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Forums Tennis-Classim
Stevo

Depression tennistique

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Les matchs par equipes ont demarré depuis le 23 avril. Alors que j'etais sur une belle courbe de forme ascendante sur les deux premier week end avec en apotheose un double ou je joue le feu a un niveau qui n'est pas du tout le mien (classement belge je suis 15.4 associé a b-4 face a B-2 et 15)... j ai le bon rythme, la cadense, je rentre bien dans ma balle bref je fais ce que je veux.

Tout c est effondré et depuis c est le marasme... je monte sur le terrain et apres trois balles ou je sens rien je me met dans une spirale negative et je fais que de la mer**. Sur les deux dernieres week end j ai plus rien gagner et pris des taules contre des gars plus que prenables. Je me sens a la fois mal car je plombe mon equipe mais je parviens pas en tirer de l energie positive, au contraire je m enfonce encore plus en m insultant interieurement tout au long de ma rencontre.

J ai presque peur de remonter sur le terrain. 

Du coup je sais pas si je devrais aller taper la balle pour essayer de retrouver des sensations au risque de me fruster encore plus si ca vient pas. Ou alors faire un break pour revenir en ayant de l engie et de la faim de jouer.

J ai pas un morla d'acier et j ai deja souvent alterner le chaud et le froid mais a ce point ce m etais jamais arriver

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On joue pas notée vie faut se détendre... C'est un sport, un jeu, un loisir il faut prendre du plaisir !!!!!! Et profitez des moments avec les potes.. Le reste viendra tout seul

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ouais ca je sais bien. Mais ici c est pas vraiment a lié a la pression, plus un sentiment de "je me fais chier", "qu est ce que je fous la", "si c est pour faire ca reste au bar avec les potes".

Trop de compet ou trop de tennis, je sais pas. C est pour ca que j hesites entre aller taper des balles pour le plaisir au risque de me frustrer si je continue a jouer comme une teub, ou carrement faire une pause 

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Comme dit plus haut faut relativiser... Deja avoir la chance d'être en bonne santé et jouer c'est important, se rapeller que 1h après c'est oublié, etc etc...

Après, vu que c'est ton équipe c'est sur que ca fait raler de rater cette période, mais justement si tu t'es trop mis la pression c'est compliqué... Re taper derrière c'est pas ouf non plus, tes attentes vont encore + augmenter pasque tu auras l'impression de faire ton max et t'as pas le rendu espéré...

Faut vraiment que tu sois clair sur tes attentes (maitrisable, non maitrisable...), et au pire si c'est une souffrance d'être sur le court tu peux laisser ta place sur le terrain et etre le 1er supporter, coach, porteur de bouteille d'eau, etc... Les co équipiers vont être content de voir ton investissement pour l'équipe même si t'es pas sur le terrain, et tu passes quand meme un moment avec les potes...

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il y a une heure, Stevo a dit :

ouais ca je sais bien. Mais ici c est pas vraiment a lié a la pression, plus un sentiment de "je me fais chier", "qu est ce que je fous la", "si c est pour faire ca reste au bar avec les potes".

Trop de compet ou trop de tennis, je sais pas. C est pour ca que j hesites entre aller taper des balles pour le plaisir au risque de me frustrer si je continue a jouer comme une teub, ou carrement faire une pause 

Je suis tout pareil que toi en ce moment ..une pause s'impose !!

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Une pause peut faire du bien.

Et comme dit smoby34 aller encourager les copains ,de les voir jouer etc.. permettra de faire passer cette mauvaise passe.

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Je pense que nous sommes tous passés par là. Ce type de situation se gère selon sa sensibilité. Comme dit plus haut, ce n'est pas grave.

D'un point de vue perso, quand je me demande ce que je fais sur le court en compet, je fais une pause de compet si je peux car pas toujours possible (équipes, tournois où l'on ne peut pas de faire remplacer)).

En revanche, je vais vite aller retaper avec mes potes pour être avec eux (plus que pour jouer au tennis). Cela me permet de me redonner gout au tennis, de mieux jouer et de retourner à la compet.

