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La confiance en match

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Comme beaucoup de joueurs j'ai un énorme problème en match pour rentrer dans la balle et pour attaquer, alors qu'en entraînement je me fais plaisir en distribuant fort dès que je peux. Mais je viens d'identifier un truc que j'avais jamais vraiment remarqué :

en fait j'arrive, en match, à attaquer mais sur mon coup "faible", à savoir en revers. Je passe pas mal de revers longs de ligne, mon jeu de jambe va bien. Par contre, en CD, c'est l'horreur, je dévisse, je sors du terrain de 2m alors que c'est clairement mon coup fort ! Et dès qu'on refait des balles après un set lamentablement lâché, bim je me remets à cogner comme j'aime.

Donc c'est mon coup fort qui part en sucette quand la confiance n'est pas là ! et j'ai toujours eu l'impression que ça venait en premier de mon jeu de jambe qui devient inexistant !

Est-ce que quelqu'un a déjà remarqué ça également ?

J'ai d'ailleurs une idée : ne devrais-je pas identifier une séquence de jeu qui me convient et que je passe facilement, par exemple service extérieur et CD dans le côté ouvert, pour me donner confiance, avant d'essayer de vraiment attaquer les balles courtes en CD ? En gros, comment se créer la confiance en match pour reproduire les schémas efficaces de l'entraînement ?

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Je fais partie de ces très nombreux joueurs qui déplorent souvent de ne pas du tout jouer en match (même amical) comme à l'entraînement. Pour faire vite, en jeu libre je suis très offensif du fond et j'essaie de faire le plus mal possible en CD à plat (ou légèrement bombé), mais en match, surtout contre plus fort que moi, soit je fais que des fautes, soit je joue petit bras au point de mettre toutes mes balles dans les carrés. Hier par exemple j'ai fait un match horrible contre un 15/4 où j'ai pris 1/6 1/6 en ne faisant strictement rien. Ca m'a considérablement énervé : perdre, ok, il est meilleur que moi, mais perdre comme ça, je me suis dit "plus jamais". J'ai donc beaucoup lu, ici et sur des blogs, des choses concernant cette antienne de vouloir jouer en match comme à l'entraînement. J'ai noté plusieurs choses très justes :

D'abord, dans l'idée, on ne peut jouer de la même manière à l'entraînement et en match, car on ne recherche en général pas les mêmes choses. Par exemple en jeu libre on va vite oublier ses fautes et retenir les jolis coups. En match, les fautes sont autant de points donnés et de frustration engrangée. Avec mon style de jeu "naturel", vouloir, en match, ne pas faire la faute me pousse à retenir tous mes coups et surtout ça me tétanise au niveau du jeu de jambe, donc même lorsque j'arrive à prendre l'échange à mon compte, lorsque j'obtiens enfin la balle courte pour cogner, immanquablement je rate l'immanquable. J'ai donc changé mon fusil d'épaule.

Je me suis d'abord dit, "retournons le processus", à savoir : essayons de jouer en jeu libre avec la pression du match (ie : refuser la faute facile), et en match, essayons de jouer avec les mêmes intentions qu'en jeu libre, à savoir : focus sur les jambes, le placement, la balle, et chercher l'intensité.

Ensuite, en match : ne pas focaliser sur la victoire ou la défaite, essayons de jouer MON jeu. L'objectif est donc d'avoir à peu près le même plaisir, et de ne pas jouer contre-nature. Donc je me dirige plutôt vers le fameux "tennis pourcentage" que le "pas de faute".

Je rejoue ce matin contre le même collègue qui a jeu de "cuisinier", et on décide de faire un set sec. Je vous donne le déroulement rapide :

premier jeu de service, je le passe (miracle) avec même un ace, quasi parfait, extérieur sur avantage, un des services à plat que je maîtrise le plus. Je me dis quant au service : tu ne prends des risques que lorsque tu as de l'avance, sinon c'est première "travaillée". Résultat sur l'ensemble du set : 2 aces et 2 DF. Parfait pour moi.

Je le break direct et je mène 3/1. Il remonte un peu à 3/3, mais je me tends pas, je me fiche du score final, de toutes manières j'ai déjà pris un jeu de plus que sur les sets qu'on fait d'habitude (je perdais au mieux 2/6). Puis le jeu se resserre. Je vous passe les détails, mais je perds 4/6 en ayant joué mon propre jeu. Enfin !

Je pense avoir trouvé une "piste" mentale à conserver et à travailler. Joie !

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Ce matin je fais un TB en 10 avec un collègue et je le commence dans de très mauvaises dispositions = je venais de plus ou moins m'engueuler avec mon pote (je lui en voulais d'un truc qu'il décide sans mon avis, passons). Du coup je débute très mal, fallait s'y attendre, au point de me retrouver à 1-8. Là je décide de me reconcentrer sérieusement et de beaucoup plus agresser ses balles. J'arrive à me remettre dedans et je fais une spectaculaire remontée à 8-8, donc je fais 7 points d'affilée, que je suis allé chercher en tapant bien mieux la balle et en sortant quelques coups gagnants et surtout en mettant beaucoup plus de pression sur mes services. J'ai eu une très bonne phase où j'arrivais à aller au bout de mes intentions. Mais, comme ça arrive souvent, une fois remonté à 8-8, je me relâche et finis par perdre 9-11. C'est quelque chose qui arrive fréquemment, y compris au plus haut niveau où l'on voit souvent une baisse de régime après un set remporté. Ma question est donc : comment arriver à maintenir son niveau de concentration une fois "l'objectif" atteint ? Comment ne pas se relâcher après un gros effort mental ? Je vois deux pistes :

- ne pas se mettre comme objectif de seulement remonter ? Mais n'est-ce pas "trop" se demander lorsqu'on est au fond du trou (si l'objectif est trop loin on risque, je crains, de ne pas arriver à se mobiliser) ?

- une fois l'objectif atteint, dans mon cas du matin, une fois remonté à 8-8, se concentrer sur chaque point, chaque balle ? Mais comment maintenir sa concentration ?

Connaissez-vous une astuce ? Dans un registre un peu différent, un collègue, ancien 4/6, m'a fait bosser le service-volée hier et lorsque je lui ai demandé une astuce pour la phase de montée au filet, m'a conseillé de regarder les coutures de la balle (j'avais remarqué que je n'étais pas suffisamment concentré sur la balle lorsque je monte au filet), et ça a pas mal marché, j'arrive en effet à mieux me concentrer sur la balle pendant ma course en restant focus sur les coutures. Voyez-vous une astuce un peu dans ce genre-là pour maintenir son effort et valider une remontée jusqu'au dernier point joué du set ?

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Il faut jouer point par point et oublier le score. La difficulté est que l'on se rappelle du score et qu'il faut jouer en fonction du score. Mais il faut éviter les pensées parasites du genre réfléchir à ce qui va se passer après le set/match selon que l'on passe ou pas. Il faut rester concentré sur le job à faire.

Et donc si avant chaque point tu te demandes déjà ce que tu veux faire pendant le point et que tu programme tes 2 premiers coups de raquette, ça te permet de te concentrer et de jouer plutôt juste.

Il est aussi important de s'apercevoir que l'on est pas concentré ou que l'on joue avec une tactique perdante avant que l'hémorragie en terme de score soit trop grande. 

 

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Merci Kramer.

L'aspect "ne pas penser au score" mais quand même jouer en fonction du score, j'ai toujours eu du mal ! Y a un détachement à trouver chez moi.

