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La confiance en match

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il y a une heure, nutsola a dit :

Il faut relativiser, cet état d'esprit qu'a tstsipas vient aussi du fait qu'il s'entraine en professionnel. Donc il répète beaucoup de séquence, il fait attention à des détails qui lui seront présenté dans le jeu ( physique, technique, régularité ) et il fait ca depuis longtemps. 

Doit on vraiment comparer tout ca à ce que nous faisons, nous joueurs de club qui ne nous entrainons peut être pas autant et qui n'avons pas forcément joué au tennis depuis longtemps ni ne jouons avec sa fréquence ? 

Bon courage .  

Alors à nuancer quand meme

Oui il y'a des moments où on lache prise et on envoie le bras (exemple tout bête avec l'inconscient, l'adversaire fait faute au service et on envoie une énorme frappe en retour).

Sans véritablement comparer, c'est vers ca qu'il faut tendre, l'automatisation c'est ne penser à plus rien et avoir un maximum de fluidité, et des fois ca peut arriver de le sentir selon les émotions qu'on a : plus rien à perdre et se mettre à tout taper, avoir une chanson en tête comme ca a été évoqué dans la tête, bref, penser à autre chose pendant qu'on tape la balle. Beaucoup de joueurs que je connais m'ont dit avoir été quelques passages de match "dans la zone", je l'ai été 2 fois très clairement (d'autres fois je m'en suis approché mais je peux pas dire que c'était exactement ça), et un gamin que j'ai en cours et qui est 4ème série a fait un jour 3 ou 4 jeux assez dingue et m'a sorti "je voyais tout au ralenti du coup je pouvais tout attaquer". C'était assez marrant de voir que, a des degres divers, c'est accessible à tous en fait

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il y a 38 minutes, smoby34 a dit :

Alors à nuancer quand meme

Oui il y'a des moments où on lache prise et on envoie le bras (exemple tout bête avec l'inconscient, l'adversaire fait faute au service et on envoie une énorme frappe en retour).

Sans véritablement comparer, c'est vers ca qu'il faut tendre, l'automatisation c'est ne penser à plus rien et avoir un maximum de fluidité, et des fois ca peut arriver de le sentir selon les émotions qu'on a : plus rien à perdre et se mettre à tout taper, avoir une chanson en tête comme ca a été évoqué dans la tête, bref, penser à autre chose pendant qu'on tape la balle. Beaucoup de joueurs que je connais m'ont dit avoir été quelques passages de match "dans la zone", je l'ai été 2 fois très clairement (d'autres fois je m'en suis approché mais je peux pas dire que c'était exactement ça), et un gamin que j'ai en cours et qui est 4ème série a fait un jour 3 ou 4 jeux assez dingue et m'a sorti "je voyais tout au ralenti du coup je pouvais tout attaquer". C'était assez marrant de voir que, a des degres divers, c'est accessible à tous en fait

Ah, le retour boulet de canon sur service à peine faute, et le retour baduf sur la deuxième balle toute pourrie :D:D je pense qu'on connaît tous ça ;)

"Tout voir au ralenti", c'est exactement ça. En plus il doit y avoir des explications physiologiques à ça (mélange d'adrénaline et de dopamine je suppose). C'est après avoir ressenti ça qu'on se rappelle que le tennis n'est qu'une histoire de temps = voler du temps à l'adversaire, gagner du temps, etc, etc.

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Il y a 14 heures, ToutesSurfaces a dit :

Ce n'est bien sûr pas le seul état d'esprit possible pour remonter pareil match, ou pour être dans "la zone", mais j'ai ressenti ça quelques fois

Tu as bien de la chance. La seule zone dans laquelle j'ai jamais été, c'est la friend zone, et je m'en serais bien passé. :D

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il y a 8 minutes, Alteo a dit :

Tu as bien de la chance. La seule zone dans laquelle j'ai jamais été, c'est la friend zone, et je m'en serais bien passé. :D

Tu sais, ce sont les souvenirs qui me reviennent le plus souvent concernant ma pratique du tennis (même s'ils sont environ au nombre de trois ou quatre :p), qui me mettent en joie, et probablement qu'ils sont responsables à au moins 50% de mon adoration pour ce sport... J'ai passé quelques années avec des pointes à 12/15h par semaine... Je suis un peu fondu quand même, je l'admets...

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Tu veux dire que la moitié des raisons qui t'ont rendu assidu au tennis, c'était les filles (ou les garçons) ? :)

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Il y a 3 heures, Alteo a dit :

Tu veux dire que la moitié des raisons qui t'ont rendu assidu au tennis, c'était les filles (ou les garçons) ? :)

T'es un vrai gai-luron, toi ! ça doit être bien sympa de t'avoir comme partenaire de tennis :D dommage qu'on soit pas de la même région (en plus je suis un NC qui veut perfer ;))

J'ai eu deux partenaires de tennis filles, c'est vrai que c'était sympa. Puis c'est tellement bon de voir qu'à niveau égal on est plus puissant que son adversaire, ahahaha (mode vilain) ! J'ai bien dit "à niveau égal" hein, des nanas qui m'auraient reculotté en deux coups de raquette, j'en ai vu aussi, mais malheureusement, jamais joué contre :(

C'est moi ou on s'est éloignés du sujet, ehehe

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il y a 26 minutes, nutsola a dit :

Pourquoi le prends tu comme ca ? :alien:

L'histoire du ralentissement ou de l'hyperattention est connu surtout dans les arts martiaux :) 

Mais je reste dubitatif si on me dit qu'un débutant puisse connaitre ce que des années d'entrainement intensif d'un joueur pro permet de faire . 