Parfois, j'en ai marre de m'entrainer aussi comme cet hiver et là j'ai le padel. Certains esprits tordus de ce forum font même de la cap.

Bon courage en tout cas et surtout ne te prends pas la tête.

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Tu es dans un palier, c'est bon signe, tu vas bientôt prendre 2 classements ! ;)

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J'ai connu ça aussi (et s'il y a des courageux qui ont lu tous mes CR de match dans mes fiches, ils peuvent mesurer l'ampleur de la situation dans laquelle j'étais :D ) : pendant un (trop) long moment, j'ai un gros passage à vide au niveau des résultats qui ont abouti à une grosse dépression tennistique.

J'ai vécu ces moments où, alors que tout va bien à l'entraînement, je me retrouve à rater mes coups droits et mes revers en match, avec cette incompréhension devant cet énième bois sur la raquette, ces balles qui terminent 10cm derrière la ligne alors que je les tape comme d'habitude, ou ces badufs qui viennent terminer un échange que je tenais pourtant bien.

Je suis passé par le moment où je ne comprenais pas pourquoi je n'étais pas à l'aise sur mes coups droits, où je sentais mon corps comme coincé, sans pouvoir être détendu dans mon mouvement : dans ces conditions, impossible de me sentir capable de progresser ou d'améliorer ma frappe, parce que quelque chose me gênait et me retenait.

J'ai ressenti cette absence d'envie dans un match, à me demander pourquoi j'étais là, à subir ce stress, tout comme j'ai ressenti ce mélange de frustration et d'injustice quand je constate que je me fais taper 6/1 6/2 par un gars qui a commencé le tennis il y a moins de 6 mois alors que moi, j'avais 15 ans de pratique derrière moi et que je jouais un jour sur deux à m'entraîner à fond.

Plusieurs fois d'ailleurs j'ai eu envie d'abandonner un match dès les premiers points, parce que je ne réussissais rien et que je ne prenais pas de plaisir.

D'ailleurs, je ne me suis jamais senti capable de gagner mes matchs : quand je venais à un tournoi, je ne me voyais pas gagner, et je ne me voyais pas comme un vainqueur potentiel en match par équipe. Je ne me faisais pas confiance sur ce point.

Et j'ai aussi connu ces fois où on me disait que je ne jouais pas ma vie sur un court, que ce n'était rien, que je devais passer outre, bla bla bla... Autant de bonnes intentions et de bon conseils dont je suis reconnaissant, mais qui ne tiennent pas compte de mon envie viscérale de réussir et de mon obstination. J'ai donc aussi vécu ce paradoxe où il était clair que je devais faire une pause, mais où ma tête et mon corps me suppliaient de retourner sur les courts parce que rien en moi n'acceptait d'être aussi nul, surtout quand on voit que gagner des matchs semble pourtant naturel chez d'autres, comme une sorte de banalité logique que j'étais seul à ne pas comprendre.

Ca a duré longtemps, très longtemps. Si longtemps, qu'aujourd'hui, je n'en suis pas vraiment sorti. Alors tout ça, c'est pour te dire que tu es dans la m... :D

Non, je plaisante !!!!

Chaque expérience est personnelle, mais je vais te parler de ce qui s'est passé après ma dépression tennistique, des fois que ça pourrait t'inspirer.

Je n'ai pas exagéré ce que j'ai écrit plus haut : j'en étais vraiment à un point où je ne voyais plus l'intérêt de faire de la compétition, mais pourtant, je ne voulais pas rester sur un échec qu'aucune des personnes que j'ai connues sur un court n'ont vécu. Je voulais vraiment être capable de me pointer à un tournoi en étant sûr dans ma tête que j'étais capable de le gagner.

Seulement voilà : comme je l'ai dit, mon coup droit était comme coincé, j'avais l'impression que j'étais arrivé à sa limite et que je ne pouvais pas faire mieux, par manque de relâchement et d'aisance. Cela causait un manque de confiance et donc une incapacité totale à aborder un match avec la moindre certitude.