Comme en plus je songe sérieusement à me mettre à un peu de compète les semaines qui viennent, il va falloir que je bosse beaucoup l'aspect mental.

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Il y a 13 heures, ToutesSurfaces a dit :

Ce matin je fais un TB en 10 avec un collègue et je le commence dans de très mauvaises dispositions = je venais de plus ou moins m'engueuler avec mon pote (je lui en voulais d'un truc qu'il décide sans mon avis, passons). Du coup je débute très mal, fallait s'y attendre, au point de me retrouver à 1-8. Là je décide de me reconcentrer sérieusement et de beaucoup plus agresser ses balles. J'arrive à me remettre dedans et je fais une spectaculaire remontée à 8-8, donc je fais 7 points d'affilée, que je suis allé chercher en tapant bien mieux la balle et en sortant quelques coups gagnants et surtout en mettant beaucoup plus de pression sur mes services. J'ai eu une très bonne phase où j'arrivais à aller au bout de mes intentions. Mais, comme ça arrive souvent, une fois remonté à 8-8, je me relâche et finis par perdre 9-11. C'est quelque chose qui arrive fréquemment, y compris au plus haut niveau où l'on voit souvent une baisse de régime après un set remporté. Ma question est donc : comment arriver à maintenir son niveau de concentration une fois "l'objectif" atteint ? Comment ne pas se relâcher après un gros effort mental ? Je vois deux pistes :

- ne pas se mettre comme objectif de seulement remonter ? Mais n'est-ce pas "trop" se demander lorsqu'on est au fond du trou (si l'objectif est trop loin on risque, je crains, de ne pas arriver à se mobiliser) ?

- une fois l'objectif atteint, dans mon cas du matin, une fois remonté à 8-8, se concentrer sur chaque point, chaque balle ? Mais comment maintenir sa concentration ?

Connaissez-vous une astuce ? Dans un registre un peu différent, un collègue, ancien 4/6, m'a fait bosser le service-volée hier et lorsque je lui ai demandé une astuce pour la phase de montée au filet, m'a conseillé de regarder les coutures de la balle (j'avais remarqué que je n'étais pas suffisamment concentré sur la balle lorsque je monte au filet), et ça a pas mal marché, j'arrive en effet à mieux me concentrer sur la balle pendant ma course en restant focus sur les coutures. Voyez-vous une astuce un peu dans ce genre-là pour maintenir son effort et valider une remontée jusqu'au dernier point joué du set ?


Je pense que c'est ton collègue qui aurait dû créer un topic "Je mène 8-1 et plus rien... il faut que je me fasse remonter à 8-8 pour rejouer au tennis"

Mais ça fait penser à ces séquences qu'on voit (un peu trop) souvent chez les pro.
Le serveur qui se retrouve à 0/40 après 3 points de merde, sort 3 premières pour revenir à 40/40. Puis re-perd 2 points de suite et se fait breaker.
Un petit classique.

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Il y a 5 heures, Reznik a dit :


Je pense que c'est ton collègue qui aurait dû créer un topic "Je mène 8-1 et plus rien... il faut que je me fasse remonter à 8-8 pour rejouer au tennis"

Mais ça fait penser à ces séquences qu'on voit (un peu trop) souvent chez les pro.
Le serveur qui se retrouve à 0/40 après 3 points de merde, sort 3 premières pour revenir à 40/40. Puis re-perd 2 points de suite et se fait breaker.
Un petit classique.

J'y ai pensé, mais ce n'est pas ce qui s'est passé. D'ailleurs on en a parlé lui et moi et il a très peu été question de son jeu. De plus il a un jeu très attentiste, et moi offensif.

Cela dit c'est gentil  de me rappeler que le tennis se joue à deux et est un jeu de vases communicants. Mais en l'occurrence l'adversaire est un cuisinier métronome qui ne donne pas de points gratuits. Par contre quand j'ai passé mes premières, j'ai fait au moins deux services gagnants. Y a bien un moment où il est monté à la volée, alors que c'est pas son jeu, et j'ai réussi à sortir le passing très court croisé qui embête bien...

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Le sujet que tu évoques c'est un grand grand classique du tennis. J'ai encore pu l'expérimenter cette semaine. Défaite en match officiel (6-1 6-4) lundi à 15/4 sans vraiment faire de faute mais en manquant d'audace et de volonté de finir le point en gagnant du terrain. Du coup c'était mon adversaire qui finissait par réussir à rentrer dans le court.

Puis victoire à 15/5 mardi (6-1 6-2) en match officieux avec un partenaire d'entrainement (et on était les deux coachés par nos profs). Clairement l'impact du coach a été très significatif sur mon jeu.

Puis hier pareil en match officieux avec un partenaire en fin d'entrainement je prends 6-0.

 

Les pistes que mon coach m'a filé pour me temporiser c'était

  • De viser la précision avant la vitesse. Dès que la vitesse fait perdre en précision il faut redescendre d'un cran. C'est la même valeur de point que d'avoir une balle faute de son adversaire parce que t'as bien construit le jeu que si tu lui claques un missile long de ligne qui passe à 1 mm de la ligne.
  • De se faire confiance. On sait qu'on est capable de faire tel ou tel truc eh ben on revient à ses basiques dès que ça merde et on arrête le tennis panache sur chaque point.
  • Tous les points sont importants mais les 30A et 40A sont déterminants donc bien prendre le temps et ne pas donner le point gratuitement.
  • Essayer d'avoir une intention de jeu pour rester focus et dynamique. Si tu sais ce que tu vas faire à l'avance il y a des chances que tu sois mieux placé, plus rapidement et que le geste suive.

Après on sait que le tennis tu dois composer avec le mental et le physique du jour et quand tu observes les joueuses de tennis tu te rends compte que chez les pros y'a vraiment des manques. Je sais plus contre qui jouait Garcia au tournoi de Rome mais la nana a fait 3 doubles fautes sur son jeu de service décisif par exemple ... ^^

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J'ai presque le même souci, sauf que c'est pas mon coup fort (le revers) qui part en c.... acahuète, mais mon coup pourri (le coup droit) qui devient encore plus pourri. La cause : l'enjeu du match (amical ou non) me retient de prendre des risques, donc je n'ose pas faire les choses sur lesquelles je suis le moins à l'aise. Et pire, quand j'arrive à me faire violence à tenter un coup droit, je le loupe immanquablement, ce qui m'ancre dans l'idée qu'il ne faut pas que je tente ce coup.

J'ai donc eu les conseils et astuces classiques : faire abstraction du score, jouer sur mon point fort, privilégier la régularité, me faire confiance, dédiaboliser l'échec.... Et s'il s'agit de conseils pertinents, il faut quand même reconnaître que c'est très dur à mettre en place sur le terrain ! Parce que, quand même, quand la tête est habituée à craindre quelque chose, c'est difficile de lui redonner confiance.

Je dois avouer que ça finissait par être rageant et frustrant pour moi : là où je réussissais à l'entraînement et sur les échanges sans enjeu, je me plantais lamentablement dès qu'un point était en jeu, amical ou non. J'avais fini par m'agacer, de plus en plus ostensiblement. Et je perdais confiance en moi, j'avais fini par me persuadé que je n'étais pas fait pour la compétition.