Ceci dit, pourquoi pas: Il y a parait il un certain David qui a battu Goliath :)  ( un berger avec un lance pierre qui bat un soldat gigantesque et expérimenté à l'art de la guerre ) 

 

 

Qu'est-ce que tu appelles débutant exactement ? Plus d'un millier d'heures de jeu, c'est débutant ? J'ai commencé en 2003 à jouer.

Bref, bon courage ;)

ps : David qui "bat" Goliath, je vois pas du tout le rapport, je crois que tu es dans la surinterprétation totale. Et je suis désolé si tu n'as jamais ressenti ce qui est connu sous le nom de "la zone". Après si tu joues 2h par semaine, on a pas le même rythme, ceci pouvant expliquer cela.

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Il y a 4 heures, ToutesSurfaces a dit :

C'est moi ou on s'est éloignés du sujet, ehehe

T'inquiète, j'ai les moyens de recentrer le sujet en partant de ça. :D

Parce qu'en l'occurence, ça me fait penser à deux trucs :
  1. en match amical, il fut un temps où je perdais constamment mes nerfs et où j'avais aucun plaisir à jouer, et c'était à cette même époque que j'étais à la limite de la dépression tennistique (celle à cause de laquelle j'ai "club de curling région parisienne" dans mes historiques de recherche Google). Mais je jouais quand même, à cause de la routine et parce que je ne voulais pas arrêter le tennis sur un constat d'échec.
Néanmoins, il y a une personne contre qui je pouvais jouer sans jamais perdre mon calme et, en plus, en m'éclatant sur le terrain : c'était un très bon ami à moi, un 15/4 contre qui, de toute façon, je n'avais pas la moindre chance de prendre un jeu. Et, admettant que j'allais me faire laminer, je ne me souciais pas du score.
Mais surtout, comme c'était un ami, jouer avec lui était aussi un excellent moment entre potes, ce qui fait que j'étais là par plaisir, oubliant toute considération technique ou tactique. Et au final, quand je jouais contre lui, j'étais juste content d'être sur le court, et c'est dans ces condition que je jouais le mieux.
  2. en compétition, il m'est déjà arrivé une fois de jouer à côté d'un match du tableau féminin dont l'une des joueuses était canon. :)
En plus de cela, elle jouait très bien, et avait une élégance sur les courts. C'était un tel régal pour les yeux que rien que de la regarder était un émerveillement. Et, au risque que ça fasse beauf, j'avoue que j'étais tellement content d'être sur le court d'à-côté à pouvoir l'admirer que je ai ressenti une sorte d'euphorie annihilant tout le stress et me faisant jouer détendu et relâché.
(Bon, après, je n'ai pas gagné mon match parce que j'étais tout sauf concentré, mais c'est une autre histoire.... :D )

Tout ça pour dire.... D'un avis purement personnel, je persiste à penser que la confiance vient quand le plaisir est là, mais qu'on n'est pas obligé de le chercher uniquement dans le simple fait de taper dans la balle. Je suis d'avis que la fameuse "zone" est un ensemble de facteurs qui font qu'on se sent bien sur les courts, et que ces facteurs peuvent très bien prendre des formes qui s'éloignent du simple contact du cordage dans la balle ou de son état physique et mental, et qu'on peut retrouver dans les petits à-côté sympathiques liés au tennis (l'ambiance du club, la buvette, le ou la coach sexy, la télé qui diffuse PSG-OM, etc...).

D'ailleurs, quand j'avais perdu le plaisir de jouer et quand j'ai compris qu'on pouvait le ré-apprendre, je me suis certes auto-persuadé, mais je me suis aussi et surtout focalisé sur le fait de me sentir bien rien qu'en foulant le court de tennis.
Et puis j'y suis allé par étape, en jouant d'abord uniquement avec des mecs ou des filles sympas avec qui je m'entendais bien, pour que la venue sur les courts soit d'abord un moment d'échange et de partage.
Ensuite, parmi ces mecs et ces filles sympas, j'ai choisi les personnes avec qui jouer des matchs amicaux serait une sorte de rivalité saine et amusante dans laquelle on s'encourageait ou se charrierait gentiment sans malveillance.
(Bon... seuls les mecs acceptaient de faire des matchs...)
Et à force, la notion de match finissait par s'associer à des bons moments, ce qui fait que j'avais fini par prendre un certain plaisir à la compétition, puis j'ai pu revenir à l'essentiel, c'est-à-dire apprécier le simple fait de taper dans une balle : c'est à partir de là que j'ai pu reprendre goût à jouer dans toutes les conditions, avec toutes les marques de balles et avec n'importe qui.

Après, ça ne se fait pas tout seul, et il faut parfois se faire violence. Et ça ne marche donc que si on aime profondément le tennis (non, parce que si l'auto-persuasion suffisait on serait tous capables se passionner pour les visites de musée d'art contemporain à caractère néo-futuriste suivies de conférences bi-partistes sur la place du minimalisme dans la portée des oeuvres du siècle dernier).
Mais sans aller jusqu'à dire que je vais dans la "zone" quand je veux, je pense que la notion de plaisir est une des clés pour y parvenir. Et que ça s'apprend.