Et puis un jour, j'ai réalisé que ce coup droit qui me hantait avec un souci technique dont je n'avais pas conscience. Quand je l'ai corrigé, j'ai pu recentrer mon attention sur d'autres aspects du tennis, comme le plaisir de jouer : en effet, en sentant que je progressais enfin sur un aspect où je pensais avoir atteint ma limite, j'étais euphorique et remotivé.

Ensuite, j'ai compris qu'on pouvait apprendre à prendre plaisir : je me suis alors conditionné pour juste me concentrer sur le fait que j'étais sur un court de tennis et que j'aimais ça, sans me prendre la tête sur tout le reste (le froid, le vent, le score qui tourne en ma défaveur, etc...).

Une fois que je me suis retiré la contrainte du plaisir absent, j'ai pu prendre conscience que ma remise en question de mes propres capacités n'était pas totalement justifiée. En somme, à chaque match où je ratais tout et où je perdais lamentablement, avant, j'avais tendance à me remettre question, à me dire que j'étais nul, que je ne savais pas jouer. Depuis quelques temps, j'ai réalisé que souvent, les ratages ne sont pas dû à ma nullité, mais au fait que je sous-estime la portée des éléments extérieurs à moi-même. Autrement dit, j'ai compris qu'en réalité, si je rate, ce n'est pas moi qui suis nul, mais mon adversaire qui m'envoie des balles dont je n'ai pas l'habitude, la surface qui a un rebond bizarre, le vent qui vrille mes repères, etc... A moi de m'adapter.

Et enfin, à comprendre que je devais m'adapter à toutes les situations, j'ai pris conscience de la dimension tactique et je fais désormais plus attention au rebond de la balle, sa vitesse, sa longueur...

Bref, tout ça pour dire : tu sais jouer au tennis, il n'y a aucun doute à avoir là dessus. Donc, si tu te rates, le problème n'est pas de toi, il vient d'ailleurs. Soit tu trouves quel est l'élément perturbateur, et c'est cool. Soit tu ne le trouves pas, mais dans ce cas, ce n'est pas de ta faute, c'est ton adversaire qui a très bien su cacher son jeu, et tant pis, il ne te reste plus qu'à essayer de prendre du plaisir en te disant que tu es un outsider et que ton challenge sera alors de renvoyer ses balles.

Après, je rejoins l'idée d'une pause (perso, j'ai mieux joué après le premier confinement), mais comme je peux comprendre que tu n'arrives pas à en faire, je te suggèrerais plutôt d'essayer de t'autopersuader que tu prends du plaisir sur les courts, même quand tous les éléments sont contre toi (adversaire gaucher qui met des slices que tu ne touches pas, vent, balles Head Pro, etc....)

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Il y a 10 heures, cali a dit :

On joue pas notée vie faut se détendre... C'est un sport, un jeu, un loisir il faut prendre du plaisir !!!!!! Et profitez des moments avec les potes.. Le reste viendra tout seul

Pas forcément, j'ai toujours été nul en équipe et cette année me semble bien repartie pour un Grand Chelem de défaite, pour beaucoup c'est libérateur mais pour de nombreux autres c'est la goutte de pression supplémentaire qui fait que t'arrives plus à rien. Ce WE c'était pire que tout mon frère gagne un match en faisant seulement 2 putains de fautes directes et je me liquéfie totalement contre un adversaire de 63 ans après l'avoir fait tombé sur une course pour le match de l'égalité :mdr:

Je joue aussi très mal depuis un moment, je vais faire comme tout le monde et incriminé le vaccin (j'ai perdu énormément physiquement, je joue en marchant et malgré tout je ne tiens plus bien les échanges)

  • Haha 1

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Il y a la question de l'envie, la dimension physique etc...certes mais tu ne dis pas grand chose des symptômes.

Pour moi jouer comme une m*de en étant avec le frein à main ou en forçant ses coups, ce n'est pas du tout pareil et le remède est forcément différent.