Ca ne va pas te rassurer, mais Il m'a fallu énormément de temps pour changer d'état d'esprit et enfin retrouver la voie de la confiance. Ca a commencé par un déclic suivi de plusieurs prises de conscience. Le déclic, ça a été de changer de prise en coup droit (grâce à Denebola, qui a repéré le truc), chose après laquelle je me trouvais plus de facilité et de contrôle, et les prises de conscience, ça a été de réaliser que tout ce que je pensais mauvais dans mon tennis et que je cherchais à améliorer venait en fait d'ailleurs (par exemple mon coup droit que je ratais non pas parce que j'étais mauvais dans ma gestuelle, mais parce que je me plaçais mal en situation de match).

Pas de panique, je ne suis pas en train de m'éloigner du sujet, qui est de trouver et conserver la confiance en match. :)

Depuis cette expérience, j'ai axé mon état d'esprit sur deux points :
  - d'abord, la confiance intrinsèque : il ne s'agit pas d'être confiant au moment de réaliser un coup, mais plutôt du fait que je me suis convaincu (même en me mentant un peu) que je sais jouer au tennis de manière générale, que ma maîtrise technique est bonne, et que si je me troue sur un coup ou sur tout un match, ce sont d'autres facteurs qui sont en cause, comme mon envie, mon état physique, ma concentration du moment, l'adversaire qui m'a fait déjouer, la surface qui avait un rebond bizarre, la voiture qui était sur une place payante et qui me coûtait de l'argent à mesure que le match durait, mon slip qui était trop serré, etc...
Avant, quand je jouais un match et que je passais mon temps à faire des fautes directes, la seule chose que j'avais envie, c'était de faire des séances de balles à travailler à fond le coup qui me faisait défaut (souvent le coup droit). Et bien sûr, ça n'a jamais arrangé les choses.
Maintenant, je sais que mes coups n'ont pas besoin d'être revus à l'entraînement et je ne sens plus le besoin d'enchaîner les gammes après une défaite. Je sais que ma défaite est due à un autre facteur, qui peut être physique, tactique ou autre, et je regarde bien plus volontiers le prochain match.
  - ensuite, l'euphorie : après avoir assimilé le fait que, non, ma technique n'est pas du tout pourrie (même si je me mens, donc), je me focalise davantage sur le physique, les jambes, et l'envie de faire les efforts qu'il faut. Et j'ai réalisé (mais c'est une évidence, quand on y repense) que je me dépense beaucoup plus facilement lorsque je suis euphorique. Un peu comme lorsque je suis sur le dancefloor et qu'on passe ma chanson préférée : je vais aller danser comme un fou sans me dire que je suis fatigué ou que j'ai la flemme.
Et ça, je m'en suis aussi un peu rendu compte en réalisant qu'il y a un adversaire, et un seul, contre qui j'ai toujours le sentiment de bien jouer en match amical, même si je perds constamment : il s'agit d'un 15/4, qui, d'une part, est meilleur que moi sans contestation possible, donc clairement, je n'ai aucune chance et je me fiche du résultat, et d'autre part, est un très bon ami. Et ce second point est important : étant face à un ami, je passe un moment agréable sur le court autant parce que c'est du tennis que parce que je m'éclate avec un pote. Donc, je m'amuse, je prends plaisir, et je suis euphorique. Ce qui explique pourquoi je mets plus d'effort dans les échanges, ce qui me permet de mieux jouer.

Bref, pour résumer, je me suis convaincu que j'avais assez de maîtrise technique pour jouer au tennis, et partant de là, je vais davantage chercher à m'amuser sur le court et à prendre du plaisir qu'à travailler. Il y a un changement qui s'est produit en moi et qui traduit désormais cette manière de penser : avant, je n'aimais que moyennement jouer des matchs amicaux, je préférais faire des gammes et travailler mes coups ; maintenant, je suis ultra-demandeur de matchs, et je ne me vois plus aller sur le court sans affronter mon adversaire, car ça me permet de m'amuser à essayer de le faire déjouer, à fusiller un espace grand ouvert sur un débordement, à tenter des coups inhabituels (comme les chops, ou même un service à la cuillère).

Bon, ça ne m'a pas encore permit de passer 15/5, loin de là. Au contraire, en 2020, je ne compte qu'une victoire pour 5 défaites en compétition (mais le confinement n'a pas beaucoup aidé, il faut dire). Mais déjà, je ressens moins de frustration et moins de peur de l'échec. Donc plus de confiance pour aller de l'avant.

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Le 01/10/2020 à 10:33, Chazz a dit :

Le sujet que tu évoques c'est un grand grand classique du tennis. J'ai encore pu l'expérimenter cette semaine. Défaite en match officiel (6-1 6-4) lundi à 15/4 sans vraiment faire de faute mais en manquant d'audace et de volonté de finir le point en gagnant du terrain. Du coup c'était mon adversaire qui finissait par réussir à rentrer dans le court.

Puis victoire à 15/5 mardi (6-1 6-2) en match officieux avec un partenaire d'entrainement (et on était les deux coachés par nos profs). Clairement l'impact du coach a été très significatif sur mon jeu.

Puis hier pareil en match officieux avec un partenaire en fin d'entrainement je prends 6-0.

 

Les pistes que mon coach m'a filé pour me temporiser c'était

  • De viser la précision avant la vitesse. Dès que la vitesse fait perdre en précision il faut redescendre d'un cran. C'est la même valeur de point que d'avoir une balle faute de son adversaire parce que t'as bien construit le jeu que si tu lui claques un missile long de ligne qui passe à 1 mm de la ligne.
  • De se faire confiance. On sait qu'on est capable de faire tel ou tel truc eh ben on revient à ses basiques dès que ça merde et on arrête le tennis panache sur chaque point.
  • Tous les points sont importants mais les 30A et 40A sont déterminants donc bien prendre le temps et ne pas donner le point gratuitement.
  • Essayer d'avoir une intention de jeu pour rester focus et dynamique. Si tu sais ce que tu vas faire à l'avance il y a des chances que tu sois mieux placé, plus rapidement et que le geste suive.

Après on sait que le tennis tu dois composer avec le mental et le physique du jour et quand tu observes les joueuses de tennis tu te rends compte que chez les pros y'a vraiment des manques. Je sais plus contre qui jouait Garcia au tournoi de Rome mais la nana a fait 3 doubles fautes sur son jeu de service décisif par exemple ... ^^

 

Il y a 18 heures, Alteo a dit :

J'ai presque le même souci, sauf que c'est pas mon coup fort (le revers) qui part en c.... acahuète, mais mon coup pourri (le coup droit) qui devient encore plus pourri. La cause : l'enjeu du match (amical ou non) me retient de prendre des risques, donc je n'ose pas faire les choses sur lesquelles je suis le moins à l'aise. Et pire, quand j'arrive à me faire violence à tenter un coup droit, je le loupe immanquablement, ce qui m'ancre dans l'idée qu'il ne faut pas que je tente ce coup.

J'ai donc eu les conseils et astuces classiques : faire abstraction du score, jouer sur mon point fort, privilégier la régularité, me faire confiance, dédiaboliser l'échec.... Et s'il s'agit de conseils pertinents, il faut quand même reconnaître que c'est très dur à mettre en place sur le terrain ! Parce que, quand même, quand la tête est habituée à craindre quelque chose, c'est difficile de lui redonner confiance.

Je dois avouer que ça finissait par être rageant et frustrant pour moi : là où je réussissais à l'entraînement et sur les échanges sans enjeu, je me plantais lamentablement dès qu'un point était en jeu, amical ou non. J'avais fini par m'agacer, de plus en plus ostensiblement. Et je perdais confiance en moi, j'avais fini par me persuadé que je n'étais pas fait pour la compétition.