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il y a 3 minutes, Alteo a dit :

T'inquiète, j'ai les moyens de recentrer le sujet en partant de ça. :D

Parce qu'en l'occurence, ça me fait penser à deux trucs :
  1. en match amical, il fut un temps où je perdais constamment mes nerfs et où j'avais aucun plaisir à jouer, et c'était à cette même époque que j'étais à la limite de la dépression tennistique (celle à cause de laquelle j'ai "club de curling région parisienne" dans mes historiques de recherche Google). Mais je jouais quand même, à cause de la routine et parce que je ne voulais pas arrêter le tennis sur un constat d'échec.
Néanmoins, il y a une personne contre qui je pouvais jouer sans jamais perdre mon calme et, en plus, en m'éclatant sur le terrain : c'était un très bon ami à moi, un 15/4 contre qui, de toute façon, je n'avais pas la moindre chance de prendre un jeu. Et, admettant que j'allais me faire laminer, je ne me souciais pas du score.
Mais surtout, comme c'était un ami, jouer avec lui était aussi un excellent moment entre potes, ce qui fait que j'étais là par plaisir, oubliant toute considération technique ou tactique. Et au final, quand je jouais contre lui, j'étais juste content d'être sur le court, et c'est dans ces condition que je jouais le mieux.
  2. en compétition, il m'est déjà arrivé une fois de jouer à côté d'un match du tableau féminin dont l'une des joueuses était canon. :)
En plus de cela, elle jouait très bien, et avait une élégance sur les courts. C'était un tel régal pour les yeux que rien que de la regarder était un émerveillement. Et, au risque que ça fasse beauf, j'avoue que j'étais tellement content d'être sur le court d'à-côté à pouvoir l'admirer que je ai ressenti une sorte d'euphorie annihilant tout le stress et me faisant jouer détendu et relâché.
(Bon, après, je n'ai pas gagné mon match parce que j'étais tout sauf concentré, mais c'est une autre histoire.... :D )

Tout ça pour dire.... D'un avis purement personnel, je persiste à penser que la confiance vient quand le plaisir est là, mais qu'on n'est pas obligé de le chercher uniquement dans le simple fait de taper dans la balle. Je suis d'avis que la fameuse "zone" est un ensemble de facteurs qui font qu'on se sent bien sur les courts, et que ces facteurs peuvent très bien prendre des formes qui s'éloignent du simple contact du cordage dans la balle ou de son état physique et mental, et qu'on peut retrouver dans les petits à-côté sympathiques liés au tennis (l'ambiance du club, la buvette, le ou la coach sexy, la télé qui diffuse PSG-OM, etc...).

D'ailleurs, quand j'avais perdu le plaisir de jouer et quand j'ai compris qu'on pouvait le ré-apprendre, je me suis certes auto-persuadé, mais je me suis aussi et surtout focalisé sur le fait de me sentir bien rien qu'en foulant le court de tennis.
Et puis j'y suis allé par étape, en jouant d'abord uniquement avec des mecs ou des filles sympas avec qui je m'entendais bien, pour que la venue sur les courts soit d'abord un moment d'échange et de partage.
Ensuite, parmi ces mecs et ces filles sympas, j'ai choisi les personnes avec qui jouer des matchs amicaux serait une sorte de rivalité saine et amusante dans laquelle on s'encourageait ou se charrierait gentiment sans malveillance.
(Bon... seuls les mecs acceptaient de faire des matchs...)
Et à force, la notion de match finissait par s'associer à des bons moments, ce qui fait que j'avais fini par prendre un certain plaisir à la compétition, puis j'ai pu revenir à l'essentiel, c'est-à-dire apprécier le simple fait de taper dans une balle : c'est à partir de là que j'ai pu reprendre goût à jouer dans toutes les conditions, avec toutes les marques de balles et avec n'importe qui.

Après, ça ne se fait pas tout seul, et il faut parfois se faire violence. Et ça ne marche donc que si on aime profondément le tennis (non, parce que si l'auto-persuasion suffisait on serait tous capables se passionner pour les visites de musée d'art contemporain à caractère néo-futuriste suivies de conférences bi-partistes sur la place du minimalisme dans la portée des oeuvres du siècle dernier).
Mais sans aller jusqu'à dire que je vais dans la "zone" quand je veux, je pense que la notion de plaisir est une des clés pour y parvenir. Et que ça s'apprend.

Bizarre, comme c'est sympa de parler avec toi... et moins avec d'autres :D

Je crois que tu as mis le doigt sur un truc essentiel, et peut-être plus à notre niveau qu'à celui des pros où bien d'autres facteurs que le plaisir peuvent entrer en jeu, surtout avec un état d'esprit de "champion" et compétiteur.

Ce matin j'ai eu une petite phase, pas très longue, de quasi zone, en jeu libre. Puis pendant tout le TB final qui s'est soldé par une défaite à 13/15 après avoir été mené 5/8 (on jouait en 10), et y a eu très peu de fautes, et surtout ça jouait très relâché des deux côtés. Et on aime jouer ensemble. Le plaisir devient très puissant dans ces phases-là, c'est sûrement pour ça que me marque autant.

Les quelques fois où j'ai ressenti ça, vraiment, sur la durée (plus de 10 ou 15mn quoi), c'était effectivement en m'éclatant avec un très bon collègue. D'ailleurs, comme je ne compète pas encore, et que j'ai pratiqué 15 ans sans faire de compète, je ne joue presque qu'avec des gens que j'aime bien (pourquoi s'emmerder ?) et dès que ça devient un peu tendu, avec des "nouveaux" par exemple, je joue très mal (genre le mec qui se met à râler que tu lui mets la balle trop loin, trop fort, qu'on est pas en match, ou à râler sur lui alors que s'il a perdu le point c'est parce que tu l'as gagné... je peux pas, je sors totalement du truc). J'ai besoin de m'enflammer autant sur les beaux points adverses que les miens.

D'ailleurs, je me rappelle que mes premières années intensives, y a une douzaine d'années environ, je commençais à approcher cet état sur la fin de séance, quand on est cramés et qu'on lâche ses coups sans en avoir rien à fiche. Et parfois on atteint cet état et on arrive à le faire durer le plus longtemps possible.

Après, honnêtement, hormis le petit TB de ce matin où j'étais dans un très bon relâchement, mais pas vraiment "THE zone", je crois que ça m'arrive peu en match. Peut-être la fois que je te racontais où je me suis mis à chanter, là oui, c'était un match et j'étais injouable pour le niveau de mon partenaire.