Comment est-ce que ça se manifeste chez toi? Ca te donnera quelques pistes de résolution du problème, taper un peu plus fort pour trouver du relâchement ou au contraire remettre du contrôle et tenter un plan de jeu simplissime.

Pour ce qui me concerne, je me connais, l'absence d'envie est très relative: comme par hasard si je fais une séance ou un match encourageant, l'envie sera miraculeusement là. On est rarement saturé de tennis quand on joue très bien.

 

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Pareil que toi, j'ai pris 2 et 2 contre un gars prenable ce week-end. Je m'énervais, je me frustrais alors que je faisais juste un remplacement permettant à l'équipe d'éviter le forfait. Théoriquement j'y allais en mode outsider qui avait tout à y gagner mais je me suis auto détruit alors qu'en face ça se frustrait aussi et y avait du point à prendre.

Heureusement que le double a été là pour redonner la banane. Du plaisir malgré une défaite et pour le coup c'est mon partenaire qui s'est plombé tout seul. Il était au fond et j'ai jamais su le ramener, il se mettait la pression, s'énervait, se frustrait et faisait faute sur faute alors qu'au final on avait quasi déjà perdu la rencontre. Il a pris zéro plaisir et c'est dommage. Mais voilà je suis passé à autre chose depuis. Le tennis ça varie tellement d'un jour à l'autre... Des fois tu es en réussite et d'autres en plein doute, tu n'arrives plus à rien.

Peut être que tu te sens mieux en jouant des tournois simples qu'en équipe. Comme dit plus haut tu peux participer d'une autre façon. Ça permettra peut être de te libérer 👍

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Bref, tout ça pour dire : tu sais jouer au tennis, il n'y a aucun doute à avoir là dessus. Donc, si tu te rates, le problème n'est pas de toi, il vient d'ailleurs.

Bel optimisme....

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Il y a 3 heures, mamouth agile a dit :

Bel optimisme....

N'est-ce pas ? :D

Non, pour être plus précis dans ce que je veux dire, c'est que j'ai réalisé à titre personnel que je n'arrêtais pas de me remettre en question à chaque match au travers duquel je passe. Et ça engendrait de la frustration, qui elle-même engendrait de l'échec et des défaites. Bref, un cercle vicieux.

Un jour, on m'a fait comprendre que techniquement, mon tennis était correct, si bien que les coachs auprès de qui je prenais des cours n'ont jamais réellement trouvé un axe d'amélioration me faire travailler... en tout cas sur le plan de la maîtrise des coups.

Je grossis volontairement le trait pour faire des raccourcis simples à faire intégrer à mon crétin de cerveau, mais depuis, j'essaie au maximum de me dire que si je rate un match, ce n'est pas que je ne sais plus faire un coup droit ou un revers, c'est que c'est l'adversaire qui m'a poussé à me rater. Soit parce qu'il a su être plus tactique que moi, soit parce que les conditions lui étaient davantage favorables, soit parce qu'il a payé le JA, etc, etc... :D

En fait, l'idée, ce n'est pas de décliner toute responsabilité dans la défaite et/ou de me muer en mauvais perdant avec un slip trop serré (référence inside...), mais de me faire comprendre à moi-même que je ne dois pas me remettre en question à chaque échec. Et le truc, c'est que je suis parti de tellement loin dans l'absence de confiance en moi-même que la seule solution que j'ai pour l'instant de rééquilibrer la balance et de m'auto-persuader de l'extrême inverse. :D

 

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Il y a 14 heures, CyrilP a dit :

Il y a la question de l'envie, la dimension physique etc...certes mais tu ne dis pas grand chose des symptômes.

Pour moi jouer comme une m*de en étant avec le frein à main ou en forçant ses coups, ce n'est pas du tout pareil et le remède est forcément différent.

Comment est-ce que ça se manifeste chez toi? Ca te donnera quelques pistes de résolution du problème, taper un peu plus fort pour trouver du relâchement ou au contraire remettre du contrôle et tenter un plan de jeu simplissime.