Ca ne va pas te rassurer, mais Il m'a fallu énormément de temps pour changer d'état d'esprit et enfin retrouver la voie de la confiance. Ca a commencé par un déclic suivi de plusieurs prises de conscience. Le déclic, ça a été de changer de prise en coup droit (grâce à Denebola, qui a repéré le truc), chose après laquelle je me trouvais plus de facilité et de contrôle, et les prises de conscience, ça a été de réaliser que tout ce que je pensais mauvais dans mon tennis et que je cherchais à améliorer venait en fait d'ailleurs (par exemple mon coup droit que je ratais non pas parce que j'étais mauvais dans ma gestuelle, mais parce que je me plaçais mal en situation de match).

Pas de panique, je ne suis pas en train de m'éloigner du sujet, qui est de trouver et conserver la confiance en match. :)

Depuis cette expérience, j'ai axé mon état d'esprit sur deux points :
  - d'abord, la confiance intrinsèque : il ne s'agit pas d'être confiant au moment de réaliser un coup, mais plutôt du fait que je me suis convaincu (même en me mentant un peu) que je sais jouer au tennis de manière générale, que ma maîtrise technique est bonne, et que si je me troue sur un coup ou sur tout un match, ce sont d'autres facteurs qui sont en cause, comme mon envie, mon état physique, ma concentration du moment, l'adversaire qui m'a fait déjouer, la surface qui avait un rebond bizarre, la voiture qui était sur une place payante et qui me coûtait de l'argent à mesure que le match durait, mon slip qui était trop serré, etc...
Avant, quand je jouais un match et que je passais mon temps à faire des fautes directes, la seule chose que j'avais envie, c'était de faire des séances de balles à travailler à fond le coup qui me faisait défaut (souvent le coup droit). Et bien sûr, ça n'a jamais arrangé les choses.
Maintenant, je sais que mes coups n'ont pas besoin d'être revus à l'entraînement et je ne sens plus le besoin d'enchaîner les gammes après une défaite. Je sais que ma défaite est due à un autre facteur, qui peut être physique, tactique ou autre, et je regarde bien plus volontiers le prochain match.
  - ensuite, l'euphorie : après avoir assimilé le fait que, non, ma technique n'est pas du tout pourrie (même si je me mens, donc), je me focalise davantage sur le physique, les jambes, et l'envie de faire les efforts qu'il faut. Et j'ai réalisé (mais c'est une évidence, quand on y repense) que je me dépense beaucoup plus facilement lorsque je suis euphorique. Un peu comme lorsque je suis sur le dancefloor et qu'on passe ma chanson préférée : je vais aller danser comme un fou sans me dire que je suis fatigué ou que j'ai la flemme.
Et ça, je m'en suis aussi un peu rendu compte en réalisant qu'il y a un adversaire, et un seul, contre qui j'ai toujours le sentiment de bien jouer en match amical, même si je perds constamment : il s'agit d'un 15/4, qui, d'une part, est meilleur que moi sans contestation possible, donc clairement, je n'ai aucune chance et je me fiche du résultat, et d'autre part, est un très bon ami. Et ce second point est important : étant face à un ami, je passe un moment agréable sur le court autant parce que c'est du tennis que parce que je m'éclate avec un pote. Donc, je m'amuse, je prends plaisir, et je suis euphorique. Ce qui explique pourquoi je mets plus d'effort dans les échanges, ce qui me permet de mieux jouer.

Bref, pour résumer, je me suis convaincu que j'avais assez de maîtrise technique pour jouer au tennis, et partant de là, je vais davantage chercher à m'amuser sur le court et à prendre du plaisir qu'à travailler. Il y a un changement qui s'est produit en moi et qui traduit désormais cette manière de penser : avant, je n'aimais que moyennement jouer des matchs amicaux, je préférais faire des gammes et travailler mes coups ; maintenant, je suis ultra-demandeur de matchs, et je ne me vois plus aller sur le court sans affronter mon adversaire, car ça me permet de m'amuser à essayer de le faire déjouer, à fusiller un espace grand ouvert sur un débordement, à tenter des coups inhabituels (comme les chops, ou même un service à la cuillère).

Bon, ça ne m'a pas encore permit de passer 15/5, loin de là. Au contraire, en 2020, je ne compte qu'une victoire pour 5 défaites en compétition (mais le confinement n'a pas beaucoup aidé, il faut dire). Mais déjà, je ressens moins de frustration et moins de peur de l'échec. Donc plus de confiance pour aller de l'avant.

Merci beaucoup à vous deux pour vos messages et vos conseils, ils me sont précieux. Le tennis est un jeu également très mental et psychologique, et j'ai besoin de "sortir de ma bulle" et du regard sur mon propre jeu pour évoluer et surtout combler mes lacunes mentales. De plus, je me retrouve vraiment dans vos messages.

J'ai rejoué contre le même collègue "cuisiner-régulier" à l'instant, un petit set parce qu'on avait pas beaucoup de temps. J'ai essayé de faire ce que je disais plus haut, c'est à dire d'être moins relâché à l'échauffement et plus en match. Je vous le dis tout net, j'ai perdu 6/4, mais là encore, ce gars joue bien mieux que moi et surtout il a l'habitude de la compète, ce qui n'est mon cas. Mais je sens que plein de choses changent, et je pense que c'est positif même si certains points sont paradoxaux, exemple :

j'ai très mal tapé à l'échauffement : beaucoup de fautes directes, y compris en CD, où je m'emmêle beaucoup avec ma volonté de prendre une prise plus fermée. Mais, étrangement -ou pas- j'ai trouvé ça positif de moins avoir de sensations à l'échauffement, car désormais je veux que mes sensations viennent en match.

Je gagne le toss et je décide de servir pour me mettre volontairement la pression. J'ai beaucoup travaillé première et seconde balle ces trois derniers mois et je sens que ça paie. Je commence par un service gagnant, et derrière un ace parfaitement claqué, extérieur : il bouge même pas. Je ne me souviens plus de la suite du jeu, mais je le perds en ayant pourtant réussi notamment un beau revers gagnant long de ligne, mais je fais sûrement les fautes sur les autres points. Je ne m'agace pas du tout, plutôt content de la qualité de mon service et de sentir que sans bien taper la balle, je ne joue quand même pas trop petit bras. Derrière j'arrive à le breaker en attaquant bien dès le retour, il faut dire qu'il a un tout petit service, très slicé, assez long, mais qu'on peut facilement renvoyer pour peu qu'on soit concentré. Derrière, je claque très vite un autre ace, au T cette fois-ci. Et là, c'est le drame, sans m'en rendre compte, je me vois trop beau au service. C'est pas flagrant mais plus le match va avancer et plus je vais rater mes premières -je cherche trop l'ace- et petit à petit je vais foirer toutes mes secondes en longueur, alors que j'ai énormément travaillé cet aspect, je commence même, un peu, à réussir à kicker ou au moins à lifter ma deuxième. Mais là, pas du tout. Je me refais breaker, et ça va aller de breaks en breaks jusqu'à 3-4 ! Les points gagnants que je fais sont quand même retenus : j'ai trop peur de sortir de 2m ! Je joue encore, un peu, "petit bras", mais nettement moins qu'avant : j'ai la longueur -parfois- sans trouver la vitesse. Mais surtout, je ne m'énerve plus du tout, mon discours intérieur reste positif tout le long. Dans l'échange, je fais les points et les fautes, mais pas à mon avantage, du genre 40/60 en faveur des fautes. Mais au moins je fais vraiment le jeu.