Mais probablement qu'avec plus de pratique, plus de matchs, beaucoup de compète, on peut arriver à ressentir ça dans le contexte du match officiel. J'aimerais bien, un jour...

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il y a une heure, ToutesSurfaces a dit :

Mais probablement qu'avec plus de pratique, plus de matchs, beaucoup de compète, on peut arriver à ressentir ça dans le contexte du match officiel. J'aimerais bien, un jour...

Tiens, ça, ça me fait - encore - penser à un truc... :)

Un jour, lors d'un stage, j'ai rencontré un gars, 15/4, capable de tenir la dragée haute à des 15/1, et me mettant un 6/0 sur un set sans donner l'impression de forcer (et qui se permet même le luxe de m'encourager pendant qu'on s'affronte). Je me dis que le gars doit être un joueur de club qui écume les courts avec une assiduité inversement proportionnelle à celle d'un député européen à Strasbourg.

Que nenni ! En fait, le gars joue juste le tournoi interne de son club et ne fréquente les courts qu'une fois par mois !

Evidemment, on ne parle pas juste d'un mec nonchalant qui ne s'entretient pas, il est sportif et court régulièrement. Mais tout de même : comment un gars qui a mon âge peut me surclasser à ce point, alors que je jouais quasiment 5 fois par semaine à cette époque et que niveau physique, je n'étais pas tant que ça en reste, faisant en plus chaque jour 12km de vélo pour aller bosser ?

J'y ai réfléchis, et j'en suis venu à la conclusion qu'il n'est pas nécessairement indispensable de bouffer du tennis tous les jours pour bien jouer. La première chose essentielle est d'acquérir une technique qui nous convient et de la rendre assez naturelle. Mais une fois qu'elle est assez instinctive, elle ne disparaît pas réellement, même si on joue peu. Donc, il suffit de garder confiance dans ses aptitudes, mouvements, gestes pour que ça revienne tout seul, pas besoin d'enchaîner les gammes pour cela.

La vraie chose indispensable est d'avoir un physique entretenu, parce que tout est finalement une question de jeu de jambes, de placement et transfert de poids.

Donc, oui, plus de matchs et plus de pratique, ça peut aider à garder l'instinctivité, le naturel et les habitudes, mais je pense que l'essentiel est de garder foi en soi.

D'ailleurs, en parlant de ça, je repense encore à deux trucs (décidément, qu'est-ce que je pense, moi...) :
  1. j'ai dit que je jouais quasiment 5 fois par semaine, mais depuis un an et demi, ça s'est très largement réduit. La faute à un double changement de club (donc, perte de partenaires) et, évidemment, au covid. Et pourtant, même si je fréquente moins mon club, je joue cette année le meilleur tennis de ma modeste vie. Tout est une question de confiance, quoi
  2. à propos de l'importance du physique, cette année, en intégrant un nouveau club, j'ai commencé à jouer sur béton poreux, alors que j''étais plutôt un habitué du greenset. Evidemment, les premiers matchs que je joue dessus sont désastreux, c'est une surface que je n'aime pas du tout et sur lequel je ne suis pas à l'aise. Chaque fois que je fais un tournoi sur cette surface, je joue mal.
Un jour, je me fais éclater 6/0 6/0 sur un court en béton poreux par un des adhérents, classé 30/1, que je venais de rencontrer, sur un match dans lequel je n'arrivais pas du tout à jouer. Et puis plus tard, je rejoue contre cet adhérent, mais sur greenset, et le gars me propose carrément de prendre un handicap de 2 jeux, suite à sa supériorité écrasante de la fois précédente. Je ne suis pas vexé, mais je refuse, on commence donc à 0/0, et je mène 5/2 sur un set ultra disputé dont on finira par perdre le score (parce qu'on s'est fait interrompre et qu'il y a eu un mic-mac ensuite : moi je pense que j'ai gagné ce set 6/3, lui pense être remonté 5/4 ; je ne vais retenir que ce qui m'arrange :P ).
Pourquoi diable ai-je joué comme un pied sur béton poreux alors que j'ai été Federesque (à mon niveau) sur greenset ? Ma conclusion : ce n'est pas ma technique qui disparaît sur le béton poreux, mais mon placement et mon jeu de jambes qui étaient trop habitués au greenset, dont le rebond est très différent de celui du béton poreux.
J'ai donc réalisé qu'il fallait que je renforce ces points pour être capables de m'adapter à tout type de terrain. Et ça a marché : maintenant, non seulement j'arrive à jouer sur béton poreaux, mais en plus, j'aime bien et ça ne m'empêche pas de taper la balle correctement sur d'autres surfaces. :)
Pourquoi je raconte ça ? Parce qu'au final, des fois on perd confiance en soi et en son propre tennis... alors qu'en fait, la faute revient à notre propre état physique. Je vais reprendre les mots qu'un Classimien président de club en Seine-et-Marne (et dont je conserverai l'anonymat :D ) m'a dit un jour : "ton tennis, tu l'as, c'est les jambes qu'il faut travailler".

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Il y a 9 heures, Alteo a dit :

Tiens, ça, ça me fait - encore - penser à un truc... :)

Un jour, lors d'un stage, j'ai rencontré un gars, 15/4, capable de tenir la dragée haute à des 15/1, et me mettant un 6/0 sur un set sans donner l'impression de forcer (et qui se permet même le luxe de m'encourager pendant qu'on s'affronte). Je me dis que le gars doit être un joueur de club qui écume les courts avec une assiduité inversement proportionnelle à celle d'un député européen à Strasbourg.