Pour ce qui me concerne, je me connais, l'absence d'envie est très relative: comme par hasard si je fais une séance ou un match encourageant, l'envie sera miraculeusement là. On est rarement saturé de tennis quand on joue très bien.

 

Sans rentrer dans la psychologie de comptoir, j avancerais 4 points

1/ je pense que ma "situation tennistique" n est que le miroir grossisant de mon moral actuel.

Contrairement a d'autre, j ai du mal a faire la part des choses et j ai tendance a trimballer mon sac a emmerde partout avec moi. Le tennis etant ce qu il est, surtout en compet, je n arrive pas a me defouler et vider mon sac mais au contraire c est mon etat d esprit du moment qui prend le dessus.

2/ mes reflexes naturels face au stress. Depuis toujours et dans tout les sports, quand je suis face au situation de "conflit", dans le sens ou lors d'un match le but est de battre l autre, ou je suis frustré d'une manière ou d'une autre, mo reflexe naturel va se porter vers l'utilisation de la force brute. Ce se traduit pas une crispation extreme et la volonté de taper plus fort que l'autre sans grand egard pour les bases techniques (yeux sur la balles, bon positionnement, patience etc) --> Pas ideal dans un sport ou le relachement est le maitre mot

3/ Un peu lassé du tennis du fait d avoir jouer tout l hiver en double '(terrain loué a heure fixe avec un groupe defini). Je suis pas specialement fan du double et sur la fin de la saison hiver j etais un saoulé --> J aborde pas la saison été  avec une faim de tennis enorme

4/ Je suis un peu KO avec le rhume des foins

Bref, ca ne peut qu aller mieux :-)

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En match il faut jouer avec sa technique sans chercher à faire autre chose. Ce qui frustre c'est de ne pas être capable de la mettre en œuvre par défaut mental (qui influe aussi le physique, notamment quand on est trop figé contracté et/ou pas mobile dynamique).

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Salut Stevo.

Moi j'en parlerais à mes coéquipiers, et je me ferais remplacer pour le simple et le double pour les rencontres restantes, si c'est possible. Par contre, j'irais voir les potes jouer, pour passer un bon moment quand même, en les supportant et en buvant un coup.

Peut-être que ça te redonnera l'envie de jouer, de retrouver l'ambiance interclubs, sans la pression... et si pas, tu coupes complètement quelques semaines, et tu vois bien ce qui se passe.

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Il y a 1 heure, Stevo a dit :

Sans rentrer dans la psychologie de comptoir, j avancerais 4 points

1/ je pense que ma "situation tennistique" n est que le miroir grossisant de mon moral actuel.

Contrairement a d'autre, j ai du mal a faire la part des choses et j ai tendance a trimballer mon sac a emmerde partout avec moi. Le tennis etant ce qu il est, surtout en compet, je n arrive pas a me defouler et vider mon sac mais au contraire c est mon etat d esprit du moment qui prend le dessus.

2/ mes reflexes naturels face au stress. Depuis toujours et dans tout les sports, quand je suis face au situation de "conflit", dans le sens ou lors d'un match le but est de battre l autre, ou je suis frustré d'une manière ou d'une autre, mo reflexe naturel va se porter vers l'utilisation de la force brute. Ce se traduit pas une crispation extreme et la volonté de taper plus fort que l'autre sans grand egard pour les bases techniques (yeux sur la balles, bon positionnement, patience etc) --> Pas ideal dans un sport ou le relachement est le maitre mot

3/ Un peu lassé du tennis du fait d avoir jouer tout l hiver en double '(terrain loué a heure fixe avec un groupe defini). Je suis pas specialement fan du double et sur la fin de la saison hiver j etais un saoulé --> J aborde pas la saison été  avec une faim de tennis enorme

4/ Je suis un peu KO avec le rhume des foins

Bref, ca ne peut qu aller mieux :-)

Ok, je comprends tout à fait. Si ce n'est pas un plaisir d'être sur le court parce que t'arrives pas à "poser tes valises" en entrant sur le terrain, faut pas insister à mon avis et faire une pause.