Il parvient à passer son jeu de service et se trouve donc à 5-3 service à suivre pour moi, lui vient d'enfin réussir le sien. Je suis donc dos au mur. Enfin je me rappelle que lorsque la première ne passe plus, au lieu de chercher à taper toujours en force, il faut se ralentir et se limiter à environ 60% de puissance. Comme par miracle, ma première revient et je peux soit contrôler l'échange soit réussir au moins un service gagnant. Je remonte donc à 4-5. J'ai beaucoup aimé l'aspect "guerre psychologique" des joueurs qui ratent et réussissent symétriquement leur engagement. Je ne sais pas si je suis trop optimiste, mais je trouve que psychologiquement j'ai été présent. Il sert donc pour le set, et je perds finalement après être revenu de 40/15 à égalité. J'avais un rendez-vous dans les minutes qui suivaient, donc je pense que j'ai forcément au moins un peu lâché le truc, il y avait au moins moyen de remonter à 5-5. Mais c'est pas l'important pour l'instant me semble-t-il.

Dans le jeu, je note que je suis plus relâché qu'avant, mais je retiens énormément mes coups. On fait 10mn de balles pour se lâcher un peu (pour ME lâcher un peu, vu que lui ne cogne jamais) et mes frappes à pleine puissance reviennent : rien à voir au niveau du CD, j'arrive à le laisser sur place. Par contre, je le reconnais sans hésiter, il y avait trop de déchet : si je joue comme ça en match je fais pas quatre jeux, j'en fais deux maximum. Je dois donc énormément travailler la régularité en cadence, lâcher mes coups droits, même à 80%, mais que ça rentre plus souvent. Je veux absolument arriver à jouer avec de l'impact durant les matchs, si c'est qu'en jeu libre, ça ne sert à rien.

Pour le service, il faut que je continue de le travailler et que je ne m'obstine pas en match à vouloir passer un ace par jeu.

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Très mauvais match amical ce matin, avec beaucoup de points négatifs et un seul positif. Dur dur. J'arrive bien en jambes. J'ai le temps de m'échauffer 15mn au service avant l'arrivée de mon collègue (toujours le cuisiner 15/4) : sans être exceptionnel, ça augurait du bon, je trouve de belles zones, les 1ères descendent bien, les secondes prennent bien les effets, j'arrive de mieux en mieux à lifter. Bref, très encourageant. Par manque de temps on a pu faire qu'un set et un TB (plus un autre de consolation), et le score est terrible -et mérité-, à savoir 1/6 et 1/7 au TB. Pire, la manière : pratiquement aucune première, aucun ace, à peine 2 ou 3 services gagnants (et encore... peut-être un seul), peu de belles séquences, de trop rares coups gagnants, et bien entendu un jeu de jambes tout naze qui explique l'ensemble de mon oeuvre du jour. J'ai dû lâcher deux CD et un revers de tout le set+TB... Une horreur donc.

Seul motif de satisfaction, au cours des trois premiers jeux où je jouais pas mal, j'ai cru déceler une faille chez mon pote : il se dégage pas bien. Du coup je décide de jouer fort sur lui, très long, et banco je le pousse deux coups de suite à la faute. Mais je n'arrive pas à "capitaliser" dessus, ni à retrouver la longueur assez souvent pour reproduire la tactique. C'est une des premières fois que je fais un truc pareil en match (repérer une faille et adapter mon jeu en conséquence), du coup c'est un bon point, mais léger quand même.

Je crois que j'essaie de penser à trop de choses en match, et ça doit être ça qui tétanise mes jambes. C'est dommage, j'étais sur une bonne dynamique avec nos deux précédents matchs bien plus accrochés (des 4/6 à chaque fois) et des services qui globalement commençaient à profiter de toutes mes séances de "panier" (j'en fait plus d'une par semaine).

Bref, il va vraiment falloir que je trouve le moyen de libérer mes jambes, et mon bras, lors des matchs. Maintenant que le problème est plus ou moins identifié, il faut que je trouve la parade. Peut-être aussi que je ne dois pas trop attacher d'importance à ma pseudo contre-performance du jour, après tout ça n'efface pas tout le positif du passé récent, c'est sûr.

Par exemple, ça fait une décennie que je n'ai pas correctement expulsé l'air en frappant une balle en match ! Je suis trop contenu. Damn !

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Bon je vais continuer à vous raconter ma vie de matcheur amateur, vu qu'il y a de nets progrès et qu'il est possible que ça serve à d'autres dans le même cas. Match ce matin contre le collègue contre qui je joue le plus. Un 15/4 régulier qui joue à plat, sans forcer et qui fait très très peu de fautes, petit service très régulier, aucune double la plupart du temps. Résultat 4/6 très très disputé dans le premier, 1/6 dans le deuxième où je ne me suis pas du tout accroché -sans balancer, je cherchais juste à taper le plus relâché possible, pour me faire plaisir sans du tout me battre pour le score. Dans l'ensemble je suis très content de ce que j'ai produit, car même si j'ai peu lâché de coups dans le premier set j'ai quand même fait, ou tenté, de jolies choses, avec des CG, des amorties, de belles premières et des secondes très correctes, malgré quand même environ 7 DF sur l'ensemble des deux manches. Dans le fond peu importe. D'ailleurs j'ai tout de même mené 3/1 avec au moins trois jeux énormément disputés, d'environ 10mn à chaque fois et que j'ai remportés à chaque fois. J'ai d'ailleurs découvert que mon pote réagira très mal lorsque je le battrai : je l'ai vu discuter des points qui étaient nettement justes, dont une deuxième balle à 60% sur la médiane qu'il a vu faute et sur laquelle il a marroné un bon moment. Je crains pour la suite, mais c'est une autre question.

Venons-en à ce qui est important, à savoir comment j'arrive à me décoincer et à plus ou moins jouer mon jeu d'attaquant avec prise de risque, alors que j'ai tendance à mouiller énormément et à jouer ultra petit bras. Pour moi, le processus commence à l'échauffement et en jeu libre : je me force à me mettre la pression, à jouer juste et à me conditionner bien avant le match. Un truc qui m'a beaucoup aidé : penser à des schémas de jeu, à savoir quoi jouer et quelle tactique adopter pour ne pas me retrouver en match à me poser mille questions durant l'échange : entre le stress inhérent au comptage des points et la volonté de ne pas faire de fautes, de gagner l'échange et en plus de jouer au moins un peu en cadence (prise de balle précoce etc), on en peut pas espérer jouer en match comme à l'entraînement. Même si en match je ne vais pas toujours -et même rarement- arriver à jouer les trois premiers coups de raquette comme prévu, peu importe, j'ai des routines qui s'installent, ça libère le cerveau, et donc les jambes. Je vais dire une banalité incroyable, mais lorsque je débute mon match, disons les 2 premiers jeux, j'ai comme objectif de jouer le plus long possible, pas en force, en contrôle : ça me pousse à bien faire mes gestes, à bien accompagner la balle. Une fois que ma gestuelle est plus ou moins bien présente (et que donc je peux relâcher ma pression mentale à ce niveau-là), je commence à mettre un peu plus de gommes dans mes frappes. Le jeu en première intention est encore plus important -primordial même- qu'en jeu libre : à mon niveau il est pratiquement impossible en match de changer de plan de frappe au dernier moment ; même les amorties, pour que je les réussisse, il faut que je les ai voulues et préparées intérieurement au moins quand la balle adverse franchit le filet.