Que nenni ! En fait, le gars joue juste le tournoi interne de son club et ne fréquente les courts qu'une fois par mois !

Evidemment, on ne parle pas juste d'un mec nonchalant qui ne s'entretient pas, il est sportif et court régulièrement. Mais tout de même : comment un gars qui a mon âge peut me surclasser à ce point, alors que je jouais quasiment 5 fois par semaine à cette époque et que niveau physique, je n'étais pas tant que ça en reste, faisant en plus chaque jour 12km de vélo pour aller bosser ?

J'y ai réfléchis, et j'en suis venu à la conclusion qu'il n'est pas nécessairement indispensable de bouffer du tennis tous les jours pour bien jouer. La première chose essentielle est d'acquérir une technique qui nous convient et de la rendre assez naturelle. Mais une fois qu'elle est assez instinctive, elle ne disparaît pas réellement, même si on joue peu. Donc, il suffit de garder confiance dans ses aptitudes, mouvements, gestes pour que ça revienne tout seul, pas besoin d'enchaîner les gammes pour cela.

La vraie chose indispensable est d'avoir un physique entretenu, parce que tout est finalement une question de jeu de jambes, de placement et transfert de poids.

Donc, oui, plus de matchs et plus de pratique, ça peut aider à garder l'instinctivité, le naturel et les habitudes, mais je pense que l'essentiel est de garder foi en soi.

D'ailleurs, en parlant de ça, je repense encore à deux trucs (décidément, qu'est-ce que je pense, moi...) :
  1. j'ai dit que je jouais quasiment 5 fois par semaine, mais depuis un an et demi, ça s'est très largement réduit. La faute à un double changement de club (donc, perte de partenaires) et, évidemment, au covid. Et pourtant, même si je fréquente moins mon club, je joue cette année le meilleur tennis de ma modeste vie. Tout est une question de confiance, quoi
  2. à propos de l'importance du physique, cette année, en intégrant un nouveau club, j'ai commencé à jouer sur béton poreux, alors que j''étais plutôt un habitué du greenset. Evidemment, les premiers matchs que je joue dessus sont désastreux, c'est une surface que je n'aime pas du tout et sur lequel je ne suis pas à l'aise. Chaque fois que je fais un tournoi sur cette surface, je joue mal.
Un jour, je me fais éclater 6/0 6/0 sur un court en béton poreux par un des adhérents, classé 30/1, que je venais de rencontrer, sur un match dans lequel je n'arrivais pas du tout à jouer. Et puis plus tard, je rejoue contre cet adhérent, mais sur greenset, et le gars me propose carrément de prendre un handicap de 2 jeux, suite à sa supériorité écrasante de la fois précédente. Je ne suis pas vexé, mais je refuse, on commence donc à 0/0, et je mène 5/2 sur un set ultra disputé dont on finira par perdre le score (parce qu'on s'est fait interrompre et qu'il y a eu un mic-mac ensuite : moi je pense que j'ai gagné ce set 6/3, lui pense être remonté 5/4 ; je ne vais retenir que ce qui m'arrange :P ).
Pourquoi diable ai-je joué comme un pied sur béton poreux alors que j'ai été Federesque (à mon niveau) sur greenset ? Ma conclusion : ce n'est pas ma technique qui disparaît sur le béton poreux, mais mon placement et mon jeu de jambes qui étaient trop habitués au greenset, dont le rebond est très différent de celui du béton poreux.
J'ai donc réalisé qu'il fallait que je renforce ces points pour être capables de m'adapter à tout type de terrain. Et ça a marché : maintenant, non seulement j'arrive à jouer sur béton poreaux, mais en plus, j'aime bien et ça ne m'empêche pas de taper la balle correctement sur d'autres surfaces. :)
Pourquoi je raconte ça ? Parce qu'au final, des fois on perd confiance en soi et en son propre tennis... alors qu'en fait, la faute revient à notre propre état physique. Je vais reprendre les mots qu'un Classimien président de club en Seine-et-Marne (et dont je conserverai l'anonymat :D ) m'a dit un jour : "ton tennis, tu l'as, c'est les jambes qu'il faut travailler".

Pour en revenir au sujet, le vrai (...) : La confiance en match et le rapport, en l'occurrence, avec la décla de Tsitsip qui a joué "sur un nuage".

Le lien avec le physique est crucial, je suis d'accord. C'est flagrant pour plein de raisons : la "zone" arrive, en tout cas au départ chez moi, en fin de session, lorsqu'on est dans le rouge ; mais si on a pas la condition physique adéquate, alors le "rouge" ne fait que nous achever. Or ici, ce n'est pas le cas.

L'un des symptômes de "la zone", et souvent les joueurs y font références, c'est "ne plus avoir de pensée parasite", donc j'ai du mal à imaginer que ça puisse arriver sur un terrain inconnu, face à un joueur qu'on ne connaît pas, et quand on a des problèmes persos qui nous bouffent la tête. Et pour en revenir à l'aspect technique et physique, il doit falloir jouer un jeu en accord avec sa technique (si je tente des services volées 100% du temps alors que c'est pas ma came ordinaire, peu de chance que ça me fasse entrer dans "la zone").

Pour en revenir à l'aspect physique, tu dis que tu joues souvent 5 fois par semaine. Je pense que lorsqu'on est à mini 3 séances par semaine d'au moins une heure trente/ deux heures chaque, il y a quand même de fortes chances que le physique suffisant arrive de lui-même et se maintienne, à plus forte raison si tu es plutôt entre 3 et 5 fois par semaine.