 

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Il y a 2 heures, Alteo a dit :

N'est-ce pas ? :D

Non, pour être plus précis dans ce que je veux dire, c'est que j'ai réalisé à titre personnel que je n'arrêtais pas de me remettre en question à chaque match au travers duquel je passe. Et ça engendrait de la frustration, qui elle-même engendrait de l'échec et des défaites. Bref, un cercle vicieux.

Un jour, on m'a fait comprendre que techniquement, mon tennis était correct, si bien que les coachs auprès de qui je prenais des cours n'ont jamais réellement trouvé un axe d'amélioration me faire travailler... en tout cas sur le plan de la maîtrise des coups.

Je grossis volontairement le trait pour faire des raccourcis simples à faire intégrer à mon crétin de cerveau, mais depuis, j'essaie au maximum de me dire que si je rate un match, ce n'est pas que je ne sais plus faire un coup droit ou un revers, c'est que c'est l'adversaire qui m'a poussé à me rater. Soit parce qu'il a su être plus tactique que moi, soit parce que les conditions lui étaient davantage favorables, soit parce qu'il a payé le JA, etc, etc... :D

En fait, l'idée, ce n'est pas de décliner toute responsabilité dans la défaite et/ou de me muer en mauvais perdant avec un slip trop serré (référence inside...), mais de me faire comprendre à moi-même que je ne dois pas me remettre en question à chaque échec. Et le truc, c'est que je suis parti de tellement loin dans l'absence de confiance en moi-même que la seule solution que j'ai pour l'instant de rééquilibrer la balance et de m'auto-persuader de l'extrême inverse. :D

 

T as l air aussi torturé que moi en tout cas :-)

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Il y a 23 heures, Alteo a dit :

J'ai connu ça aussi (et s'il y a des courageux qui ont lu tous mes CR de match dans mes fiches, ils peuvent mesurer l'ampleur de la situation dans laquelle j'étais :D ) : pendant un (trop) long moment, j'ai un gros passage à vide au niveau des résultats qui ont abouti à une grosse dépression tennistique.

J'ai vécu ces moments où, alors que tout va bien à l'entraînement, je me retrouve à rater mes coups droits et mes revers en match, avec cette incompréhension devant cet énième bois sur la raquette, ces balles qui terminent 10cm derrière la ligne alors que je les tape comme d'habitude, ou ces badufs qui viennent terminer un échange que je tenais pourtant bien.

Je suis passé par le moment où je ne comprenais pas pourquoi je n'étais pas à l'aise sur mes coups droits, où je sentais mon corps comme coincé, sans pouvoir être détendu dans mon mouvement : dans ces conditions, impossible de me sentir capable de progresser ou d'améliorer ma frappe, parce que quelque chose me gênait et me retenait.

J'ai ressenti cette absence d'envie dans un match, à me demander pourquoi j'étais là, à subir ce stress, tout comme j'ai ressenti ce mélange de frustration et d'injustice quand je constate que je me fais taper 6/1 6/2 par un gars qui a commencé le tennis il y a moins de 6 mois alors que moi, j'avais 15 ans de pratique derrière moi et que je jouais un jour sur deux à m'entraîner à fond.

Plusieurs fois d'ailleurs j'ai eu envie d'abandonner un match dès les premiers points, parce que je ne réussissais rien et que je ne prenais pas de plaisir.

D'ailleurs, je ne me suis jamais senti capable de gagner mes matchs : quand je venais à un tournoi, je ne me voyais pas gagner, et je ne me voyais pas comme un vainqueur potentiel en match par équipe. Je ne me faisais pas confiance sur ce point.

Et j'ai aussi connu ces fois où on me disait que je ne jouais pas ma vie sur un court, que ce n'était rien, que je devais passer outre, bla bla bla... Autant de bonnes intentions et de bon conseils dont je suis reconnaissant, mais qui ne tiennent pas compte de mon envie viscérale de réussir et de mon obstination. J'ai donc aussi vécu ce paradoxe où il était clair que je devais faire une pause, mais où ma tête et mon corps me suppliaient de retourner sur les courts parce que rien en moi n'acceptait d'être aussi nul, surtout quand on voit que gagner des matchs semble pourtant naturel chez d'autres, comme une sorte de banalité logique que j'étais seul à ne pas comprendre.