Donc en résumé, tout se passe dans les premiers jeux : la tactique doit être là, plus ou moins au point, et je dois pouvoir me concentrer uniquement sur mon placement et sur ma longeur de balle. Le reste doit venir petit à petit, au grès des coups réussis et de la confiance qui s'installe.

Je me sens de plus en plus proche de pouvoir me lancer dans la compète...

A suivre donc !

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C'est bizarre ce que tu racontes!

Pour bien sentir tes coups, fais des gammes. En match, on n'est pas là pour faire du style. Tu peux éventuellement mettre dans ton jeu un truc que tu penses maitriser. Mais si tu fais des sets d'entrainement, c'est pour les gagner et c'est au moins pour jouer avec le score. Tu peux toujours, évidemment te mettre une contrainte pour tester quelque chose tactiquement. Mais quand tu t'entraines contre quelqu'un de plus fort que toi, c'est pour le cirer ou au moins l'accrocher. Si tu te prends 6/1 tu dois être défait et pas satisfait car tu joues relâché.

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Je suis un peu d'accord avec kramer. On a tendance, dans un match d'entrainement, à ne retenir que les beaux coups bien relâchés sauf qu'en match officiel un beau coup c'est la même valeur de points qu'un autre coup qui pourrait faire faire la faute à ton adversaire.
C'est bien d'essayer de jouer relâché, de faire de beaux points mais il n'y a que le résultat qui compte (sauf si ton objectif c'est juste le plaisir dans le relâchement et que tu t'en fous du reste (mais on sait que ce n'est pas vraiment ton cas)).

J'ai moi aussi trouvé une piste qui m'a permis de sortir de ma série de firsts, de ma peur de déjouer en match officiel et surtout d'éviter les pensées parasites.
Plutôt que de penser à ce qui s'est passé ou à ce qui va se passer si je fais tel ou tel truc je me focalise sur l'instant présent et je m'amuse avec mon adversaire et j'ai repris un plaisir fou en match.

En gros comment ça se concrétise ? Eh bien ça rejoint un peu ce que tu disais mais je me décentre totalement de l'autre et je m'en tiens à ce que j'ai prévu de faire et je me l'annonce en tête au moment de frapper. Si j'ai prévu de le faire gentiment courir je me dis "gauche", "droite" à chaque fois que je frappe la balle. Si j'ai prévu de jouer sur son revers jusqu'à ce que mort s'en suive. Bien souvent, surtout à nos niveaux les joueurs refusent les longs échanges et vont tenter un truc et statistiquement ça casse plus souvent que ça ne passe.
Cette astuce, de un, me donne une intention de jeu et m'évite encore une fois une quelconque pensée parasite (changer d'idée au dernier moment par exemple ou douter de mon choix stratégique ou encore penser à la technique sur le geste). De deux ça me donne une sorte de rythme inconscient. 

Je le répète mais quoiqu'il arrive je pense dans ma tête où je veux la mettre et je la mets et je change surtout pas d'avis. Tu verras c'est quand même épuisant mentalement parce que ça te force à te concentrer donc j'utilise ça sur les points importants (30A, 40A et quand je mène pour m'éviter ce qui m'arrive souvent à savoir la peur de gagner).

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Bah, on avait pas beaucoup le temps pour le deuxième, il était 10h20 et j'avais ma fille à aller chercher avec la douche avant, donc j'ai décidé de jouer le plus possible tennis champagne : je me testais vraiment sur le premier.

En gammes je m'en sors bien, vraiment. Le problème pour moi, et surtout depuis ma reprise après 5 ans sans faire plus de 5 séances à l'année, c'était le plomb dans les jambes en match. De plus voir mon "pote" commencer à l'avoir vraiment mauvaise lorsque je menais au score, à râler et faire des réflexions, ça m'a pas donné envie de l'écraser, et de toutes manières si je prenais le deuxième set, on aurait pas pu faire le troisième.

après que je sois atypique, mentalement entre autres, je veux bien l'admettre ! déjà j'ai commencé le tennis à 25 ans sans jamais avoir touché de raquette autre que de ping pong avant, rien que ça, selon beaucoup de gens, c'est étonnant que j'arrive à avoir un jeu techniquement assez propre sans avoir jamais joué enfant et ado, et en plus j'étais foncièrement anti sport.

De plus, plein de monde ici et ailleurs conseillent de ne pas penser à la victoire pour ceux qui ont des blocages en match : j'en suis encore à cette phase-là. J'ai eu, pourtant, un mental très winner dans mes premières bonnes années de tennis : je ne perdais que très rarement, et remontais régulièrement des matchs très mal engagés : je jouais "comme un chien", courais sur tout et avais un vrai jeu de rameur. J'en ai eu marre et j'ai voulu modifier mon jeu pour faire quelques jolis points et arriver à envoyer de temps en temps le coup qui laisse sur place, et pour arriver à ça je savais que j'allais devoir accepter de perdre pas mal de matchs. Je vais bientôt arriver à la phase où je joue pour gagner, mais il faut le temps.

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il y a 57 minutes, Chazz a dit :

Je suis un peu d'accord avec kramer. On a tendance, dans un match d'entrainement, à ne retenir que les beaux coups bien relâchés sauf qu'en match officiel un beau coup c'est la même valeur de points qu'un autre coup qui pourrait faire faire la faute à ton adversaire.
C'est bien d'essayer de jouer relâché, de faire de beaux points mais il n'y a que le résultat qui compte (sauf si ton objectif c'est juste le plaisir dans le relâchement et que tu t'en fous du reste (mais on sait que ce n'est pas vraiment ton cas)).

J'ai moi aussi trouvé une piste qui m'a permis de sortir de ma série de firsts, de ma peur de déjouer en match officiel et surtout d'éviter les pensées parasites.
Plutôt que de penser à ce qui s'est passé ou à ce qui va se passer si je fais tel ou tel truc je me focalise sur l'instant présent et je m'amuse avec mon adversaire et j'ai repris un plaisir fou en match.

En gros comment ça se concrétise ? Eh bien ça rejoint un peu ce que tu disais mais je me décentre totalement de l'autre et je m'en tiens à ce que j'ai prévu de faire et je me l'annonce en tête au moment de frapper. Si j'ai prévu de le faire gentiment courir je me dis "gauche", "droite" à chaque fois que je frappe la balle. Si j'ai prévu de jouer sur son revers jusqu'à ce que mort s'en suive. Bien souvent, surtout à nos niveaux les joueurs refusent les longs échanges et vont tenter un truc et statistiquement ça casse plus souvent que ça ne passe.
Cette astuce, de un, me donne une intention de jeu et m'évite encore une fois une quelconque pensée parasite (changer d'idée au dernier moment par exemple ou douter de mon choix stratégique ou encore penser à la technique sur le geste). De deux ça me donne une sorte de rythme inconscient. 

Je le répète mais quoiqu'il arrive je pense dans ma tête où je veux la mettre et je la mets et je change surtout pas d'avis. Tu verras c'est quand même épuisant mentalement parce que ça te force à te concentrer donc j'utilise ça sur les points importants (30A, 40A et quand je mène pour m'éviter ce qui m'arrive souvent à savoir la peur de gagner).

Y a des trucs qui me plaisent dans ce que tu dis, surtout que, bizarrement ou non, quand je me sens vraiment bien dans mon jeu, j'adore me parler (et parler), ça me maintient dans ma routine, ou mon "move" du moment.