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Tout à fait d'accord avec les jambes, dès qu'on ne bouge plus correctement, plus de tennis.
Pas besoin d'être pro pour savoir ce qu'est la zone, ça ne m'est pas arrivé souvent (suis un psychoteur anxieux de nature) mais tu le sais quand tu y es (ou plutôt quand tu en sors, tellement l'esprit est libre à ce moment).
Penser à autre chose pendant le jeu pour libérer l'esprit, c'est contre productif chez moi, je perds ma concentration. Pareil quand je commence à parler ou balancer des vannes en match, c'est pour essayer de me détendre, de prendre du recul, mais a chaque fois je sors du match. Faut donc trouver un juste milieu entre concentration et plaisir.
Osaka l'a plusieurs fois déclaré : quand elle démarre mal (nervosité, fautes directe) elle cherche à avoir du plaisir à jouer (yes, girls want to have fun). Bon, pour autant ça ne ressemble pas encore à du Barami sur le court

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La confiance... ce drôle d'animal... Je me sens obligé de raconter ce matin. Je joue le collègue habituel depuis des mois : 15/2 que j'ai vu grandir, on a commencé ensemble en 2009 environ, il avait 15 ans et déjà un bon niveau. Il est 15/2 et malgré mon absence de classement et mes gestes très moyens quand j'ai repris en mai, je suis revenu à mon "vrai" niveau et les 5 derniers matchs entre nous ont été les mêmes à chaque fois : je domine, je mène, jusqu'à 4/1 avec double break, et systématiquement il arrive à remonter, ou juqu'au TB ou direct en me laissant à 4. Mais vraiment, ça se jouait à rien : mon jeu était bien en place, je tiens mes jeux de service, même sur 0/30, bref, je me disais "il va falloir se mettre dans l'idée que gagner est à portée de main".

Donc ce matin, fort des discussions ici (ou pas lol), et me sentant très en jambe, je me dis "allez, ce matin, tu le fais". Il me sort des balles Soderling neuves, mes préférées, le terrain est tout sec et les premiers échanges sont comme tous les jours : très bons. Vraiment, tout était bien calé pour sortir le beau match. Jusqu'ici, j'ai systématiquement fait mes deux premiers jeux de service, sans problèmes, et comme le retour de service est un de mes points forts, ça explique que j'arrive souvent à prendre les commandes par la suite. Bref :

Je me retrouve à 0/40 très vite, sans double faute ni rien, mais aujourd'hui, ça commence comme ça. Break. Je ne panique pas, persuadé de le débreaker d'entrée. Et ça loupe pas, je le débreak, avec il est vrai, deux DF de sa part, ce qui n'arrive qu'une fois par semaine. C'était aujourd'hui. 1/1. Tout rentre dans l'ordre ensuite, je fais mon jeu. 2/1. Il fait le sien : 2/2. Le match est lancé, mais il y a un truc bizarre : nous sommes tous les deux hyper tendus. On en rigole même, c'est flagrant, on lâche aucun coup, on est hyper tendus mais concentrés.  Je me souviens plus comment, mais je me fais rebreaker direct. 3/2 pour lui service à suivre. Je crois que derrière, il fait son jeu blanc. Et là... Je me tends comme une poutre d'acier, et je sors TOTALEMENT du match : je ne frappe plus une balle, tout reste dans la raquette ! Plus aucun naturel dans mon jeu de jambes, je suis à la rue sur toutes les balles. Je vous épargne les détails, mais je mange 2/6 0/4 et on décide d'arrêter. Le seul secteur du jeu où je n'étais pas pitoyable, c'était le service (où le jeu de jambe est quand même moins péremptoire, et où la concentration demandée est plus cadrée dans le temps, plus brève).

Je n'ai plus mouillé comme ça, je me suis plus tendu en match comme ça depuis... au moins l'été dernier. Juste hallucinant. Mon collègue était dépité pour moi (et pour le niveau de jeu). Il ne jouait pas spécialement bien. Je l'ai plusieurs fois complètement dominé en match sur plusieurs jeux d'affilée, ou je l'ai en tout cas challengé des tas de fois où il jouait cent fois mieux que ça. Je n'étais pas crevé, j'ai diminué ma cadence et je ne joue plus que lundi, mardi, jeudi et vendredi. Le rêve s'est transformé en cauchemar. C'était HORRIBLE !

Y a au moins deux éléments qui ont pu m'être vraiment nocifs : j'ai beaucoup parlé en jeu du jeu, comme le fait qu'on soit tendus, ce genre de choses. Je pense que ça ne m'a pas aidé à remettre en place mon jeu, c'est presque sûr. Je pense que je me suis mis la pression aussi en me disant que c'était "le jour", mais je croyais avoir du recul et ne pas prendre ça au sérieux du tout.

Bref, y a un peu d'irrationnel je crois dans la confiance...

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Il y a 6 heures, ToutesSurfaces a dit :

Pour en revenir à l'aspect physique, tu dis que tu joues souvent 5 fois par semaine. Je pense que lorsqu'on est à mini 3 séances par semaine d'au moins une heure trente/ deux heures chaque, il y a quand même de fortes chances que le physique suffisant arrive de lui-même et se maintienne, à plus forte raison si tu es plutôt entre 3 et 5 fois par semaine.

Oui, tout à fait. :)

Pour préciser ma pensée, je voulais surtout dire que s'entraîner souvent, c'est bien, mais il n'est peut-être pas nécessaire d'en faire une obsession (ce qui a été mon cas), au risque de tomber dans le sur-entraînement. J'ai cité des exemples à titre d'illustration, mais chacun a ses propres proportions, le tout est de trouver le bon équilibre.

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il y a 22 minutes, Alteo a dit :

Oui, tout à fait. :)

Pour préciser ma pensée, je voulais surtout dire que s'entraîner souvent, c'est bien, mais il n'est peut-être pas nécessaire d'en faire une obsession (ce qui a été mon cas), au risque de tomber dans le sur-entraînement. J'ai cité des exemples à titre d'illustration, mais chacun a ses propres proportions, le tout est de trouver le bon équilibre.