Ca a duré longtemps, très longtemps. Si longtemps, qu'aujourd'hui, je n'en suis pas vraiment sorti. Alors tout ça, c'est pour te dire que tu es dans la m... :D

Non, je plaisante !!!!

Chaque expérience est personnelle, mais je vais te parler de ce qui s'est passé après ma dépression tennistique, des fois que ça pourrait t'inspirer.

Je n'ai pas exagéré ce que j'ai écrit plus haut : j'en étais vraiment à un point où je ne voyais plus l'intérêt de faire de la compétition, mais pourtant, je ne voulais pas rester sur un échec qu'aucune des personnes que j'ai connues sur un court n'ont vécu. Je voulais vraiment être capable de me pointer à un tournoi en étant sûr dans ma tête que j'étais capable de le gagner.

Seulement voilà : comme je l'ai dit, mon coup droit était comme coincé, j'avais l'impression que j'étais arrivé à sa limite et que je ne pouvais pas faire mieux, par manque de relâchement et d'aisance. Cela causait un manque de confiance et donc une incapacité totale à aborder un match avec la moindre certitude.

Et puis un jour, j'ai réalisé que ce coup droit qui me hantait avec un souci technique dont je n'avais pas conscience. Quand je l'ai corrigé, j'ai pu recentrer mon attention sur d'autres aspects du tennis, comme le plaisir de jouer : en effet, en sentant que je progressais enfin sur un aspect où je pensais avoir atteint ma limite, j'étais euphorique et remotivé.

Ensuite, j'ai compris qu'on pouvait apprendre à prendre plaisir : je me suis alors conditionné pour juste me concentrer sur le fait que j'étais sur un court de tennis et que j'aimais ça, sans me prendre la tête sur tout le reste (le froid, le vent, le score qui tourne en ma défaveur, etc...).

Une fois que je me suis retiré la contrainte du plaisir absent, j'ai pu prendre conscience que ma remise en question de mes propres capacités n'était pas totalement justifiée. En somme, à chaque match où je ratais tout et où je perdais lamentablement, avant, j'avais tendance à me remettre question, à me dire que j'étais nul, que je ne savais pas jouer. Depuis quelques temps, j'ai réalisé que souvent, les ratages ne sont pas dû à ma nullité, mais au fait que je sous-estime la portée des éléments extérieurs à moi-même. Autrement dit, j'ai compris qu'en réalité, si je rate, ce n'est pas moi qui suis nul, mais mon adversaire qui m'envoie des balles dont je n'ai pas l'habitude, la surface qui a un rebond bizarre, le vent qui vrille mes repères, etc... A moi de m'adapter.

Et enfin, à comprendre que je devais m'adapter à toutes les situations, j'ai pris conscience de la dimension tactique et je fais désormais plus attention au rebond de la balle, sa vitesse, sa longueur...

Bref, tout ça pour dire : tu sais jouer au tennis, il n'y a aucun doute à avoir là dessus. Donc, si tu te rates, le problème n'est pas de toi, il vient d'ailleurs. Soit tu trouves quel est l'élément perturbateur, et c'est cool. Soit tu ne le trouves pas, mais dans ce cas, ce n'est pas de ta faute, c'est ton adversaire qui a très bien su cacher son jeu, et tant pis, il ne te reste plus qu'à essayer de prendre du plaisir en te disant que tu es un outsider et que ton challenge sera alors de renvoyer ses balles.

Après, je rejoins l'idée d'une pause (perso, j'ai mieux joué après le premier confinement), mais comme je peux comprendre que tu n'arrives pas à en faire, je te suggèrerais plutôt d'essayer de t'autopersuader que tu prends du plaisir sur les courts, même quand tous les éléments sont contre toi (adversaire gaucher qui met des slices que tu ne touches pas, vent, balles Head Pro, etc....)