Par contre, vous oubliez peut-être ce que c'était avant de faire de la compète ? j'ai, en gros, les mêmes mauvais délires mentaux dans mes matchs amicaux (le terme amical est tout relatif, mes adversaires ne sont pas des potes hors jeu : je ne les connais que des terrains, même si on joue beaucoup ensemble) que vous dans les matchs officiels. Et surtout je n'avais pas du tout la sensation de la frappe dans ma raquette, comme un jour où tu sens rien si vous voulez.

Quand j'ai commencé, y a trois mois, à faire des matchs avec ces nouveaux adversaires j'étais totalement paralysé ! Pour être juste, à chaque fois le premier match s'est passé normalement pour mon jeu, et j'ai perdu mais juste parce qu'ils étaient un poil meilleurs et que je reprenais, eux non. J'ai rejoué avec un "vieil" adversaires (le mec de 56 ans, 15/1, qui a un oeil et une connaissance terribles) et contre lui, aucun problème de qualité de jeu, j'ai même été très bon, avec de super sensations en déplacement et en CD, il m'avait d'ailleurs conseillé de me lancer dans la compète à ce moment-là.

C'est difficile de faire la part du technique, physique et mental dans son jeu.

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il y a 25 minutes, ToutesSurfaces a dit :

J'ai rejoué avec un "vieil" adversaires (le mec de 56 ans, 15/1, qui a un oeil et une connaissance terribles) et contre lui, aucun problème de qualité de jeu, j'ai même été très bon, avec de super sensations en déplacement et en CD, il m'avait d'ailleurs conseillé de me lancer dans la compète à ce moment-là.

Personnellement je trouve plus "facile" de bien jouer contre un joueur classé 15/1 que contre un joueur moins bien classé (début de 4eme série par ex) qui t'envoie des cloches ou des balles un peu "aléatoires".

La 15/1 va t'envoyer des balles de qualité, tendu, à hauteur de hanches et tu vas te faire grave plaisir à renvoyer ces balles là :)

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Oui, c'est entièrement vrai, et c'est exactement ce qui arrivait : les balles à hauteur de hanche que je prenais avec plaisir et relâchement en CD. Et ce mec a un jeu qui me convient, "il me fait bien jouer", c'est vrai. Après cette séance-là, il m'avait dit que je pouvais espérer 15/4 avec ce jeu-là si je matchais en compète sur la durée (il me voyait passer facile mes premiers tours de NC les premiers temps). Mais bon... moi je sais plutôt que si je joue le jeu que j'aime, je serai déjà content d'arriver 30/4 ou 30/3. En fait, j'ai aucune idée de comment se passeront mes premiers matchs officiel, il est fort possible, me connaissant, que ça soit la cata et que je reste 40 un moment ahaha !

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il y a 49 minutes, ToutesSurfaces a dit :

Oui, c'est entièrement vrai, et c'est exactement ce qui arrivait : les balles à hauteur de hanche que je prenais avec plaisir et relâchement en CD. Et ce mec a un jeu qui me convient, "il me fait bien jouer", c'est vrai. Après cette séance-là, il m'avait dit que je pouvais espérer 15/4 avec ce jeu-là si je matchais en compète sur la durée (il me voyait passer facile mes premiers tours de NC les premiers temps). Mais bon... moi je sais plutôt que si je joue le jeu que j'aime, je serai déjà content d'arriver 30/4 ou 30/3. En fait, j'ai aucune idée de comment se passeront mes premiers matchs officiel, il est fort possible, me connaissant, que ça soit la cata et que je reste 40 un moment ahaha !

Pour être passé par là il y a pas si longtemps, il te suffit juste de remettre la balle de l'autre coté pour monter (environ 15 matchs en 1 an pour passer de 30/5 à 30/1). Pas la peine de faire des attaques de malade, il suffit de jouer un peu à gauche, un peu à droite mais surtout être régulier (faire le moins de fautes possibles). En 4eme série, celui qui gagne le match c'est celui qui fera le moins de fautes (et pas celui qui fait le plus de coup gagnant)

Tu vas certainement pas avoir énormément de plaisir mais tu vas monter :) 

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Il y a 14 heures, Fidgi91 a dit :

Pour être passé par là il y a pas si longtemps, il te suffit juste de remettre la balle de l'autre coté pour monter (environ 15 matchs en 1 an pour passer de 30/5 à 30/1). Pas la peine de faire des attaques de malade, il suffit de jouer un peu à gauche, un peu à droite mais surtout être régulier (faire le moins de fautes possibles). En 4eme série, celui qui gagne le match c'est celui qui fera le moins de fautes (et pas celui qui fait le plus de coup gagnant)

Tu vas certainement pas avoir énormément de plaisir mais tu vas monter :) 

ça veut dire en effet jouer mes premiers matchs officiels plutôt comme un rameur qu'avec le jeu que je travaille depuis qq temps. C'est toute la question pour moi actuellement...

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Il y a 2 heures, ToutesSurfaces a dit :

ça veut dire en effet jouer mes premiers matchs officiels plutôt comme un rameur qu'avec le jeu que je travaille depuis qq temps. C'est toute la question pour moi actuellement...

Rien de t'empêche de faire les 2 dans le même match. Si tu vois que jouer "comme à l'entraînement " ne fonctionne pas et que tu perds le premier set, tu peux changer de stratégie et te transformer en rameur pour le 2eme set par exemple. (Ou inversement)

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Il y a 2 heures, ToutesSurfaces a dit :

ça veut dire en effet jouer mes premiers matchs officiels plutôt comme un rameur qu'avec le jeu que je travaille depuis qq temps. C'est toute la question pour moi actuellement...

Le truc, et ce quelque soit le classement, c'est que te donner la possibilité de monter au classement en jouant pour la gagne et pas juste pour le plaisir du relachement, va te permettre de jouer des adversaires de plus en plus fort et donc de progresser, même inconsciemment. Tu trouveras aussi des partenaires de club régulier plus forts etc ... Et rien ne t'empêche de continuer à bosser ton relachement et de l'intégrer petit à petit à ton jeu.

Franchement jusqu'à 15/2 tu as peu de mecs qui jouent parfaitement relaché, y a souvent beaucoup de lacunes techniques et ils ont en général un plan tactique pour faire déjouer l'adversaire. Même jusqu'à 5/6 tu joues des mecs qui te font de la diago avec une bonne marge au dessus du filet, du lift. Faut pas croire que ca joue comme Federer :D en  jouant relacher tu fais aussi bien jouer l'adversaire qui a des balles à hauteur de hanche et qui va lui aussi se régaler à te contrer ... 

Après plus ton niveau augmente plus tu maitrises tes coups, plus tu peux mettre de poids dans la balle, varier tes coups ... 

Je trouve vraiment intéressant de se forcer à élaborer des plans tactiques qui vont obliger l'adversaire à prendre des risques, tenter des coups difficiles.

Quand j'ai repris le tennis il y a 5 ans je n'arrivais plus faire un revers recouvert, vraiment, par contre j'avais un shop d'enc****! :D j'en ai fait dégoupiller quelques uns avec ça. j'avais un bon coup droit, beaucoup de décalage, je frappais fort mais avec du lift et sur mes shops de revers les mecs avaient non seulement du mal à les relever mais ils flippaient de mes décalages coup droit et finissaient par aller à la faute. Je me souviens de mon premier tournoi de reprise, j'étais 30/1, le premier 15/3 que je joue je gagne 1 et 1, derrière je gagne 1 et 0 à 15/2. J'ai abandonné derrière car blessé après 7 tours en 6 jours mais sans recouvrir un seul revers (et en courant partout par contre) j'aurais pu passer encore un ou deux tours si je ne m'étais pa explosé le dos.