Entièrement d'accord. J'ai remarqué que, en gros, quand je joue plus de 5 fois par semaine, je m'use mentalement et ensuite un break de deux jours fait du bien.

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il y a 28 minutes, ToutesSurfaces a dit :

 

Donc ce matin, fort des discussions ici (ou pas lol), et me sentant très en jambe, je me dis "allez, ce matin, tu le fais". Il me sort des balles Soderling neuves, mes préférées, le terrain est tout sec et les premiers échanges sont comme tous les jours : très bons. Vraiment, tout était bien calé pour sortir le beau match. Jusqu'ici, j'ai systématiquement fait mes deux premiers jeux de service, sans problèmes, et comme le retour de service est un de mes points forts, ça explique que j'arrive souvent à prendre les commandes par la suite. Bref : 

Y a au moins deux éléments qui ont pu m'être vraiment nocifs : j'ai beaucoup parlé en jeu du jeu, comme le fait qu'on soit tendus, ce genre de choses. Je pense que ça ne m'a pas aidé à remettre en place mon jeu, c'est presque sûr. Je pense que je me suis mis la pression 

Bref, y a un peu d'irrationnel je crois dans la confiance...

Bref, t'as eu des attentes, et quand tu as vu le décalage entre attentes et moyens du jour t'as pété le moteur... 

C'est dur pasque les attentes sont inconscientes et on voudrait les mettre dans un coin de la tête... Mais t'as pensé au score, paramètre non maîtrisable.

Faut penser au maîtrisable, son jeu, son attitude, etc... Tout le reste, c'est mal

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il y a 22 minutes, ToutesSurfaces a dit :

Bref, y a un peu d'irrationnel je crois dans la confiance...

Ca dépend surtout de chacun.
On a pas tous les mêmes recettes ni le même travail à fournir, on a pas tous les mêmes objectifs de jeu, de niveau, de plaisir, on a pas tous le même "caractère" de jeu, et on a pas tous les mêmes besoins en terme de volume.
Pour ma part il est très rare que je fasse de mauvais matches.
Cela arrive, mais pas souvent.
Quand c'est mauvais, c'est très mauvais.
On a aussi très souvent une vision erronée de ce que l'on produit.
J'ai pu constater ça à une époque ou je me filmais beaucoup, (cf quelques vidéos sur le forum), dans mon cas l'écart de ressenti entre "je joue bien" et je "joue mal" peut être énorme mais ne se retrouve pas à l'écran dans les mêmes proportions.
Il y a donc tout un travail de relativisation des sensations à faire.
C'est surtout valable quand on se connait bien et qu'on connait bien son jeu, ses forces et ses faiblesses.
Bref, pour moi c'est avant tout un travail de lucidité nécessaire pour briser ou entretenir une spirale (suivant le sens dans lequel elle tourne).
Et mine de rien, il n'y a pas tant que ça de personnes qui en soient capables.

En ce qui concerne la "zone", j'y entre parfois, je ne sais jamais comment, sauf pour la zone "physique".
Généralement, quand j'y entre dans un match, je n'en ressors plus de tout le match. Ce qui ne veut pas dire que je gagne le match.
J'ai perdu beaucoup de matches en étant dans la zone face à des adversaires plus forts que moi, tout en ayant le sentiment que tout fonctionnait à la perfection par rapport à ce que je peux produire.

 

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il y a 43 minutes, solmhyrn a dit :


Bref, pour moi c'est avant tout un travail de lucidité nécessaire pour briser ou entretenir une spirale (suivant le sens dans lequel elle tourne).
Et mine de rien, il n'y a pas tant que ça de personnes qui en soient capables.

Ouep, quand je vois certains râler de rater alors qu ils sont à la bourre et que c'est l'autre qui a bien joué, qu'ils sont trop avancés et manque de temps, bref, qu'ils se rendent pas compte et sont pas lucide, tu te dis que la dynamique de la spirale est pas prête de changer... 

Le fait de se demander "comment ?" au lieu de se lamenter avec le "pourquoi ?" pour essayer de changer des trucs aussi. 

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il y a 59 minutes, smoby34 a dit :

Bref, t'as eu des attentes, et quand tu as vu le décalage entre attentes et moyens du jour t'as pété le moteur... 

C'est dur pasque les attentes sont inconscientes et on voudrait les mettre dans un coin de la tête... Mais t'as pensé au score, paramètre non maîtrisable.

Faut penser au maîtrisable, son jeu, son attitude, etc... Tout le reste, c'est mal

C'est exactement ça.

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il y a 57 minutes, solmhyrn a dit :

Ca dépend surtout de chacun.
On a pas tous les mêmes recettes ni le même travail à fournir, on a pas tous les mêmes objectifs de jeu, de niveau, de plaisir, on a pas tous le même "caractère" de jeu, et on a pas tous les mêmes besoins en terme de volume.
Pour ma part il est très rare que je fasse de mauvais matches.
Cela arrive, mais pas souvent.
Quand c'est mauvais, c'est très mauvais.
On a aussi très souvent une vision erronée de ce que l'on produit.
J'ai pu constater ça à une époque ou je me filmais beaucoup, (cf quelques vidéos sur le forum), dans mon cas l'écart de ressenti entre "je joue bien" et je "joue mal" peut être énorme mais ne se retrouve pas à l'écran dans les mêmes proportions.
Il y a donc tout un travail de relativisation des sensations à faire.
C'est surtout valable quand on se connait bien et qu'on connait bien son jeu, ses forces et ses faiblesses.
Bref, pour moi c'est avant tout un travail de lucidité nécessaire pour briser ou entretenir une spirale (suivant le sens dans lequel elle tourne).
Et mine de rien, il n'y a pas tant que ça de personnes qui en soient capables.