Je me retrouve assez bien dans la partie avoir d autre chose mais ne pas vouloir rester sur un sentiment d echec. 

Comme je le disais, mon coeur balance entre allez taper la balle pepere pour retrouver du plaisir ou couper un peu pour retrouver l envie.Parce qu en soit j adore jouer au tennis mais je suis peut etre un peu trop dans l optique performance a n etre satisfait que si je joue a ma meilleur niveau. 

Je me demande si j irais pas taper la balle orange avec mon fils de 8 ans, la famille, pas de pression, juste de l amusement et du relachement

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il y a 11 minutes, Stevo a dit :

T as l air aussi torturé que moi en tout cas :-)

Oh, sans vouloir te vexer, s'il y a bien un domaine dans lequel personne ne m'arrive à la cheville, c'est bien le côté torturé. :D:D:D

il y a 5 minutes, Stevo a dit :

Comme je le disais, mon coeur balance entre allez taper la balle pepere pour retrouver du plaisir ou couper un peu pour retrouver l envie.Parce qu en soit j adore jouer au tennis mais je suis peut etre un peu trop dans l optique performance a n etre satisfait que si je joue a ma meilleur niveau.

C'est exactement ce que j'ai ressenti, à un moment ! Sauf que ce n'était pas tellement le côté performance qui me poussait, c'était davantage le refus de l'échec et le fait de vouloir à tout prix me prouver que je n'étais pas un loser du tennis.

Et j'avais un mal fou à faire une pause, parce que l'idée de progresser et de sortir de cette "nullité" m'obsédait à un point.... Je n'allais pas jusqu'à tout sacrifier pour le tennis, mais il m'était impossible de ne pas jouer au moins 3 fois dans la semaine, alors que j'aurais dû arrêter au moins un bon gros mois, juste parce que je voulais progresser et ne pas perdre en niveau.
C'est le premier confinement qui m'a apporté cette pause salvatrice. Et depuis que j'ai vécu par moi-même les bienfaits du recul, j'ai moins de scrupule à m'arrêter... ce qui fait que mes pauses tennis peuvent devenir plus courtes et ne durer que... 3 jours. :D

Oui, c'est bien ce que je suis en train de dire : avant, en jouant 3 fois par semaine, je ne prenais pas de recul ; maintenant, je peux (et c'est un paradoxe) prendre du recul en jouant 2 ou 3 fois dans la semaine, soit à peine moins. Tout est une question d'approche : le fait d'avoir arrêté si longtemps m'a fait accepter l'idée de la pause, ce qui fait que l'arrêt m'apporte moins de scrupules, ça m'obsède moins et je peux reprendre plus vite. :)
(je ne sais pas si c'est très clair, il faut le vivre pour le comprendre)

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Ca ne fait que s empirer. Ce week end derniere journée d'interclub, chaque balle que je frappe est une epreuve. 0 confiance, je ne sais plus comment on joue au tennis, chaque qui arrive j anticipe deja la faute,  je susi spectateur de ma decrepitude, toujours avec un temps de retard .... bref un calvaire 

Bonne nouvelle, les matchs par equipes  sont finis. 

Ce sera donc padel, et grosse pause. Si je reprend un jour ma raquette ce sera pour taper des balles et faire des gammes, la compet c est pas pour demain

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Oui, fais une pause de plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Ca te sera réellement salvateur.

Quand tu reprendras, il faudra juste te fixer pour objectif de prendre du plaisir en saisissant un manche et des balles (de tennis, bien sûr). :)

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perso, la pause, je n y crois pas trop.

mes 2 techniques:

- prendre 2/3 cours particuliers assez rapprochés pour ressentir les choses et obtenir une progression rapide ( Avec un prof que tu apprecie et travailler des points dédiés) et enchainer sur un tournoi si possible

- retrouver de la motivation, mon péché mignon: m'acheter un nouveau cadre, ca me booste.

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Je confirme :  la technique du nouveau cadre, c'est ultra efficace ! :D

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