Mon objectif était de monter de 30/1 à 15/2 en trois tournois ce que j'ai fait et sans classement intermédiaire et je me suis donné les moyens de monter sans bien jouer ou jouer "relaché" à la plupart de mes matchs, juste des choses que je maitrisais bien. car je savais qu'à 15/2 j'allais avoir plus de matchs intéressants, pouvoir progresser plus rapidement ... qu'en étant 15/ et donc me faire "plus plaisir". 

Regarde la video de kramer contre yusuke, t'as pas l'impression mais ca joue l'acier, perso j'adore même si ce n'est pas du tout le style de jeu que j'ai envie de jouer mais ca joue franchement très bien et c'est surtout très efficace. 

Bref te battre pour le score permet vraiment de t'améliorer sans que tu en aies conscience, ca met des automatismes en place, améliore ta régularité ton sens tactique, ta combativité et ca c'est la base pour progresser en "relachement" car ca améliore ton jeu de jambe, ton placement, ta concentration ... la technique tu la bosses à l'entrainement et je pense qu'il ne faut pas tout le temps faire des matchs d'entrainement avec tees partenaires. moi je ne le fais pas et c'est grace à ça que j'ai progressé. il faut en faire mais par exemple sur une session d'une heure et demie tu peux bosser des gammes, bosser ta volée ou autre pendant une demie heure, ensuite faire des points engagement cuillère et terminer par quelques jeux ou super tie break. ca te fait jouer un maximum de balles et ca ca fait forcément progresser. 

Regarde la fiche de stero c'est très instructif. Dans la même veine quand j'ai repris le tennis j'ai trouvé u partenaire classé 30, il avait fait deux ans de tennis étant petit arrêté 10 ans, repris le tennis à 22 ans, monté 30 la première année, il prenait tous les partenaires possibles, et est passé de 30 à 15 : monté de NC à 15 en deux ans c'est énorme! techniquemetn il avait pas le niveau mais il a compris rapidement les trucs pour pouvoir battre les mecs meilleur que lui tehcniquement et ca l'a fait aussi énormément progresser techniquement. L'année d'après il a voulu jouer plus "relaché" en frappant plus en cherchant à "jouer seconde série", il n'a fait que des firsts, ca l'a dégouté et il a arrêté le tennis l'année suivante après avoir fait 200 matchs en deux ans. Je pense qu'il y a une morale à cette histoire ;) 

 

 

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Il y a 4 heures, ToutesSurfaces a dit :

ça veut dire en effet jouer mes premiers matchs officiels plutôt comme un rameur qu'avec le jeu que je travaille depuis qq temps. C'est toute la question pour moi actuellement...

Depuis que j'ai accordé mon style de jeu de match et mon style à l'entraînement, tout va pour le mieux. A l'entraînement, durant longtemps, j'ai pris la balle super tôt, mis des coups gagnant de partout (en particulier en revers), alors qu'en match le stress m'empêche de bouger assez vite et j'arrose (sauf quelques fois par an ou j'étais "injouable"), ce qui me met hors de moi. A l'entrainement je gagnais régulièrement à 15/1, je pouvais faire le taf en début de 2eme série pour que le mec s'emmerde pas trop... J'étais 15/4. 

Depuis 1 an et demi et alors que j'ai failli arrêter la compétition n'y trouvant plus mon compte, je me suis mis à travailler ce que je sais faire de plus efficace : des diagos 2m derrière la ligne de fond et des amorties, quitte à me faire dégommer à l'entrainement en série contre des potes tout début 3ème séries. J'ai fait comme objectif premier de m'amuser (ça parait trivial de le dire, ça l'est rarement en fait) et j'ai connu une période faste de juillet 2019 à janvier 2020 (blessure) ou je me suis mis à coller des grosses branlées à 15/3 (dont 1 contre un gars qui m'avait lui même mis une branlée 6 mois plus tôt) et mis 1 bulle à 15/2. A part quelques rares matchs ou c'était vraiment trop fort en face, j'ai eu ma chance à chaque fois (mais n'ai pas gagné tout le temps). 

Bref : il faut s'entrainer comme on joue en match. 

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Ok, maté la vidéo de Yusuke et Kramer. Il volleye bien ce bougre ! Le service a du mal au départ, mais en effet ça joue très bien !

J'ai joué hier avec mon collègue 15/1 qui tournoie pas mal par périodes. Je lui ai demandé si je devais ramer sur mes premiers tournois, il m'a dit qu'il fallait tout faire ! Je vais lui payer une bière un de ces 4 pour parler vraiment tactique et prépa mentale, c'est un super coach qui s'ignore (ou pas en fait, il a entraîné il y a longtemps, y compris des gosses devenus connus) et ça lui fait plaisir, il est passionné. Il m'a d'ailleurs, par le passé, corrigé nombre d'erreurs techniques, comme mon poignet baladeur lors des slices et chops, ma deuxième balle qui était à plat et faiblarde, il m'a montré comment lifter au service et, miracle, 1 mois plus tard j'arrivais à faire tourner la balle en deuxième. Ce mec a une attention hallucinante en jeu. On tape 3 balles et il me dit "ta nouvelle raquette est super souple, non ?" je suis resté scotché, même si effectivement, au son c'est flagrant.

En tout cas, s'entraîner comme on joue en match, j'adhère à 100%, c'est exactement la conclusion à laquelle je suis arrivé y a une quinzaine de jours. Il faut réduire la marge au maximum.

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Je me demande si vous avez une technique particulière pour trouver le relâchement suffisant en match. J'arrive désormais à ne plus jouer "constipé", à savoir bras tendu, milieu du court et tout ça. J'arrive à produire un niveau de jeu en match correct par rapport à mon niveau "réel" (pour ce que ça veut dire). Mais je ne suis qu'à 30% de relâchement, il manque encore un truc.

Au service, rien à dire, ça va, y compris sur les points importants où ça fait maintenant un mois que je gagne presque tous mes jeux de service sur lesquels il y a plusieurs égalités. Ca peut prêter à sourire, mais je les perdais tous. Aujourd'hui, j'arrive mentalement à faire le vide et à sortir la première gagnante, ou suffisante, qui permet de revenir et faire son jeu. Pour moi c'est un progrès gigantesque.

Mais dans l'échange, je veux trop garder la balle dans le court, je ne m'autorise pas à lâcher, du coup, quand la situation se présente, balle un peu courte ou autre, soit je joue trop "sécure", soit je sors mon attaque.

Là, ça vient encore de faire sourire mon collègue. On fait un match, hyper sérieux pour tous les deux, je mène (encore) 4/2 et je perds 6/4 en ayant bien joué le premier set, et 6/2 le deuxième en m'étant vraiment pas battu pour le score mais juste pour essayer de vraiment taper, chose que j'ai juste un peu réussie. Rien de honteux si on considère le niveau de mon collègue, je suis même très content. Mais quand on fait 15mn de balles libres ensuite, ça loupe pas : premier échange, au troisième coup de raquette, je me mets en appuis en ligne, j'arme, et bim, coup droit gagnant croisé long de la ligne côté gauche, en lâchant une prune tout en relâchement, et je vous passe les échanges suivants. Mon collègue a explosé de rire.

Quelle est l'étape supérieure ? Je ne m'attends pas à être autant relâché en match bien sûr, mais quand même un peu plus, au moins sur quelques frappes. Est-ce que c'est juste un manque de pratique et ça finira par venir, ou est-ce qu'il y a un exercice ou je ne sais quoi qui peut faire progresser là-dessus ?

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