En ce qui concerne la "zone", j'y entre parfois, je ne sais jamais comment, sauf pour la zone "physique".
Généralement, quand j'y entre dans un match, je n'en ressors plus de tout le match. Ce qui ne veut pas dire que je gagne le match.
J'ai perdu beaucoup de matches en étant dans la zone face à des adversaires plus forts que moi, tout en ayant le sentiment que tout fonctionnait à la perfection par rapport à ce que je peux produire.

 

J'adhère à tout. Et je pense aussi que la confiance et son mécanisme sont vraiment propres à chacun. Chez moi, le plaisir par exemple est essentiel. Faut pas oublier que ce qu'on appelle la confiance, et c'est encore plus vrai pour "la zone", c'est qu'une histoire de biochimie, d'hormones secrétées, donc ça c'est propre aux sensations et aux cerveaux de chacun. J'aime voir du beau jeu, ou de beaux échanges tactiques, peu importe, mais je suis autant en attente de beaux points adverses que des miens. Donc quand ça dérape, et que joue tellement mal que mon adversaire n'a pas l'occasion de bien jouer, ça me fait péter un câble. Si l'autre est juste très supérieur, je suis déjà content.

Donc, c'est se connaître. Je pense que j'ai pris une bonne leçon aujourd'hui : je me suis tendu un piège tout seul, par un genre d'excès de confiance et un manque de solutions/ressources mentales derrière pour inverser le truc (d'ailleurs, je m'en fichais quand j'ai vu comment ça tournait, je voulais juste jouer correctement, mais ça non plus ça voulait pas).

Quand je disais "irrationnel", en fait ce n'était pas le bon terme, je voulais plutôt dire une part de non maîtrisable. Je suis persuadé que la recette d'un jour ne fonctionne exactement pareil que ce jour-là, même s'il y a de grandes lignes identiques pour un même joueur.

Pour l'aspect "la zone", je trouve intéressant ce que tu dis en tant que compétiteur. J'ai besoin d'y réfléchir...

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il y a 36 minutes, ToutesSurfaces a dit :

Pour l'aspect "la zone", je trouve intéressant ce que tu dis en tant que compétiteur. J'ai besoin d'y réfléchir...

Y réfléchir c'est le plus sur moyen de ne pas y parvenir.
Tu peux créer les conditions pour que ça arrive (détendu, pas d'objectif autre que la balle et la frappe, prêt physiquement), mais après, ça vient, ça vient pas...

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J'ai fait 1 tournoi dans la zone y'a 10 ans. Jamais compris pourquoi ca avait duré aussi longtemps, jamais retrouvé les mêmes sensations alors que j'ai essayé de tout refaire pareil ^^

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il y a une heure, solmhyrn a dit :

Y réfléchir c'est le plus sur moyen de ne pas y parvenir.
Tu peux créer les conditions pour que ça arrive (détendu, pas d'objectif autre que la balle et la frappe, prêt physiquement), mais après, ça vient, ça vient pas...

Lol, c'est sûr. Je voulais dire, besoin d'y réfléchir avant de continuer la discussion sur l'effet "zone" ;) Mais en fait j'ai pas mieux à ajouter. C'est une alchimie qui dépend de facteurs propres à chacun. Ce que tu appelles "zone physique", c'est quand c'est le corps qui la dicte (endorphines, par exemple ?), genre quand on dépasse la fatigue ?

 

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il y a une heure, smoby34 a dit :

J'ai fait 1 tournoi dans la zone y'a 10 ans. Jamais compris pourquoi ca avait duré aussi longtemps, jamais retrouvé les mêmes sensations alors que j'ai essayé de tout refaire pareil ^^

Lol, il n'y avait pas une petite amour d'été derrière tout ça ? Faut être bien dans sa tête déjà je pense (pour moi en tout cas, c'est sûr).

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Il y a 2 heures, smoby34 a dit :

Ouep, quand je vois certains râler de rater alors qu ils sont à la bourre et que c'est l'autre qui a bien joué, qu'ils sont trop avancés et manque de temps, bref, qu'ils se rendent pas compte et sont pas lucide, tu te dis que la dynamique de la spirale est pas prête de changer...

Justement, j'étais dans ce cas-là, moi : je râlais quand je ratais mes coups, et en match, quand je perdais face à des gens qui n'ont pas une grosse frappe, je pensais toujours que je jouais mal et qu'il fallait que j'aille m'entraîner. Ce qui me frustrait.

Et un jour, j'ai réalisé que ce n'est pas forcément moi qui jouais mal, mais l'adversaire qui jouait bien même s'il n'avait une grosse frappe : il suffisait qu'il envoie la balle hors de ma zone de confort pour que je rate, et jamais je me suis dis que c'était moi qui devais m'adapter.
A partir de là, j'ai inversé ma façon de penser : quand je rate, c'est pas de ma faute, c'est l'adversaire, le rebond, le terrain, le slip trop serré et l'adversaire qui n'arrêtait pas de lâcher des caisses (référence sud-africaine inside...)... Ca donne un peu l'impression de ne pas se remettre en question, d'être un peu prétentieux ou de rejeter la faute, mais l'air de rien, c'est en pensant comme ça que j'ai arrêté la spirale du manque de confiance.
Et puis surtout, depuis, j'ai arrêté de râler sur le terrain. :)

Enfin... Je pense qu'il ne s'agit pas tant d'être imbus de sa personne et de se voir trop beau que de garder foi en soi-même et admettre que l'erreur ne vient pas forcément d'un coup droit qui serait devenu pourri du jour au lendemain (par exemple).

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