainsi de suite. En quatrième série, cela suffit en général. Quand tu perd le point, tu passe à la suite et tu essaie de marquer le point suivant sans jugement. C'est beaucoup plus compliqué qu'il n'y parait et cela demande de l'entrainement comme pour un coup droit ou un revers. C'est une gymnastique de l'esprit où l'on s'interdit de faire des plans plus loin que le point en cours. En résumé, prend un RUM au début de chaque point : Reprise d'appui (y penser ça occupe l'esprit) Un point à la fois (cf plus haut) Même pas peur Tu verras que cela va beaucoup t'aider pour tes balles de match et aussi pour le deuxième set. Cela a fonctionné pour mon fils (10 ans) et semble-t-il aussi pour Primactor (à confirmer !!).

Salut, Je suis super intéressé par le retour que tu pourras nous faire. J'ai inscrit mon fils pour un stage au mois d'Août du fait qu'on est en vacances pas loin. Je me dis que ça lui fera une bonne expérience et puis voir comment on bosse ailleurs c'est toujours enrichissant. D'autant que les espagnols sont réputés par leur capacité à produire du jeu, ça le sortira un peu du cycle français où l'on encourage beaucoup le "fait pas de fautes si tu veux gagner". En attendant, bon séjour et bon tennis... A+

les parents compétiteur... c'est bien pour eux que le problème est le plus dur à résoudre. Par contre je ne pense pas qu'il faille supprimer l'enjeu surtout si les gamins sont compétiteurs dans l'âme. Il faut essayer de déplacer l'enjeu du match sur la capacité à faire certaines choses qu'il maitrise complètement et toujours en positif. Par exemple à 10 ans, l'enfant peut s'appliquer à jouer dans une ou deux zones définies ou encore à jouer derrière une certaine limite (à définir avec l'entraineur) et se forcer à attaquer sur les balles courtes et tout cela sans se préoccuper du score. Quelque soit le résultat du match, le parent ne s'intéressera alors qu'à l'application mise à réaliser cet objectif. L'enjeu qui consiste à ne pas s'énerver ou à ne pas faire de fautes directes n'est pas acceptable. On ne peut pas s'appliquer sur une négation. c'est du moins ce que je retire de mes différentes expériences et discussions. Cette capacité à accomplir son objectif même si son adversaire est plus fort devrait lui permettre de prendre confiance et de se donner le droit à l'erreur. Ce droit à l'erreur est également un élément important dans la tête de nos chérubins. Il faut lui rappeler souvent et lui montrer par tous les moyens qu'on est fier de lui même quand il fait une faute. A+